SOMMAIRE

Chili,
Amérique, sud,archives, 2006, dictature, militaire, augusto, pinochet, chili, juge, juan, guzman, operation, condor, programme, elimination, opposants, politiques, parti, communiste, chilien, augusto, pinochet, dina, direccion, inteligencia, nacional, levee, immunite, manuel, contreras, disparition, miguel, angel, sandoval, membre, extreme-gauche, cepal, 39 millions, analphabetes, amerique, latine, caraibes, affaire, comptes, bancaires, banque, riggs, corruption, detournement, fonds




LES ARCHIVES DU CHILI ANNEE 2006


Jeudi 12 janvier 2006 : L'ancien dictateur, Augusto Pinochet, 90 ans, assigné à résidence depuis le 23 novembre 2005, a été libéré mercredi après le versement d'une caution de 19 000 dollars. La Cour suprême a en effet approuvé sa mise en liberté conditionnelle.
 
Lundi 16 janvier 2006 : Le second tour de l'élection présidentielle s'est tenue dimanche. Après le dépouillement de plus de 65 % des bulletins, la socialiste Michelle Bachelet, candidate de la "Concertation Démocratique", ancienne ministre de la Défense, a remporté le scrutin avec 53,2 % contre 46,7 % à son adversaire, l'homme d'affaires Sébastian Pinera, 56 ans, candidat de la Rénovation nationale (droite). Lors du premier tour de scrutin du 11 décembre 2005, Michelle Bachelet était arrivée en tête avec 45,9 % des voix contre 25,4 % pour son rival. Elle devient ainsi la première femme à accèder à ce poste.
 
Samedi 21 janvier 2006 : La cour d'appel de Santiago a levé vendredi l'immunité de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990, dans 59 affaires (36 enlèvements et 23 cas de torture) à la Villa Grimaldi, un ancien centre de détention situé dans la banlieue sud de la capitale, "une des pires maisons de torture de Santiago" selon le juge Alejandro Solis, qui avait demandé la levée de l'immunité d'Augusto Pinochet. La Cour suprême doit maintenant confirmer cette décision pour que l'ancien dictateur puisse être jugé. Augusto Pinochet s'est déjà vu retirer son immunité d'ancien président dans 3 autres affaires, 2 affaires de violations des droits de l'homme et une affaire de corruption et de fraude fiscale. La Cour suprême a jusqu'à présent empêché tout procès, pour raisons de santé.
 
Mardi 24 janvier 2006 : Lucia Hiriart, épouse de l'ancien dictateur Augusto Pinochet et ses 4 fils ont été inculpés lundi par le juge Carlos Cerda pour fraude fiscale estimée à 8 millions de dollars dans le cadre de l'affaire des comptes secrets ouverts par l'ancien général et son entourage à l'étranger.
Lundi 30 janvier 2006 : Lucia Hiriart, fille de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, qui arrivait des Etats-Unis où elle s'était enfuie après son inculpation pour fraude fiscale, a été arrêtée à l'aéroport de Santiago. Voir notre édition du samedi 28 janvier 2006.
 
Mardi 31 janvier 2006 : Lucia Hiriart, 64 ans, fille de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, arrêtée ce week-end à l'aéroport de Santiago, a été libérée contre le versement d'une caution de 6 000 dollars. Elle avait fui le Chili vers les Etats-Unis le 25 janvier 2006 pour y demander l'asile politique mais avait renoncé à le faire. Lucia Hiriart avait été inculpée avec sa mère et ses 3 frères pour fraude fiscale estimée à 8 millions de dollars dans le cadre de l'affaire des comptes secrets ouverts par l'ancien général et son entourage à l'étranger. Voir notre édition du samedi 28 janvier 2006.
 
Samedi 11 mars 2006 : Michelle Bachelet, présidente du Chili le 15 Janvier 2006, devenant ainsi la première femme à exercer ce poste dans ce pays, va être investie samedi 11 mars 2006 dans ses fonctions au cours d'une cérémonie officielle qui rassemblera de nombreuses personnalités internationales.
 
Mardi 14 mars 2006 : La présidente Michelle Bachelet, investie dans ses fonctions samedi 11 mars 2006, a annoncé lundi que les personnes âgées de plus de 60 ans seraient soignées gratuitement dans les hôpitaux publics à partir de mardi.
Vendredi 19 mai 2006 : La Cour suprême a accordé jeudi 18 mai 2006 la liberté provisoire à l'ancien président péruvien Alberto Fujimori, 67 ans, au pouvoir au Pérou de 1990 à 2002, après le versement d'une caution de 2 800 dollars. Arrivé le dimanche 6 novembre 2005 à Santiago au Chili, en provenance du Japon, où il était en exil depuis l'an 2000 après avoir fui son pays, l'ancien président péruvien avait été arrêté dès son atterrissage. Le Pérou avait demandé au Chili de placer l'ancien président en détention préventive en vue d'une extradition. Alberto Fujimori est poursuivi pour corruption et inculpé de 21 chefs d'accusation de corruption ou de violation des droits de l'homme. La Cour suprême chilienne avait refusé à plusieurs reprises sa mise en liberté sous caution.
 
Jeudi 25 mai 2006 : Après 10 ans de procédure, Paul Schaefer, 84 ans, a été condamné hier à 20 ans de prison pour viol et abus de mineur pour des actes commis entre 1993 et 1997. En 1961, cet ancien caporal chef de l'armée allemande (Wehrmacht) pendant la Seconde Guerre Mondiale, reconverti en pasteur d'une secte évangélique, poursuivi en Allemagne pour "violences sexuelles sur mineur", fuit au Chili pour y fonder la Société d'éducation et de bienfaisance Dignidad, surnommée Colonia Dignidad, pour les victimes d'un tremblement de terre dans la région de Concepcion (sud). Lorsque le général Augusto Pinochet instaure la dictature militaire au Chili le 11 septembre 1973, Paul Schaefer s’allie à la police politique, la DINA (Direction national du renseignement, police secrète), et fait de la Colonie l’un des centres de tortures les plus durs et les plus secrets du Chili. Les opposants condamnés à mort par la DINA sont envoyés à la Colonie qui sert également de camp d’entraînement militaire et de centre de contre-espionnage. Plusieurs réfugiés politiques et des anciens policiers ont témoigné des tortures pratiquées, parfois par Schaefer lui-même, et de meurtres d’opposants. Le nombre de cas avérés de personnes disparues, ayant été vues pour la dernière fois à Colonia Dignidad serait à ce jour de 132. Plus de détails : Colonia Dignidad : Gourou tortionnaire et pédophile
 
Samedi 27 mai 2006 : Après une tournée au Brésil du mercredi 24 au vendredi 26 mai 2006, le président français, Jacques Chirac, est arrivé vendredi pour une visite de 24 heures à Santiago, la capitale, la première d'un président français depuis la venue du général de Gaulle en 1964. Il a été reçu par la présidente Michelle Bachelet. Accompagné d'une délégation de 5 ministres (Affaires étrangères, Défense, Economie, Education, Industrie) et d'une vingtaine de grands patrons (notamment Alstom, Saint-Gobain, Areva, Suez, Thales), le président français espère renforcer les échanges commerciaux entre les 2 pays. La France qui y compte 130 entreprises et entretient des échanges commerciaux de 1,6 millions d'euros, n'est toutefois que le 10ème fournisseur et 9e client du Chili, où elle ne détient que 2,3 % des parts de marchés.
 
Mercredi 31 mai 2006 : Plusieurs milliers d'étudiants sont descendus mardi 30 mai 2006 dans les rues de la capitale Santiago pour demander une amélioration de leurs conditions avec entre autres la gratuité des transports et des examens d'entrée, davantage d'enseignants et une remise à neuf des bâtiments scolaires. La police est intervenue à coups de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Les étudiants occupent depuis presque 15 jours les universités pour dénoncer le peu de moyens que le gouvernement accorde à l'éducation nationale.
Mercredi 19 juillet 2006 : L'ancien dictateur Augusto Pinochet, 90 ans, va être de nouveau poursuivi pour son rôle dans le meurtre d'opposants dans le cadre de l'enquête sur la "Caravane de la mort", escadron de la mort qui a été mis en place pour éliminer tous les opposants à la dictature. La Cour suprême a en effet donné un avis favorable lundi 17 juillet 2006. Il sera cette fois poursuivi pour le meurtre de 2 anciens collaborateurs personnels de Salvador Allende, président socialiste, déchu 11 septembre 1973, après le coup d'Etat d'Augusto Pinochet, Wagner Salinas et Francisco Lara, dont les corps avaient été abandonnés après avoir été fusillés, ne figuraient pas dans la liste des victimes de la Caravane de la mort lors des premières poursuites classées sans suite.
 
Jeudi 10 août 2006 : Le quotidien "La Nacion" a rapporté dans son édition du mardi 8 août 2006 que la Cour suprême du Pérou avait demandé au juge chilien Orlando Alvarez "de prendre es mesures nécessaires afin de clore rapidement la procédure" d'extradition de l'ancien président péruvien Alberto Fujimori, au pouvoir de 1990 à 2002. Arrivé le dimanche 6 novembre 2005 à Santiago au Chili, en provenance du Japon, où il s'était exilé en 2000 après avoir fui son pays, l'ancien président avait été arrêté dès son atterrissage. Le Pérou avait demandé au Chili de placer Alberto Fujimori en détention préventive en vue d'une extradition. Alberto Fujimori est poursuivi pour corruption et inculpé de 21 chefs d'accusation de corruption ou de violation des droits de l'homme. La Cour suprême avait accordé jeudi 18 mai 2006 la liberté provisoire à l'ancien président péruvien Alberto Fujimori, après le versement d'une caution de 2 800 dollars.
 
Samedi 19 août 2006 : La cour suprême a levé l'immunité de l'ancien dictateur, Augusto Pinochet, âgé de 90 ans, soupçonné de fraude fiscale. Il est accusé d'avoir détourné des millions de dollars de fonds publics qui auraient été déposés sur des comptes bancaires secrets à l'extérieur du Chili.
 
Mardi 5 septembre 2006 : La présidente socialiste du Chili, Michelle Bachelet, pédiatre de formation, au cours d'une tournée dans la ville de Salamanque, s'est dite favorable à la distribution de la "pilule du lendemain" aux adolescentes de plus de 14 ans. L'Eglise catholique et la droite ont exprimé leur opposition.
 
Jeudi 7 septembre 2006 : Wu Bangguo, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine (parlement), est arrivé mardi 5 septembre 2006 à Santiago la capitale pour une visite officielle de 3 jours au cours de laquelle il doit rencontrer la présidente de la République, Michelle Bachelet et les représentants du parlement, dans le but de développer et améliorer les relations entre les 2 pays. La Chine et le Chili ont établi des relations diplomatiques en 1970.
 
Mercredi 27 septembre 2006: Le pays a été entièrement paralysé mardi 26 septembre 2006 par une grève à l'appel des syndicats de professeurs et de fonctionnaires, soutenus par les étudiants, qui réclament des augmentations de salaire, malgré l'interdiction faite par les autorités de s'approcher du Palais présidentiel. Un millier de policiers ont été déployés pour éviter tout débordement.
 
Mercredi 13 septembre 2006 : Des violences ont éclaté dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 septembre 2006 dans plusieurs villes du pays à l'occasion de l'anniversaire du coup d'Etat du 11 septembre 1973 du général Augusto Pinochet, qui a renversé le président Salvador Allende. Une cinquantaine de personnes aurait été blessée selon un bilan officiel. Plusieurs magasins ont été pillés. Une école et une agence bancaire ont été incendiées à Santiago. ** La Cour suprême a levé vendredi 8 septembre 2006 l'immunité de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, âgé de 90 ans, dans le cadre de 59 actes d'enlèvements et de tortures commis à la Villa Grimaldi, le plus connu des centres de détentions pendant la dictature d'Augusto Pinochet de 1973 à 1990.
 
Jeudi 19 octobre 2006 : Interrogé par le juge fédéral Alejandro Solis, à son domicile à Santiago pour son implication dans l'affaire de la Villa Grimaldi, pour 23 cas de torture de prisonniers politiques et 36 cas de disparition de personnes détenues dans ce centre de détention, l'ancien dictateur, Augusto Pinochet, 90 ans, assigné à résidence depuis le 23 novembre 2005, a démenti mercredi toute implication dans cette affaire. La cour d'appel de Santiago avait levé le 8 septembre 2006 l'immunité de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990, dans 59 affaires (36 enlèvements et 23 cas de torture) à la Villa Grimaldi, un ancien centre de détention situé dans la banlieue sud de la capitale, "une des pires maisons de torture de Santiago" selon le juge Alejandro Solis, qui avait demandé la levée de l'immunité d'Augusto Pinochet. Augusto Pinochet s'est déjà vu retirer son immunité d'ancien président dans 3 autres affaires, 2 affaires de violations des droits de l'homme et une affaire de corruption et de fraude fiscale. La Cour suprême a jusqu'à présent empêché tout procès, pour raisons de santé.
Jeudi 26 octobre 2006 : Le ministre des Affaires étrangères Alejandro Foxley a confirmé mercredi 25 octobre 2006 des informations parues dans la presse selon lesquelles l'ancien dictateur Augusto Pinochet est soupçonné d'avoir caché dans une banque de Hong Kong des lingots d'or pour une valeur de 100 à 160 millions de dollars. Le ministre a indiqué que ce sont les autorités chinoises qui l'ont informé de l'existence de ces lingots. Ajoutant qu'il ne s'agissait "pas encore d'une information officielle", mais "c'est une information qui pour le moins mérite d'être prise au sérieux par les tribunaux", soulignant que des "photocopies de documents" en accréditaient la véracité.
 
Samedi 28 octobre 2006 : Le juge Alejandro Solis a ordonné vendredi 27 octobre 2006 le placement en résidence surveillée de l'ancien président Augusto Pinochet dans le cadre de l'affaire de la Villa Grimaldi portant sur 36 cas d'enlèvement, 23 cas de torture et un meurtre commis par la police secrète de l'ancien dictature dans ce centre de détention politique où des milliers de personnes ont été torturées.
 
Mardi 31 octobre 2006 : L'ex-dictateur Augusto Pinochet, qui fêtera ses 91 ans le 25 novembre 2006, a été placé lundi 30 octobre 2006 en état d'arrestation avec assignation à résidence dans le cadre de l'affaire de la Villa Grimaldi, une prison secrète du régime militaire, portant sur 36 cas d'enlèvement, 23 cas de torture et un meurtre commis par la police secrète de l'ancien dictature dans ce centre de détention politique où au 4 500 prisonniers politiques ont été torturée.
 
Vendredi 10 novembre 2006 : La Cour d'appel de Santiago s'est prononcée mercredi 8 novembre 2006, par 13 voix pour, et 8 contre, pour la levée de l'immunité judiciaire de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, 90 ans, au pouvoir de 1973 à 1990, pour une affaire de disparition d'un prêtre catholique espagnol Antonio Llido Mengual en septembre 1974. La cour d'appel de Santiago avait levé le 8 septembre 2006 l'immunité de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990, dans 59 affaires (36 enlèvements et 23 cas de torture) à la Villa Grimaldi, un ancien centre de détention situé dans la banlieue sud de la capitale, "une des pires maisons de torture de Santiago" selon le juge Alejandro Solis, qui avait demandé la levée de l'immunité de l'ancien dictateur. Augusto Pinochet s'est déjà vu retirer son immunité d'ancien président dans 3 autres affaires, 2 affaires de violations des droits de l'homme et une affaire de corruption et de fraude fiscale. La Cour suprême a jusqu'à présent empêché tout procès, pour raisons de santé.
Lundi 27 novembre 2006 : Lors d'un rassemblement de ses partisans, qui a eu lieu devant sa résidence à Santiago pour célébrer son 91ème anniversaire, l'ancien dictateur, Augusto Pinochet, a indiqué, dans une déclaration lue par sa femme, qu'il était prêt à assumer l'entière responsabilité pour ce qui s'est passé durant les 17 années de son régime. ** Les ministres des Affaires étrangères de la Communauté des Nations de l'Amérique du Sud (CSN), qui regroupe l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Equateur, la Guyana, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, l'Uruguay et le Venezuela, ont décidé vendredi 24 novembre 2006 d'éliminer les visas touristes au sein de ses 12 pays membres, autorisant autorise les citoyens de ces pays à entrer dans tout pays membre de la CSN pour 90 jours avec un seul document d'identité. Ils leur est juste demandé de satisfaire les conditions d'hygiène, douanière et tarifaire lorsqu'ils traverseront les frontières. En 2003, la Corée du Sud avait importé environ 200 000 tonnes de boeuf américain, soit plus de deux tiers du total de ses importations de boeuf.
Mercredi 29 novembre 2006 : Un juge a décidé lundi 27 novembre d'assigner à résidence l'ancien dictateur Augusto Pinochet, qui a fêté le 25 novembre 2006 ses 91 ans, dans le cadre de l'affaire de la "Caravane de la mort", escadron de la mort qui a été mis en place pour éliminer tous les opposants à la dictature.
 
Lundi 4 décembre 2006 : L'ancien dictateur, Augusto Pinochet, qui vient de fêter ses 91 ans, a été victime d'une crise cardiaque dimanche 3 décembre 2006 et hospitalisé dans un état grave à l'hôpital militaire de Santiago où il a reçu l'extrême-onction. Un juge avait décidé lundi 27 novembre d'assigner à résidence l'ancien dictateur Augusto Pinochet, qui a fêté le 25 novembre 2006 ses 91 ans, dans le cadre de l'affaire de la "Caravane de la mort", escadron de la mort qui a été mis en place pour éliminer tous les opposants à la dictature.
Mardi 5 décembre 2006 : En raison de la gravité de l'état de santé de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, placé en unité de soins intensifs après un infarctus dimanche 3 décembre 2006, la justice a décidé de le libérer sous caution. L'ex-dictateur était assigné à résidence depuis une semaine pour les crimes de la "Caravane de la mort", escadron de la mort qui a été mis en place pour éliminer tous les opposants à la dictature. Sa caution a été fixée à 1 800 dollars. Pour les avocats des parties civiles, la famille du général Pinochet exagère son état de santé.
Jeudi 7 décembre 2006 : L'ancien dictateur, Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990, victime d'un infarctus dimanche 3 décembre 2006 et qui a subi une délicate opération cardiaque "aurait surmonté la phase critique et serait dans un état satisfaisant", selon ses médecins. Le journaliste vedette de la télévision chilienne Alejandro Guillier ont mis en doute la gravité de l'état de santé du général, expliquant que toute cette dramatisation visait à le faire échapper aux poursuites judiciaires. Augusto Pinochet, assigné à résidence depuis le 27 novembre 2006 pour les crimes de la "Caravane de la mort", escadron de la mort qui a été mis en place pour éliminer tous les opposants à la dictature, avait été libéré lundi 4 décembre 2006 sous paiement d'une caution de 1 800 dollars, à la suite de son "état critique".
 
Samedi 9 décembre 2006 : Les médecins de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, hospitalisé dans un état critique dimanche 3 décembre 2006 à la suite d'un infarctus, ont indiqué que ce dernier a quitté l'unité de soins intensifs de l'hôpital militaire de Santiago, et que son état est jugé "satisfaisant". Le journaliste vedette de la télévision chilienne Alejandro Guillier ont mis en doute la gravité de l'état de santé du général, expliquant que toute cette dramatisation visait à le faire échapper aux poursuites judiciaires. Augusto Pinochet, assigné à résidence depuis le 27 novembre 2006 pour les crimes de la "Caravane de la mort", escadron de la mort qui a été mis en place pour éliminer tous les opposants à la dictature, avait été libéré lundi 4 décembre 2006 sous paiement d'une caution de 1 800 dollars, à la suite de son "état critique".
 
Lundi 11 décembre 2006 : L'ancien dictateur, Augusto Pinochet, 91 ans, arrivé au pouvoir en 1973 (où il resta jusqu'en 1990), grâce à l'aide de la CIA qui l'a activement soutenu dans son coup d'Etat du 11 septembre 1973, contre le président socialiste, Salvador Allende, est mort dimanche 10 décembre 2006 de complications cardiaques après l'aggravation soudaine de son état. Alors que 2 000 partisans de l'ancien président, se réunissaient à l'entrée de l'hôpital de Santiago, saluant leur "héros national", près de 1 000 opposants se sont rassemblées sur la Place d'Italie à proximité du centre de Santiago, pour fêter la mort de l'ancien dictateur. Pendant les 17 ans de sa dictature , au moins 3 000 assassinats politiques et un millier de disparitions ont eu lieu. Malgré les centaines de plaintes déposées contre lui, il n'a jamais été traduit en justice en raison de son état de santé.
 
Mardi 12 décembre 2006 : Après la mort, dimanche 10 décembre 2006, de l'ancien dictateur, Augusto Pinochet, 91 ans, arrivé au pouvoir après un coup d'Etat qui a destitué le président socialiste, Salvador Allende, le 11 septembre 1973, la présidente Michelle Bachelet, dont le père a été torturé sous la dictature d'Augusto Pinochet, a concédé les honneurs militaires à l’ancien commandant en chef des armées, mais refusé d’organiser des funérailles nationales. De violentes manifestations se sont déroulées dimanche 10 décembre 2006 dans la capitale Santiago entre partisans et opposants de l’ancien dictateur.
 
Mercredi 13 décembre 2006 : La ministre de la Défense, Vivianne Blanlot, a été huée mardi 12 décembre 2006 par les quelque 5 000 partisans de l'ancien dictateur, Augusto Pinochet, mort le dimanche 10 décembre 2006, qui assistaient aux honneurs militaires qui lui ont été rendus dans la capitale Santiago et qui n'ont pas apprécié que des obsèques nationales ne fussent pas organisées. 60 000 "admirateurs" ou nostalgiques d'Augusto Pinochet ont défilé devant son cercueil exposé à l'Ecole militaire.
 
Samedi 16 décembre 2006 : A la demande de la président, Michelle Bachelet, le capitaine Augusto Pinochet Molina, petit-fils de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, décédé dimanche 10 décembre 2006 à Santiago après un infarctus, a été exclu de l'armée mercredi 13 décembre 2006. Lors des obsèques du général Pinochet mardi 12 décembre 2006 à Santiago, le capitaine avait justifié le coup d'Etat militaire dirigé il y a 33 ans par son grand-père. Il avait également critiqué les juges qui enquêtent sur les crimes de la dictature, estimant qu'ils étaient "plus en quête de renommée que de justice".
 
Mardi 26 décembre 2006 : Le testament, un document de 5 pages, tapé sur un ordinateur, de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, décédé le 10 décembre 2006 de complications cardiaques après l'aggravation soudaine de son état à la suite d'un infarctus, a été rendu public lundi 25 décembre 2006 par la Fondation Augusto Pinochet. Le général Pinochet, qui a renversé le 11 septembre 1973 le président socialiste Salvador Allende, affirme : "En toute sincérité, je déclare être fier de l'énorme action qu'il a fallu entreprendre pour empêcher le marxisme-léninisme de prendre tout le pouvoir". L'ancien général souligne qu'il sera difficile de comprendre "le comment et le pourquoi" des morts et disparitions survenues durant le régime, assurant qu'"il n'y a pas eu de plan institutionnel pour cela". Pour conclure : "Les conflits graves sont et seront toujours ainsi : la source d'abus et d'exagérations".




Retour Chili

Retour sommaire



 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORREPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.