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ANNEE 2002


Samedi 23 février 2002 : Le leader de l'UNITA Jonas Savimbi aurait été tué lors de combats avec les forces gouvernementales.
Lundi 25 février 2002 : La mort de Jonas Savimbi, le chef de l'UNITA, 67 ans, surnommé le Coq noir, est officielle : son corps criblé de balles a été présenté samedi devant la presse.

Mardi 26 février 2002 : Le président Dos Santos a estimé hier que la mort du leader de l'UNITA Jonas Savimbi allait permettre d'engager des négociations avec le mouvement et de conclure un cessez-le-feu.

Mercredi 27 février 2002 : Après la mort de Jonas Savimbi, le président Dos Santos a déclaré qu'il souhaitait conclure un cessez-le-feu avec l'UNITA et aboutir à une normalisation de la vie politique dans le pays et la fin d'une guerre civile qui dure depuis 26 ans. Les rebelles de l'UNITA ont attaqué le nord du pays faisant 9 morts parmi des civils.

Jeudi 28 février 2002 : Le bras droit de Jonas Savimbi, Antonio Dembo, 57 ans, a été désigné nouveau chef de l'UNITA.

Mercredi 6 mars 2002 : L'armée a demandé aux rebelles de l'UNITA de déposer ses armes alors que le mouvement rebelle multiplie ses attaques dans tout le pays.

Jeudi 14 mars 2002 : Le gouvernement a ordonné à l'armée de cesser ses offensives contre l'UNITA.

Jeudi 21 mars 2002 : L'armée angolaise a capturé 3 des principaux responsables du mouvement rebelle de l'UNITA.

Samedi 30 mars 2002 : Une attaque de l'UNITA, la plus meurtrière depuis la mort de leur chef Jonas Savimbi le 22 février dernier, a fait plus de 15 morts à Kabou.

Lundi 1er avril 2002 : Un accord de principe pour un cessez-le-feu a été conclu samedi entre le gouvernement et l'UNITA.

Vendredi 5 avril 2002 : Un accord de cessez-le-feu a été signé hier à Luanda entre le gouvernement angolais et les rebelles de l'UNITA, mettant fin à 27 ans de guerre civile qui a causé la mort de plus de 500 000 personnes, 4 millions de déplacés et ruiné un pays riche en pétrole et en diamants.

Samedi 6 avril 2002 : La commission mixte chargée de surveiller le respect du cessez-le-feu conclu jeudi entre le gouvernement et les rebelles de l'UNITA a pris ses fonctions hier à Luanda. Elle devra notamment se charger du désarmement des quelques 50 000 combattants de l'UNITA.

Vendredi 19 avril 2002 : Sur 55 000 combattants de l'UNITA, qui ont été rassemblés pour être désarmés, 5000 seront intégrés dans les rangs de l'armée nationale. Les 50 000 restants devront être réintégrés dans la vie civile.

Mercredi 19 juin 2002 : Ce pays est touché par "la plus grave crise humanitaire jamais enregistrée", selon l'ONU, qui demande une aide de 142 millions de dollars pour porter secours à 3 millions de personnes meurtries par 27 ans de guerre civile. Selon le porte-parole de l'ONU, l'Angola est le pays où l'on trouve le plus grand nombre au monde de personnes déplacées. 1 enfant meurt toutes les 3 minutes. 12 % des enfants âgés de moins de 5 ans sont touchés par la malnutrition et vivent dans des régions reculées. Le PAM a déjà réduit le nombre des rations alimentaires données aux populations suite à un manque de fonds.

Jeudi 4 juillet 2002 : Dans un rapport conjoint, la FAO et le PAM lancent un appel à l'aide internationale pour secourir 1 400 000 personnes qui souffrent de la famine. Leur situation alimentaire est jugée "critique". Le PAM note que d'ici octobre, si aucun don n'est fait par la communauté internationale, les stocks de vivres seront épuisés.

Vendredi 19 juillet 2002 : La Commission permanente du Conseil des Ministres a accepté la mise en place d'un programme visant à réinstaller dans leur région d'origine près de 550 000 victimes de la guerre. Ce projet nécessitera 90 millions de dollars. 350 000 familles des rebelles de l'UNITA sont également concernés par ce plan. ** Le ministre des affaires étrangères français Dominique de Villepin est arrivé hier à Luanda pour une visite de travail de 24 heures et a été reçu par le président Dos Santos.

Samedi 3 août 2002 : Selon l'APN (Aide Populaire de Norvège), 5 Angolais meurent ou sont grièvement blessés chaque jour après avoir marché sur une mine anti-personnel. L'Angola est le pays le plus miné du monde avec environ 15 à 18 millions de mines disséminées sur le territoire après une guerre civile de 27 ans. L'absence de cartes ou des cartes fausses gênent terriblement le travail des démineurs qui s'effectue très lentement. En 2 ans d'opérations de déminage, 265 621 m2 ont été nettoyés, selon le responsable de l'APN. Entre 1975 et avril 2002, les mines anti-personnel ont tué 500 000 personnes et en ont mutilé 100 000.





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