SOMMAIRE

BENIN, actualites, monde, archives, 2004, benin, president, mathieu, kerekou, trafic, enfants, esclaves, travail, plantation, nigeria, passeurs, parents,meilleure, education, visite, roi, mohamed, VI, maroc, nouveaux, accords, cooperation, adoption, premier, code, famille, interdiction, polygamie, abolition, levirat, coutume, veuve, mariage, frere, defunt, mari, emeutes, porto, novo, capitale, manifestation, vendeurs, essence, campagne, lutte, trafic, illegal, produits, petroliers, provenance, nigeria, reunion, pays, afrique, ouest, cotonou, ministres, sante, mortalite, infantile, malnutrition, ministre, enseignement, baisse, frais, scolarite, greve, paralysie, campus, greve, generale, mutisme, gouvernement, misere, peuple



LES ARCHIVES 2004 DU BENIN

 
Samedi 5 juin 2004 : Une vingtaine d'enfants, âgés de 8 à 18 ans, en partance pour le Nigeria où ils devaient travailler dans des plantations, ont été interceptés lors d'un contrôle de routine par la police. Les parents démunis confient, moyennant des sommes allant de 10 000 à 20 000 francs CFA (15 à 30 euros), leurs enfants à des "passeurs" qui prétendent leur donner une vie meilleure et assureur leur éducation. Ces enfants sont ensuite vendus à de grands exploitants, où ils sont réduis à l'esclavage, notamment dans des plantations de cacao et de canne à sucre au Cameroun, au Gabon, en Côte d'Ivoire et au Nigeria pour des sommes 10 fois supérieures. Selon plusieurs rapports de l'UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance), le Bénin est devenu la plaque tournante du trafic des enfants. Voir notre édition du 14 octobre 2003.

Mercredi 16 juin 2004 : Le roi Mohamed VI du Maroc a débuté mardi par ce pays une tournée en Afrique qui le conduira également au Cameroun, au Gabon, au Niger et au Sénégal, où il est attendu le 28 juin, date de la fin de son voyage. Il a rencontré le président Mathieu Kérékou, et visitera le siège de la Cour suprême en construction à Porto-Novo (environ 30 km à l'est de Cotonou), 2 bâtiments en partie financés par le Maroc à hauteur de 1,1 milliard de francs CFA (1,67 million d'euros). Mohammed VI et Mathieu Kérékou présideront également la cérémonie de signature de "nouveaux accords de coopération entre les 2 pays dans les domaines économiques et consulaires". C'est la première visite du roi du Maroc au Bénin depuis son accession au trône en juillet 1999.

Vendredi 18 juin 2004 : Les députés ont adopté le premier code de la famille qui interdit la polygamie. Selon le nouveau code conforme à la Constitution, "seul le mariage monogamique célébré par l'officier d'Etat civil a des effets légaux. Désormais, après le décès de l'époux polygame, seule la femme reconnue par l'officier civil pourra jouir de tous les droits de son mari défunt". Le nouveau code permet également à la femme mariée de garder son nom, auquel elle ajoute celui de son mari, alors que le texte invalidé l'obligeait à prendre le nom de son époux, auquel elle pouvait éventuellement ajouter son nom de jeune fille. La loi abolit également le lévirat, coutume selon laquelle une veuve était donnée en mariage au frère de son défunt mari.

Samedi 21 août 2004 : Des émeutes ont éclaté jeudi soir à Porto Novo la capitale administrative après que les forces de l'ordre aient réprimé par la force une manifestation de vendeurs d'essence qui protestaient contre une campagne de lutte contre le trafic illégal de produits pétroliers lancé par le gouvernement. 2 personnes ont été tuées par balles et plusieurs autres blessées. Aucun bilan officiel n'a été communiqué sur le nombre de victimes. L'armée s'est déployée dans toute la ville. Rappelons qu'au Bénin 60 % de l'essence provient de la fraude. 80 % des consommateurs se fournissent auprès des "stations de rue", et seulement 20 % s'approvisionnent auprès du circuit officiel de stations services (SONACOP, Société Nationale de Distribution des Produits Pétroliers, sur l'ensemble du territoire, et de rares succursales Total et Texaco). L'essence illicite, qui arrive frauduleusement du Nigeria voisin, est vendue, la majeure partie du temps, de 30 à 50 % moins chère par rapport au prix officiel affiché à la pompe.
 
Jeudi 23 septembre 2004 : Lors d'une réunion des pays de l'Afrique de l'ouest qui s'est ouverte mercredi à Cotonou la capitale, la ministre de la Santé publique, Docteur Yvette Céline Seignon Kandissounon, a indiqué mercredi que la malnutrition qui sévit dans le pays pourrait causé la mort de 18 000 enfants chaque année au cours des 9 prochaines années si la lutte contre la faim ne devient pas une priorité de la santé publique. Selon un rapport publié le mois dernier, la malnutrition représenterait 40 % de la mortalité infantile au Bénin.
 
Mercredi 20 octobre 2004 : Le pays est paralysé par une grève générale de 72 heures après l'échec des négociations entre le gouvernement et les syndicats du secteur public suivi par certains du privé portant sur une revalorisation des salaires.
Mercredi 3 novembre 2004 : Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Osséni Kémoko Bagnan, vient de "procéder à une baisse substantielle des frais de scolarité et de prestations universitaires" qui passe de 25 000 FCFA (au départ l'inscription était de 6 200 F CFA) à 15 000. Leur hausse avait entraîné le blocus de toutes les activités sur les campus.

Mercredi 10 novembre 2004 : Une grève de 72 heures a été décrétée à partir de mardi par la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) et la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI) pour dénoncer "le mutisme du gouvernement face aux misères du peuple". L'administration, les services de santé et d'éducation ont été très perturbés.




Retour Bénin

Retour sommaire

 

 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORREPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.