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LES ARCHIVES 2007 DE LA BIRMANIE


Jeudi 4 janvier 2007 : Selon le quotidien "The New Light of Myanmar", la junte militaire a libéré mercredi environ 3 000 prisonniers, à l'occasion du 59e anniversaire de l'indépendance du pays, le 4 janvier 1948, après plus de 120 années de colonisation britannique, rebaptisé "Myanmar" par la junte au pouvoir, ajoutant qu'aucun prisonnier important ne figurait parmi les détenus libérés. La junte a suspendu depuis plus d'un an les visites de prisons organisées par le CICR Comité international de la Croix-Rouge.
 
Mardi 9 janvier 2007 : Après l'amnistie accordée le 3 janvier 2007 à 2 831 prisonniers dont 40 prisonniers politiques, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a exhorté lundi 8 janvier 2007 les autorités à étendre cette mesure de clémence à "tous les prisonniers politiques du pays, dont Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991, responsable du principal parti d'opposition en Birmanie, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), qui milite pour le respect des droits de l'homme dans le pays, assignée à résidence à son domicile de Rangoon depuis mai 2003 et qui n'a pas reçu de personnes étrangères depuis mars 2004.

Jeudi 11 janvier 2007 : 5 membres du Groupe de la génération des étudiants de 1988, arrêtés en septembre 2006 et détenus depuis cette date sans mise en examen, ont été libérés dans la nuit de mercredi 10 à jeudi 11 janvier 2007 par la junte militaire intervenue après un appel en faveur des droits politiques en Birmanie, lancé lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des autres pays du Sud-est asiatique.

Samedi 13 janvier 2007 : En raison d’un vote négatif de la Chine et de la Fédération de Russie, 2 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, le projet de résolution présenté par les Etats-Unis et le Royaume-Uni sur la situation au Myanmar (Birmanie) a été rejeté. Ce texte adressait une série de demandes pressantes au Gouvernement du Myanmar pour qu’il mette fin notamment aux attaques de l’armée contre les civils et qu’il libère d'Aung San Suu Kyi (61 ans), Prix Nobel de la Paix 1991, assignée à résidence à Rangoon depuis 2003, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Ce projet de résolution, qui avait été rejeté par la Chine, la Fédération de Russie et l’Afrique du Sud, et fait l’objet de 3 abstentions (République du Congo, Qatar et Indonésie), avait recueilli 9 voix favorables (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Belgique, Ghana, Italie, Panama, Pérou, Slovaquie). Il visait à ce que le Gouvernement du Myanmar engage sans retard un dialogue politique de fond conduisant à une véritable transition vers la démocratie, et qu’il y associe tous les acteurs politiques, y compris les représentants des minorités nationales et les dirigeants politiques. Le Représentant chinois, Wang Guangya, a estimé que "la situation au Myanmar relève principalement des affaires internes d'un pays souverain. La situation actuelle ne constitue pas une menace à la paix et à la sécurité de la région". Son homologue sud-africain, Dumisani Kumalo, a estimé que l'adoption de la résolution aurait "compromis les bons offices du secrétaire général" de l'ONU, notamment les efforts de son adjoint chargé des affaires politiques, Ibrahim Gambari, afin d'obtenir des améliorations en Birmanie.

Mardi 13 février 2007 : L'Organisation des Femmes Karen (Karen Women's Organization, KWO) a publié lundi 12 février 2007 un rapport intitulé "Etat de Terreur", qui rapporte près de 4 000 cas d'abus, incluant le viol, le meurtre, la torture et le travail forcé, dans pas moins de 190 villages par des troupes de l'armée birmane. Pour l'Organisation des Femmes Karen, "le viol est et continue d'être utilisé comme méthode de torture pour intimider et humilier la population civile, notamment dans les Etats ethniques. Les femmes et enfants sont soumis au travail forcé et déplacés". KWO lance un cri d'alarme indiquant que les violences et les atrocités à l'encontre des femmes Karen se poursuivent et demande à la communauté internationale de faire pression sur le régime birman pour qu'elle obtienne un cessez-le-feu et un retrait de l'armée birmane de l'Etat ethnique de Karen, l'un des plus vaste de l'est de la Birmanie et le foyer du peuple Karen et d'autres groupes ethniques. L'Etat de Karen n'a jamais voulu conclure d'entente avec le gouvernement centrale. La junte militaire au pouvoir exerce dans cet Etat une répression sans précédent : travail, obligatoire, déplacements forcés, viols systématiques, tortures, exécutions extrajudiciaires, etc. Des centaines de milliers de Karen ont été déplacés au cours des 15 dernières années. Mark Farmaner, du groupe de pression britannique Burma Campaign, s'insurge : "Chaque jour des femmes sont violées, contraintes au travail forcé, torturées et tuées, mais l'ONU et la plupart des gouvernements n'ont aucun sens de l'urgence, qu'il faut faire quelque chose".

Mercredi 28 février 2007 : Un accord a été conclu lundi 26 février 2007 entre l'Organisation internationale du Travail (OIT) et le gouvernement du Myanmar (NDLR. Birmanie), pour une durée de 12 mois "prolongé si nécessaire par accord mutuel", sur l'établissement d'un mécanisme de plainte pour les victimes du travail forcé. Selon un communiqué de l'OIT publié à Genève en Suisse, "ce protocole d'entente stipule que les victimes présumées de travail forcé au Myanmar auront toute liberté de soumettre des plaintes à l'Officier de liaison de l'OIT à Rangoon. L'Officier de Liaison fera alors une évaluation préliminaire confidentielle de chaque plainte pour établir s'il s'agit d'un cas de travail forcé et, si tel est le cas, faire en sorte qu'il soit examiné par les autorités du Myanmar et que des mesures soient prises à l'encontre des responsables". Le protocole d'entente prévoit des garanties pour s'assurer qu'aucune mesure de représailles ne sera prise contre les plaignants. Il stipule aussi que l'Officier de liaison de l'OIT se verra accorder la possibilité de se déplacer librement au Myanmar afin de rencontrer les plaignants ou toute autre personne qu'il jugera appropriée.

Lundi 30 avril 2007 : A l'issue d'une visite à Rangoon du vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Kyaw Thu, le Myanmar (ex-Birmanie) et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont décidé, jeudi 26 avril 2007, de renouer leurs relations diplomatiques rompues en 1983 après un attentat sanglant commis à Rangoon lors de la visite du président sud-coréen Chun Doo-hwan et attribué à un commando nord-coréen.

Samedi 12 mai 2007 : 14 experts et groupes d'experts des Nations Unies en matière de droits de l'homme ont appelé jeudi 10 mai 2007 le gouvernement du Myanmar à libérer sans condition La chef de file du parti de l'opposition Ligue nationale pour la démocratie (NLD), Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, ainsi que tous les prisonniers politiques encore détenus. Les experts notent que le terme officiel fixé pour l'assignation à résidence de la Secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie prendra fin le 27 mai 2007. Aung San Suu Kyi, qui milite pour le respect des droits de l'homme dans le pays, est assignée à résidence à son domicile de Rangoon depuis mai 2003.

Jeudi 17 mai 2007 : 30 partisans de la Ligue nationale pour la Démocratie, menée par Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991, assignée à résidence à Rangoon depuis 2003, ont été arrêtés par la junte militaire au pouvoir, mardi 15 mai 2007 dans plusieurs quartiers de la capitale Rangoon, alors qu'ils se rendaient dans des lieux de culte bouddhistes pour prier en faveur de la libération de leur leader. Ces arrestations interviennent 24 heures après l'appel à sa libération lancé par 59 personnalités du monde entier, dont les anciens présidents américains Bill Clinton et George Herbert Walker Bush, père de l'actuel président. La LND avait largement remporté les élections législatives de 1990 mais n'a jamais pu accéder au pouvoir, détenu par des juntes militaires successives depuis 45 ans.

Lundi 21 mai 2007 :
Le quotidien "The New Light of Myanmar" a annoncé dans son édition de vendredi 18 mai 2007 que le gouvernement birman a nommé le général de corps d'armée Thein Sein, numéro 5 des forces armées de ce pays, au poste de Premier ministre par intérim, en remplacement du général Soe Win, premier ministre, à Singapour depuis le 3 mai 2007 pour un nouveau traitement médical. Il serait atteint de leucémie.

Mardi 22 mai 2007 :
Dans un communiqué publié lundi 21 mai 2007 à Genève en Suisse, la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Louise Arbour, a appelé le gouvernement du Myanmar (NDLR. Birmanie) à libérer sans conditions la Secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (opposition) Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991, ainsi que tous les prisonniers politiques encore détenus. Louise Arbour a précisé : "Daw Aung San Suu Kyi est assignée à résidence depuis 4 ans. Elle a passé 11 des 17 dernières années en détention" ajoutant qu'il y a près d'un millier de prisonniers politiques recensés dans les prisons et les camps de travail au Myanmar. La libération de ces prisonniers permettrait au gouvernement de "montrer qu'il est prêt à respecter les normes universellement établies en matière de droits de l'homme". Elle "faciliterait aussi le dialogue national".

Samedi 26 mai 2007 : La junte militaire a prolongé vendredi 25 mai 2007 pour un an l'ordre d'assignation à résidence de la présidente de la Ligue nationale pour la démocratie (opposition), et Prix Nobel de la Paix 1991, Aung San Suu Kyi, 61 ans, malgré la mobilisation de la communauté internationale demandant "sa libération immédiate". La Ligue nationale pour la démocratie avait remporté les élections législatives de 1990 à une écrasante majorité, mais le parti n'a jamais pu accéder au pouvoir, détenu par des juntes successives depuis 1962.

Lundi 28 mai 2007 : Des centaines de membres et partisans de la Ligue Nationale pour la démocratie (LND, opposition) ont manifesté dimanche 27 mai 2007 à Rangoon, à l'occasion du 17e anniversaire de la victoire de son parti aux élections de 1990 dont les résultats ont été rejetés par la junte militaire, demandant la libération de leur leader, Prix Nobel de la Paix 1991, Aung San Suu Kyi, dont la junte militaire a prolongé vendredi 25 mai 2007 pour un an l'ordre d'assignation à résidence.

Mercredi 20 juin 2007 : Plusieurs centaine de partisans de la cheffe de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991, se sont rassemblés mardi 19 juin autour du siège du parti, à Rangoon, la capitale, pour demander sa libération. Aung San Suu Kyi a célébré ses 62 ans à son domicile, assignée à résidence par la junte depuis le 30 mai 2003. La junte militaire avait prolongé vendredi 25 mai 2007 pour un an l'ordre d'assignation à résidence.

Mardi 3 juillet 2007 : Phyu Phyu Thin, 35 ans, militante engagée dans la lutte contre le sida, et membre du principal parti d'opposition du pays, la Ligue nationale pour la démocratie d'Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991, dont la junte militaire a prolongé vendredi 25 mai 2007 pour un an l'ordre d'assignation à résidence, a été libérée lundi 2 juillet 2007. Elle avait été arrêtée le 31 mai 2007 et placée en détention depuis cette date dans un centre de police.




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