Jeudi 9 mars 2006 : Après
l'acquittement d'Emmanuel Bagambiki, prononcé
le 8 février par le la chambre d'appel du
Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), dont le siège est à
Arusha en Tanzanie, les autorités de Kigali ont
annoncé qu'elles allaient rouvrir le dossier
cette fois-ci pour viol, "les éléments de
preuve sont suffisants pour porter de nouvelles
charges contre lui". Emmanuel Bagambiki
était préfet de Cyangugu pendant le génocide
de 1994 au Rwanda. Il était jugé par le TPIR,
notamment pour génocide mais pas pour viol.
C'est la première fois que le gouvernement
rwandais annonce l'ouverture de nouvelles
poursuites contre une personne acquittée par le
TPIR.
Samedi 8 avril 2006 : L'ONU a
commmémoré aujourd'hui, lors de cérémonies
notamment à Genève en Suisse et à Nairobi au
Kenya, le 12ème anniversaire du génocide au Rwanda, qui a
causé la mort de près de 800 000 personnes.
Samedi 15 avril 2006 : Le Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR),
dont le siège est à Arusha en Tanzanie, a
condamné jeudi 13 avril 2006 Paul Bisengimina, 58 ans,
ancien maire de Gikoro, à 15 ans de prison pour
son rôle dans le massacre dun millier de
personnes lors du génocide de 1994. Paul
Bisengimana, arrêté au Mali en 2001 et
transféré en Tanzanie en 2002, avait plaidé
coupable pour 2 chefs dinculpation pour
meurtre et extermination en échange de
labandon par laccusation de 8 autres
chefs.
Mardi 9 mai 2006 : Environ 300
représentants en provenance de 32 pays se
réuniront à Kigali, au Rwanda, du 9 au 11 mai,
à loccasion dun forum sur la mise en
oeuvre du Mécanisme d'évaluation
intra-africaine, qui permettra aux pays du
continent dévaluer mutuellement leurs
situations respectives dans le domaine
démocratique.
Mercredi 14 juin 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé,
mardi 13 juin 2006 par la résolution 1684
(2006), jusqu'au 31 décembre 2008 le mandat de
11 juges permanents du Tribunal pénal international pour
le Rwanda (TPIR).
Mercredi 23 août 2006 : Le ministre
de la Justice et des Relations institutionnelles,
Tharcisse Karugarama a annoncé mardi 22 août
2006 de "l'ouverture prochaine des débats
au Parlement sur l'abolition de la peine de mort
dans le cadre du transfert, au Rwanda, des
dossiers de présumés génocidaires du Tribunal
pénal international pour le Rwanda (TPIR)".
Jeudi 7 septembre 2006 : Le Haut
Commissariat des Nations unies pour les
Réfugiés (HCR) a vivement condamné
mardi 5 septembre 2006 des violences sexuelles
perpétrées dans des camps de réfugiés au
Rwanda indiquant avoir recensé 70 cas de viol
dont 25 % des victimes ont moins de 18 ans. Le
HCR a souligné qu'il va lancer une campagne pour
attirer l'attention des pouvoirs publics, de la
société civile et des médias sur les risques
de propagations du sida dans les camps de
réfugiés.
Vendredi 22 septembre 2006 : Le Tribunal pénal international pour
le Rwanda (TPIR), dont le siège est à
Arusha en Tanzanie, chargé de juger les
principaux responsables présumés du génocide
rwandais de 1994, a acquitté mercredi 20
septembre 2006 l'ex-ministre de l'Enseignement
primaire et secondaire, André Rwamakuba, accusé
d'avoir ordonné des massacres de Tutsis dans sa
commune natale de Gikomero, près de la capitale,
et à l'hôpital universitaire de Butare, dans le
sud. André Rwamakuba est la cinquième personne
acquittée depuis linstallation du tribunal
et la deuxième personne en moins dun mois,
depuis lacquittement le 12 septembre de
lancien maire Jean Mpambara. Le TPIR qui a
tenu son premier procès en janvier 1997, a
prononcé jusquà présent 30 verdicts. 28
autres accusés attendent dêtre jugés.
Vendredi 29 septembre 2006 : A
l'occasion de la 24ème réunion du Comité
permanent des Nations Unies sur les questions de
sécurité en Afrique centrale, qui se tient pour
la première fois à Kigali, au Rwanda, le
Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a salué
jeudi 28 septembre 2006 les progrès accomplis
sur le continent, prévenant toutefois du risque
de déstabilisation que pose la situation au
Soudan pour la région.
Mardi 19 septembre 2006 : La Ligue
rwandaise pour la promotion et la défense des
droits de l`homme (LIPRODHOR) a
révélé dans un rapport que les 16 prisons
civiles du Rwanda abritent 182 nourrissons, qui
ne bénéficient d'aucun traitement spécial
quant à l'alimentation et aux soins. La LIPODHOR
recommande la libération conditionnelle des
mères de ces enfants et propose qu'elles soient
"soumises à des mesures restrictives les
empêchant d'échapper à la justice". Le
rapport indique par ailleurs que les 16 prisons
civiles du Rwanda, surpeuplées à plus de 300 %,
hébergeaient, début avril, un total de 67 921
détenus dont 2 403 femmes, 979 mineurs, 124
malades mentaux, 103 étrangers et 606 condamnés
à mort, alors que les personnes détenues pour
génocide étaient au nombre de 54 184.
Samedi 23 septembre 2006 : 25
archevêques venus des pays du Nord, du Sud,
dAmérique centrale, dAfrique,
dAsie du Sud-Est et du Moyen-Orient
participent à la conférence des évêques
anglicans qui a débuté mercredi 20 septembre
2006 à Kigali et qui prendra fin le 22
septembre, avec pour thème principal la lutte
contre la pauvreté dans les pays du Sud. Dans
son discours douverture, le Premier
ministre rwandais Bernard Makuza a
souligné "limportance de
lEglise dans les pays en voie de
développement" et demandé aux participants
"de jouer un rôle davant-garde dans
la lutte contre la réduction de la
pauvreté".
Lundi 16 octobre 2006 : Le Front
Patriotique Rwandais (FPR, au pouvoir) a annoncé
vendredi 13 octobre 2006 qu'en projet de loi en
vue d'abolir la peine de mort au Rwanda était en
cours de préparation. L'abolition de la peine de
mort permettrait d'obtenir l'extradition au
Rwanda de responsables présumés du génocide de
1994 réfugiés dans des pays qui refusent toute
expulsion vers un autre pays appliquant la peine
capitale.
Lundi 23 octobre 2006 : La cour
martiale de Kigali a requis la peine capitale
contre l`ancien commandant des opérations dans
la zone militaire est du Rwanda, le général
major Laurent Munyakazi, accusé de génocide et
crimes contre l'humanité dans la ville de Kigali
en 1994. Rappelons que le Front
Patriotique Rwandais (FPR, au pouvoir) a annoncé
vendredi 13 octobre 2006 qu'en projet de loi en
vue d'abolir la peine de mort au Rwanda était en
cours de préparation.
Jeudi 26 octobre 2006 : La
Commission denquête sur le rôle présumé
de la France dans le génocide de 1994 a
commencé, mardi 24 octobre 2006, ses premières
audiences publiques. Kigali accuse la France
d'avoir soutenu le gouvernement de l'ancien
président rwandais Juvénal Habyarimana en
fournissant une formation militaire aux forces
gouvernementales tout en sachant que des membres
de la classe dirigeante comptaient utiliser les
forces armées pour perpétrer le génocide.
Mardi 21 novembre 2006 : Le juge
français anti-terroriste, Jean-Louis Bruguière, a
recommandé des poursuites contre le président
rwandais Paul Kagame devant le Tribunal pénal international pour
le Rwanda (TPIR), pour sa
"participation présumée" à
l'attentat contre l'avion de son prédécesseur Juvenal Habyarimana, le 6
avril 1994.
Vendredi
24 novembre 2006 : Environ 20 000 personnes
ont manifesté jeudi 23 novembre 2006 à Kigali
la capitale scandant des slogans hostiles à la
France, après la signature à Paris en France,
par le juge antiterroriste français Jean-Louis
Bruguière, de 9 mandats d'arrêt internationaux
visant des proches du président Paul Kagame, notamment
l'actuel chef d'état-major de l'armée rwandaise
James Kabarebe. Dans une ordonnance rendue le 17
novembre 2006, Jean-Louis Bruguière a
recommandé des poursuites contre le président
Paul Kagame devant le Tribunal pénal international pour
le Rwanda (TPIR), pour sa
"participation présumée" à
l'attentat contre le président Habyarimana, le 6
avril 1994.
Samedi
25 novembre 2006 : Après 9 mandats d'arrêt
internationaux lancés jeudi 23 novembre 2006 à
l'encontre des proches et du président Paul Kagame, notamment
l'actuel chef d'état-major de l'armée rwandaise
James Kabarebe, par le juge antiterroriste
français, Jean-Louis Bruguière, pour sa
participation présumée à l'attentat contre
l'avion de l'ancien président rwandais Juvénal
Habyarimana le 6 avril 1994, qui avait
déclenché le génocide de 1994, le Rwanda
a rompu, vendredi 24 novembre 2006, ses relations
diplomatiques avec la France et a demandé à
l'ambassadeur de France, Dominique Decherf, de
quitter le pays dans les 24 heures ainsi que
"la fermeture de toutes les institutions
française dans le pays, y compris l'ambassade de
France et le centre culturel français". Les
autorités rwandaises accusent la France d'avoir
entraîné et armé les auteurs du génocide
avant les massacres et d'avoir protégé leur
fuite.
Jeudi
30 novembre 2006 : Les autorités rwandaises
ont annoncé la fermeture de l'émetteur en
modulation de fréquence à Kigali, de Radio
France International (RFI). La
présidence de RFI a protesté contre "cette
fermeture brutale" qui intervient après le
lancement de 9 mandats d'arrêt internationaux,
le jeudi 23 novembre 2006 à l'encontre des
proches et du président Paul Kagame, notamment
l'actuel chef d'état-major de l'armée rwandaise
James Kabarebe, par le juge antiterroriste
français, Jean-Louis Bruguière, pour sa
participation présumée à l'attentat contre
l'avion de l'ancien président rwandais Juvénal
Habyarimana le 6 avril 1994, qui avait
déclenché le génocide de 1994, le Rwanda
a rompu, vendredi 24 novembre 2006, ses relations
diplomatiques avec la France et a demandé à
l'ambassadeur de France, Dominique Decherf, de
quitter le pays dans les 24 heures ainsi que
"la fermeture de toutes les institutions
française dans le pays, y compris l'ambassade de
France et le centre culturel français". Les
autorités rwandaises accusent la France d'avoir
entraîné et armé les auteurs du génocide
avant les massacres et d'avoir protégé leur
fuite.
Jeudi
7 décembre 2006 : Le Tribunal pénal international pour
le Rwanda (TPIR) a indiqué quElizaphan Ntakirutimana, un ancien
pasteur condamné, en février 2003, à 10 ans de
prison pour aide et complicité dans le génocide
rwandais, a été libéré aujourdhui.
Cest la première personne libérée après
avoir effectué la totalité de sa peine.
Lancien pasteur avait été arrêté en
septembre 1996 aux Etats-Unis.
Vendredi
29 décembre 2006 : Selon une enquête menée
par l'Institut national de la statistique du
Rwanda (INSR), sur les Conditions de Vie et de
Ménages, 300 000 Rwandais, représentant 3,5 %
de la population, vivent en dessous du seuil de
la pauvreté fixé à un revenu per capita de 64
000 Francs rwandais (environ 110 dollars)
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