LES ARCHIVES 2004 DE LA COREE DU
NORD
- Samedi 3 janvier 2004 : Pyongyang
a autorisé vendredi une délégation
américaine composée entre autres d'un
expert nucléaire, 2 conseillers en
politique étrangère du Sénat et un
ancien responsable du Département
d'Etat, à venir visiter entre le 6 et le
10 janvier prochain le complexe
nucléaire de Yongbyon accusé par
Washington de fabriquer du plutonium à
des fins militaires. Rappelons que les
inspecteurs de l'ONU avaient été
expulsés le 31 décembre 2002 du pays
par les autorités qui annoncèrent
débuter le retraitement de quelque 8 000
barres de combustible nucléaire qui
pourraient être utilisées à des fins
militaires selon des experts américains.
(Voir notre édition du 3
octobre 2003).
Mercredi
7 janvier 2004 : Selon l'agence officielle KCNA (Korean Central News
Agency), la Corée du Nord "est prête à
s'abstenir de procéder à des tests et à la
production d'armes atomiques et même à stopper
l'activité de son industrie nucléaire civile à
des fins pacifiques comme premières mesures d'un
ensemble en vue d'une solution". En
contrepartie elle demande à Washington la levée
des sanctions américaines prises dès le début
de la crise.
Lundi
12 janvier 2004 : Une délégation
américaine, qui n'avait pas le soutien officiel
de la Maison Blanche, a pu visiter le complexe
nucléaire de Yongbyon, soupçonné par
Washington d'enrichir du plutonium. Pyongyang a
déclaré à l'issue de cette visite : "nous
avons pu montrer aux délégués américains
notre force de dissuasion nucléaire".
Après l'annonce par Pyongyang d'arrêter de
tester et fabriquer des armes atomiques, le
secrétaire d'état américain Colin Powell
s'était félicité de cette décision appelant
la Corée du Nord à suivre le chemin de la Libye
en renonçant purement et simplement à toute
arme de destruction massive. A cela, les
autorités nord-coréennes ont retorqué :
"M. Powell est un imbécile profondément
ignorant de la politique indépendante de la
République Populaire et Démocratique de
Corée".
- Lundi 9 février 2004 : Selon
le journal japonais du dimanche
"Mainichi", Pyongyang a
annoncé qu'elle "conserverait un
minimum de dissuasion nucléaire tant que
ses relations diplomatiques avec
Washington ne seraient pas
normalisées".
- Vendredi 12 mars 2004 : La
directrice de l'UNICEF,
agence de l'ONU pour l'enfance, Carol
Bellamy, va effectuer samedi une visite
de 3 jours dans ce pays où sévit une
grave famine qui touche 1,5 millions de
personnes.
Mardi
16 mars 2004 : Les autorités
nord-coréennes n'ont réagi que lundi à la
procédure de destitution prononcée à
l'encontre du président sud coréen Roh Moo Huyn
déclarant que cet "acte constitue une
rébellion politique" et "une insulte
pour le peuple de la Corée du Sud".
Pyongyang a accusé les Etats-Unis
"davoir orchestré cette procédure de
destitution".
Samedi
27 mars 2004 : Les autorités nord
coréennes ont critiqué la résolution
présentée par l'Union européenne devant la
Commission des droits de l'homme de l'ONU à
Genève qui dénonce labus continu des
droits de la personne en Corée du Nord. Ahn
Myeong-hoon, conseiller nord-coréen du
ministère des Affaires étrangères a qualifié
les pays européens
"dhypocritiques", rappelant que
lattaque militaire conduite par les
Etats-Unis contre lIrak et le massacre des
civils représentent les violations les plus
sérieuses des droits de lHomme.
- Vendredi 23 avril 2004 : Selon
la chaîne sud-coréenne d'informations
par câble YTN, 2 trains transportant des
hydrocarbures sont entrés en collision
jeudi à Ryongchon, à la frontière avec
la Chine, provoquant une gigantesque
explosion. 9 heures après le passage du
train du chef de l'Etat Kim Jung II qui
revenait d'un voyage en Chine. Il y
aurait au moins 3 000 morts et blessés.
Yang Jong-hwa, porte-parole du ministère
sud-coréen de l'Unification, chargé des
relations avec le Nord, a déclaré
qu'elle ne pouvait pas confirmer les
informations. Le ministère de la
Défense n'a pas fait non plus de
commentaires.
Samedi
24 avril 2004 : Pyongyang a déclaré
vendredi à l'ambassadeur britannique en Corée
du Nord, David Slinn, ainsi qu'à plusieurs
émissaires européens stationnés dans la
capitale que la catastrophe ferroviaire de jeudi
à Ryongchon, près de la frontière chinoise,
où 2 trains transportant des explosifs, de la
dynamite et des munitions ont explosé, avait
fait plusieurs centaines de morts et des milliers
de blessés. L'explosion a tout rasé sur un
rayon de 500 mètres. Fait exceptionnel : les
autorités nord-coréennes ont officiellement
réclamé l'aide de la communauté
internationale. Selon les Nations Unies, des
représentants de l'ONU, de la Croix-Rouge
internationale et d'autres organisations
humanitaires doivent se rendre sur place samedi
pour évaluer les besoins. Le porte-parole de la
Croix-Rouge à Pékin, John Sparrow, a déclaré
qu'au moins 54 personnes avaient trouvé la mort
et qu'il y avait au moins 1 249 blessés ajoutant
que ces chiffres étaient provisoires. Des
responsables de la branche nord-coréenne de la
Croix-Rouge ont fait état de 1 850 habitations
détruites et 6 350 endommagées. Ryongchon,
ville industrielle située à 150 km au nord de
Pyongyang, compte 130 000 habitants. L'Union
Européenne a débloqué 200 000 euros pour
fournir une aide médicale et des abris
temporaires aux victimes. L'explosion serait
survenue 9 heures après le passage par Ryongchon
du train ramenant Kim Jong Il à Pyongyang après
un déplacement discret en Chine de lundi à
mercredi. Le ministre sud-coréen de
l'Unification Jeong Se-hyun, a néanmoins
écarté l'hypothèse d'un attentat.
Lundi
26 avril 2004 : La Croix Rouge a indiqué
que le bilan de la catastrophe, due à un
court-circuit qui a fait exploser des wagons de
nitrate d'ammonium et d'hydrocarbures, est de 161
morts et 1 300 blessés. 2 000 logements ont
été partiellement ou totalement détruits par
l'explosion. 30 000 personnes seraient
"affectées", soit physiquement soit
parce qu'elles sont sans abri, avaient anoncé
samedi des responsables nord-coréens à l'agence
officielle chinoise Chine nouvelle. Une équipe
de travailleurs humanitaires étrangers a été
dépêchée sur les lieux de la catastrophe par
les autorités mais n'a pas été autorisée à y
rester plus de quelques heures. Elle n'a pas
été conduite à l'hôpital de la ville voisine
de Sinuiju, où 357 des 1 300 blessés, les plus
grièvement atteints, ont été transportés,
selon un membre de la Croix-Rouge.
Mardi
27 avril 2004 : Le secrétaire d'Etat
américain Colin Powell, a annoncé lundi à
Washington que les Etats-Unis étaient prêts à
fournir une aide humanitaire à la Corée du Nord
sans en préciser ni le montant ni les
modalités, après la collision qui s'est
produite jeudi près de la gare de Ryongchon
entre 2 trains transportant des hydrocarbures et
des produits explosifs. Selon l'agence officielle
nord-coréenne KCNA (Korean
Central News Agency) l'explosion a fait environ
150 morts et 1 300 blessés. La Croix-Rouge à
Pékin avait fait état dimanche d'un bilan de
161 morts. 40 % de la ville de Rhongchon aurait
été détruite.
Mercredi
28 avril 2004 : Selon l'agence de presse KCNA (Korean
Central News Agency), les autorités
nord-coréennes ont estimé les dégâts
matériels causés par l'explosion de 2 trains
jeudi à Ryongchon à environ 300 millions
d'euros. Plus de 3 000 bâtiments publics,
commerciaux et industirels ont été entièrement
détruits.
- Vendredi 7 mai 2004 : Selon
le journal sud coréen JoongAng, qui cite
des sources sud-coréennes diplomatiques
et de la Défense, la Corée du Nord
s'apprête à tester des moteurs capables
de propulser des missiles balistiques de
longue portée, jusqu'à 6 000 km, qui
pourraient frapper les Etats-Unis,
notamment les îles de Hawaï, l'Alaska
voire les limites occidentales du
territoire américain.
Lundi
17 mai 2004 : Pyongyang a accusé samedi
Washington de "faire obstruction" aux
négociations sur le programme nucléaire
nord-coréen et a menacé de renforcer son
arsenal nucléaire si les Etats-Unis refusaient
de faire des concessions. Pyongyang souhaite en
effet des compensations sous forme d'aide et des
garanties en matière de sécurité dans le cas
où elle renonce à son programme nucléaire.
Lundi
24 mai 2004 : Le Premier ministre
japonais, Junichiro Koizumi, est arrivé samedi
à Pyongyang pour une visite de 24 heures où il
a rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong
Il. Leurs discussions ont essentiellement porté
sur lenlèvement, par la Corée du Nord, de
13 Japonais qui devaient servir d'informateurs
dans les années 70 et 80, et sur le programme
nucléaire de Pyongyang. Junichiro Koizumi a
promis aussi une assistance alimentaire de 250
000 tonnes de riz à la Corée du Nord ainsi
quune aide médicale de 10 millions de
dollars. Cette assistance sera fournie dici
juillet 2004 via une organisation internationale.
Jeudi
27 mai 2004 : Des délégations
militaires nord et sud-coréennes se sont
retrouvées mercredi au Mont Geumgang afin de
discuter des moyens "pour apaiser les
tensions" qui durent depuis la guerre de
Corée (1951-1953). C'est la première fois que
des négociations militaires avaient lieu entre
des généraux représentant les deux Corées.
Les 2 parties se sont mises daccord pour
prendre des mesures contre les accrochages
maritimes au large de la mer de lOuest. Ces
conflits interviennent chaque année au moment de
la saison des crabes, des chalutiers
nord-coréens tentant de franchir la frontière
maritime. Les chalutiers des 2 pays utiliseront
désormais la même fréquence, ainsi quun
système de reconnaissance commune. Une ligne
téléphonique directe va être installée entre
les deux autorités militaires.
Lundi
7 juin 2004 : A l'issue d'un 9è round de
pourparlers économiques qui s'est terminé
vendredi, la Corée du Sud et la Corée du Nord
ont signé un accord historique et symbolique
visant à ouvrir 2 routes traversant la
frontière entre les 2 pays d'ici le mois
d'octobre 2004. Les 2 Corées sont officiellement
encore en guerre aucun traité de paix n'ayant
été signé depuis l'armistice qui a mis fin à
la guerre de Corée (1950-1953). Des essais de
circulation sur 2 voies ferrées qui longent ces
2 routes seront également engagés d'ici la fin
de l'année. La Corée du Sud va fournir au nord
une aide alimentaire de 400 000 tonnes de riz.
Les navires nord et sud-coréens transportant des
passagers ou des marchandises seront autorisés
à fréquenter les ports de lautre partie.
Ces lignes maritimes seront ouvertes avant la fin
de cette année. 7 ports sont concernés.
Jusquà présent, les 2 Corées recouraient
aux navires dun pays tiers comme la Chine
et le Panama dans leurs transactions
commerciales. 4 ports leur étaient autorisés :
Najin et Nampo, côté nord-coréen et Busan et
Incheon, côté sud-coréen. Le 10ème round des
négociations aura lieu du 31 août au 3
septembre 2004 à Séoul.
Mardi
22 juin 2004 : Pyongyang a commencé à
démonter ses installations de propagande
diffusée de part et d'autre de la frontière et
mise en place depuis la fin de la guerre de
Corée en 1953. Selon un responsable
détat-major, 9 haut-parleurs et panneaux
daffichage sur 10 ont été supprimés. Voir notre édition du 16 juin 2004.
Mardi
29 juin 2004 : Après les pourparlers
multilatéraux réunissant les 2 Corées, le
Japon, la Russie, les Etats-Unis et la Chine, qui
se sont achevés samedi à Pékin sans accord, un
porte parole du ministère des Affaires
étrangères cité par l'agence officielle
nord-coréenne KCNA (Korean
News Agency), a indiqué lundi que "l'offre
américaine permettant une période préparatoire
de 3 mois en vue d'un démantèlement nucléaire
était tellement non scientifique et irréaliste
que personne ne pouvait la soutenir"
ajoutant que la Corée du Nord était prête à
"geler ses installations nucléaires"
et non "à les démanteler".
Samedi
10 juillet 2004 : Pyongyang a décidé
dinterdire aux organisations humanitaires
sud-coréennes de pénétrer sur son territoire.
Elles entrent dans le pays via la Chine. A
Pékin, le consulat nord-coréen leur fournit des
visas. Aucune explication officielle na
été donnée. Cette décision intervient après
que Séoul ait interdit à une de ces
associations de participer aux cérémonies
célébrant le 10ème anniversaire (8 juillet
1994) de la mort de Kim Il-sung,
lancien chef d'Etat nord-coréen. Ces
cérémonies ont eu lieu jeudi.
Vendredi
30 juillet 2004 : Après l'exode de 450
Nord-Coréens en Corée du Sud en 48 heures,
Pyongyang a officiellement réagi et a accusé
Séoul de "kidnapping planifié" et de
"crime de terrorisme flagrant".
Mardi
3 août 2004 : La Russie a fourni lundi
une aide d'un montant de 11 millions de dollars
à la Corée du Nord pour apporter un secours
alimentaire de 34 700 tonnes de blé à des
femmes et enfants souffrant de malnutrition.
C'est la première fois que la Russie apporte une
aide au PAM, Programme Alimentaire Mondial. Une
étude du gouvernement, de l'UNICEF, Fonds des
Nations Unies pour l'enfance, et du PAM, menée
à la fin de 2002, montrait que 4 enfants Nord
coréens sur 10 souffrent de malnutrition
chronique. ** Des pluies
diluviennes ont touché le pays causant la
destruction des récoltes et endommagé les
infrastructures. Des milliers de personnes se
retrouvent sans abri. Une bonne partie des 22
millions de Nord Coréens dépendent entièrement
de l'aide humanitaire extérieure.
Mercredi
4 août 2004 : Mercredi 4 août 2004 : La 15ème
réunion ministérielle qui devait se tenir mardi
entre Nord et Sud Coréens a été boycottée par
Pyongyang suite à l'afflux de 450 réfugiés
nord-coréens qui se sont réfugiés à Séoul la
semaine dernière.
Mardi
10 août 2004 : L'ambassadeur d'Israël à
Séoul (Corée du Sud) a indiqué qu'Israël
souhaitait établir des relations diplomatiques
avec la Corée du Nord et aider ce pays
communiste dans les domaines technologique,
agricole et social. Israël a établi des
relations diplomatiques avec la Corée du Sud en
1962, mais navait pas jusquà
présent de relations avec le Nord.
Mardi
24 août 2004 : Dans un communiqué
diffusé par l'agence officielle KCNA (Korean News Agency), un
porte-parole du ministère des affaires
étrangères a indiqué que Pyongyang juge
"impossible" de reprendre des
négociations sur son programme nucléaire avec
les Etats-Unis. Il a qualifié George W. Bush de
"tyran imbécile faisant de l'ombre à
Hitler". Selon le porte-parole, le
président Bush a proféré des "calomnies
et des mensonges malveillants" à l'encontre
du régime de Pyongyang" affirmant :
"Cela prouve clairement que la Corée du
Nord avait raison de dire qu'il est un imbécile
privé de tout sens moral et un sale type".
Samedi
28 août 2004 : Le Programme
de l'ONU pour le développement (PNUD) a
lancé vendredi avec des dignitaires de la
République Populaire Démocratique de Corée
(RPDC) à Nairobi, capitale du Kenya, la
première évaluation de l'état de
l'environnement en Corée du Nord (format pdf
en anglais) qui a été confrontée ces
10 dernières années à une dégradation de son
environnement, affecté par la pollution des
eaux, de l'air et des terres, notamment une
déforestation massive. Le PNUD indique dans son
rapport que la Corée du Nord souffre aussi de
pénuries en eau et d'une mauvaise qualité de
l'eau, la pollution des rivières étant devenue
assez importante ces dernières années et
souligne que les centrales électriques au
charbon continuent de produire une pollution
importante de l'air.
Vendredi
3 septembre 2004 : Les autorités
nord-coréennes ont annoncé avoir rappelé
"récemment" leur ambassadeur du
Vietnam, pays d'où provenaient les 468 Coréens
du Nord arrivés en Corée du Sud les 27 et 28
juillet 2004. Pyongyang avait accusé le Vietnam
d'avoir "enlevé" ses ressortissants.
Vendredi
10 septembre 2004 : Après ces révélations,
Pyongyang a accusé "Séoul de sêtre
lancé dans la course à larmement"
tout en dénonçant la politique "2 poids 2
mesures" des Etats-Unis qui "ferment
les yeux sur le programme nucléaire de leur
allié alors quils mènent une politique
hostile vis à vis de la Corée du Nord" et
les autorités nord-coréennes de juger
"difficile de stopper la course à
larmement en Asie du Nord-Est."
Lundi
13 septembre 2004 : L'agence sud-coréenne
Yonhap a rapporté dimanche qu'une très forte
explosion s'est produite le 9 septembre 2004 dans
le comté de Kimhyungjik, dans la province
septentrionale de Ryanggang, voisine de la
frontière chinoise, dans une province
septentrionale de la Corée du Nord, jour du
56ème anniversaire de la création de la Corée
communiste. Une source non identifiée à Pékin,
citée par Yonhap, a pour sa part indiqué que
les dégâts et le cratère provoqué par
l'explosion ont été suffisamment importants
pour être repérés par des satellites. L'agence
ajoute que l'explosion serait plus forte que
celle survenue le 22 avril 2004 dans la gare de
Ryongchon, dans le nord-ouest de la Corée du
Nord, et qui avait fait plus de 150 morts et 1
300 blessés.
Mardi
14 septembre 2004 : A la suite d'une demande
d'information du secrétaire britannique au
Foreign Office Bill Rammell, actuellement en
visite à Pyongyang, le ministre nord-coréen des
Affaires étrangères, Paek Nam Sun, a indiqué
que "l'énorme explosion qui s'est produite
jeudi dernier dans le nord du pays était une
démolition programmée visant à la destruction
d'une montagne dans le cadre d'un projet
hydroélectrique". La Corée du Nord a
autorisé l'ambassadeur britannique à Pyongyang,
David Slinn, à se rendre sur les lieux de
l'explosion dès mardi pour vérifier la version
officielle, selon l'agence britannique Press
Association (PA).
Vendredi
17 septembre 2004 : Un groupe de 7 ambassadeurs
de Grande Bretagne, de Pologne, de Russie, de
République tchèque, de Suède, de Mongolie et
dInde, ont été invités par les
autorités nord coréennes à se rendre sur les
lieux de la gigantesque explosion qui a eu lieu
le 9 septembre 2004 due, selon Pyongyang, à la
destruction dune montagne pour construire
un barrage destiné à la production
délectricité. Voir notre édition du 13 septembre
2004
Jeudi
30 septembre 2004 : Le Sénat américain a
approuvé mardi à lunanimité une
révision de la loi visant à promouvoir les
droits de lHomme en Corée du Nord. Ce
projet de loi qui est passé en juillet 2004
devant la Chambre des représentants prévoit
notamment le versement d'un don de 24 millions de
dollars par an sur les 5 prochaines années pour
améliorer la situation humanitaire en Corée du
nord Nord en apportant une aide aux populations
nord-coréenness. La protection des réfugiés
nord-coréens est également concernée par le
projet de loi.
Mardi
12 octobre 2004 : Après les menaces de
Washington qui a indiqué vouloir saisir le Conseil de sécurité de l'ONU afin de
prendre des sanctions à l'encontre de Pyongyang
qui refuse de participer à des nouvelles
négociations sur ses activités nucléaires,
lagence officielle de presse nord-coréenne
KCNA, (Korean Central News
Agency) a indiqué dans un communiqué que
"des sanctions équivalent à une guerre et
la guerre ne connaît aucune pitié"
ajoutant "si les Etats-Unis mettent en
oeuvre plus de sanctions à lencontre de la
Corée du Nord par lintermédiaire de
lONU, celle-ci réagira rapidement et de
manière résolue avec sa force de dissuasion et
dauto-défense".
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