- SOMMAIRE
RWANDA, paul,
kagame, bernard, makusa, hutus, tutsies, kigali,
rwanda, RDR, nyeden, droits, homme, kinyarwanda,
génocide, 1994, tribunal, penal, international,
rwanda, TPIR, Célestin, Kabanda, MDR, Mouvement,
Démocratique, Républicain, Faustin,
Twagiramungu, radio, mille, collines, medias,
haine, proces, bernard, makusa, Juvénal,
Habyarimana, président, burundais, Cyprien,
Ntaryamira, Front, patriotique, rwandais, FPR
LES ARCHIVES 2005 DU RWANDA
-
- Vendredi 25 février 2005 : Pour
la première fois depuis sa création par
l'ONU, le Tribunal pénal
international pour le Rwanda
(TPIR) a transféré mercredi à la
justice rwandaise 15 dossiers
d'instruction concernant des personnes
soupçonnées d'avoir participé au
génocide de 1994 et actuellement en
fuite, après avoir mené "des
années d'enquête". Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
"demandé" au TPIR d'achever
ses enquêtes fin 2004 et les procès en
première instance en 2008.
-
- Samedi 25 juin 2005 :
ONU/RWANDA/FRANCE :
L'ONU demande à la France d'engager des
poursuites à l'encontre de Callixte
Mbarushimana, qui a obtenu le statut de
réfugié en France en 2003, soupçonné
dans les meurtres de 33 Rwandais tués
lors du génocide de 1994. L'ancienne
procureur générale du Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR), Carla Del Ponte,
avait examiné en 2001 un acte
d'inculpation pour génocide, crimes
contre l'humanité et meurtre contre
Callixte Mbarushimana mais avait refusé
de le signer arguant "la faute de
preuves". Le PNUD Programme
des Nations Unies pour le Développement,
avait demandé un rapport interne,
ordonné par Mark Malloch Brown, chef de
cabinet du secrétaire général des
Nations Unies, Kofi Annan,
quand il dirigeait le PNUD, a épinglé
les Nations Unies pour n'avoir ni
poursuivi Callixte Mbarushimana ni lui
avoir donné une chance de se défendre
contre les accusations. Le rapport,
achevé à la fin de l'année dernière
et que l'agence de presse "Associated
Press" a pu se
procurer, accuse aussi l'ONU de ne pas
avoir protéger ses employés rwandais
lors du génocide et de n'avoir jamais
enquêter sur les meurtres d'un
"grand nombre d'employés".
EN COURS D'ACTUALISATION
Mercredi 21 septembre 2005 : La
chambre d'appel du Tribunal pénal
international pour le Rwanda
(TPIR) qui siège à Arusha en Tanzanie,
a confirmé lundi la condamnation à la
prison à vie de l'ex-ministre de
l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique dans le
gouvernement intérimaire en place lors
du génocide de 1994, Jean de Dieu
Kamuhanda, reconnu coupable
de génocide et d'extermination. Jean de
Dieu Kamuhanda, âgé de 52 ans, avait
été condamné à la prison à
perpétuité en première instance le 22
janvier 2004 pour génocide et
extermination. L'ancien ministre était
accusé d'avoir personnellement dirigé,
en avril 1994, des attaques perpétrées
par des soldats et des milices
Interahamwe contre des civils tutsis qui
avaient trouvé refuge dans la paroisse
protestante de Gikomero et dans les
locaux d'une l'école attenante. Jean de
Dieu Kamuhanda avait été arrêté le 26
novembre 1999 en France et transféré à
Arusha le 7 mars 2000. Il est le
troisième membre du gouvernement
intérimaire rwandais à être jugé par
le TPIR après l'ancien premier ministre
Jean Kambanda et l'ancien ministre de
lInformation, Eliezer Niyitegeka,
condamnés également à la réclusion à
perpétuité.
-
- Mardi 25 octobre 2005 :
TANZANIE : Le procès du colonel Théoneste
Bagosora, considéré comme
l'architecte du génocide rwandais de
1994, à l'époque le directeur de
cabinet du ministère rwandais de la
Défense, a débuté lundi devant le Tribunal pénal
international pour le Rwanda
(TPIR) dont le siège est à Arusha en
Tanzanie. Il a "contesté la thèse
selon laquelle j'ai été l'ordonnateur
des massacres. Je veux que la postérité
connaisse la vérité sur le génocide de
1994". Le génocide qui a débuté
en avril 2004 a coûté la vie à près
d'un million de Rwandais, tutsis et hutus
modérés.
-
- Samedi 19 novembre 2005 : Brigitte
Raynaud, juge d'instruction du tribunal
aux armées de Paris, France, (TAP), se
rendra dimanche 20 novembre 2005 dans ce
pays Rwanda pour entendre des plaignants
à l'origine d'une procédure visant le
rôle de l'armée française
lors du génocide en 1994. NDLR.
Le tribunal aux armées de Paris est la
seule juridiction compétente pour les
infractions commises par les militaires
hors du territoire en temps de paix.
Retour
Rwanda
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|