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ARCHIVES FRANCE FEVRIER 2006
Lundi 6 février 2006 :
POLITIQUE 1 : Nicolas Sarkozy, Ministre
d'Etat, ministre de l'Intérieur et de
l'aménagement du territoire et président de
lUMP, qui doit
présenter jeudi 9 février 2006 son avant-projet
de loi sur l'immigration en comité interministériel, a dévoilé
son plan pour l'immigration, dans une interview
publiée par le "Journal du Dimanche"
daté du 5 février 2006. Nicolas Sarkozy propose
un titre de séjour de 3 ans pour "des
immigrés hautement qualifiés et la priorité
aux étudiants étrangers choisissant une voie
pour laquelle on manque d'étudiants".
Nicolas Sarkozy a estimé qu'"il n'y a que
des avantages à faire venir des travailleurs
étrangers" dans les "secteurs où les
Français ne sont pas candidats" et fixer
"des objectifs quantitatifs
prévisionnels", en fonction des
"capacités d'accueil". En réaction,
l'ancien Premier ministre de François Mitterrand, le
député socialiste, Laurent Fabius, a
dénoncé le concept d'immigration choisie"
de Nicolas Sarkozy et estimé que sa formulation
était "une provocation", rappelant que
"les quotas dans le monde n'ont jamais
fonctionné". Plus de détails : Politique dimmigration, 30 ans de
maîtrise des flux migratoires (1974 - 2005) ; L'IMMIGRATION
ET LE DROIT D'ASILE (Sénat) ; La maîtrise de l'immigration et au
séjour des étrangers en France (Assemblée
nationale) ; Quels sont les droits des étrangers
? ; France Terre d'asile ; OFPRA (Office
français de protection des réfugiés et des
apatrides) ; Le droit de
la nationalité française : un peu d'histoire ; Droits des étrangers en France
(DIEM) ; Immigration (LDH Ligue
des Droits de l'Homme) ; Carte d'identité de
commerçant étranger (MINEFI) ; Convention de New-York de 1954 ; Immigration (Front
National, parti politique, non représenté,
contre l'immigration)
JUSTICE : 3 arrêts
de la Cour de cassation, plus
haute juridiction de l'ordre judiciaire
français, rendus contre l'avis du parquet
général (ministère public), vont rendre plus
strictes les procédures d'expulsion d'étrangers
en situation irrégulière. Les juges de la Cour
de cassation ont estimé que "la justice
pénale était tenue à des "vérifications
concrètes et précises" pour s'assurer que
l'étranger a été régulièrement
"informé de ses droits et placé en mesure
de les faire valoir". Une décision qui
renforce les droits des étrangers placés en
rétention administrative en France
dans l'attente d'une éventuelle expulsion. Les juges des libertés et de la
détention (JLD) ont estimé que les
étrangers auraient dû fournir eux-mêmes la
preuve que leurs droits avaient été violés.
Les 3 ordonnances d'expulsions ont été
annulées. NDLR. Les droits de l'étranger sont
l'assistance d'un interprète, d'un médecin,
d'un avocat, l'accès au consulat et à une
personne au choix de l'étranger placé en
rétention. La France est la patrie des Droits de l'Homme.
MEDIAS - PLURALISME : A la suite
de l'examen des temps d'antenne et de parole des
personnalités politiques relevés dans les
journaux télévisés au cours du mois de
novembre 2005 ainsi qu'au cours du trimestre
glissant septembre - octobre - novembre 2005, le Conseil
Supérieur de l'Audiovisuel CSA a
constaté plusieurs déséquilibres au regard du
principe de référence établi pour contrôler
le respect du pluralisme des courants de pensée
et d'opinion sur les antennes, faisant une
observation à la chaîne privée cryptée Canal+
en raison d'une sur-représentation du
gouvernement et de l'opposition parlementaire ;
une observation ferme à chaîne de télévision
d'Etat, France 2, en raison d'une
sur-représentation de la majorité parlementaire
; mettant en demeure la chaîne de télévision
d'Etat, France 3, le trimestre glissant septembre
- octobre - novembre 2005 étant caractérisé,
sur son antenne, par une sur-représentation de
l'opposition parlementaire, déséquilibre déjà
observé sur les 13 trimestres glissants
précédents.
MEDIAS - CENSURE - CARICATURES DE
MOHAMED - RELIGION : La Ligue des Droits de l'Homme LDH a
réagi en ces termes après l'affaire des
caricatures du prophète Mahomet (lire notre
édition du 3 février 2006) :
"On ne peut accepter que la publication de
caricatures de Mahomet, quelle que soit
lopinion quon en a, vaille à ses
auteurs des menaces ou un limogeage. Aucune
religion et aucune pensée ne peuvent exiger de
bénéficier dun régime particulier qui
imposerait dautres limites que celles
reconnues dans le cadre dune société
démocratique. La LDH rappelle que la liberté de la presse, en
lespèce la liberté du dessinateur de
presse, ne peut dépendre de tel ou tel interdit
religieux." Dalil Boubakeur, Recteur de la Grande Mosquée de Paris et
président du Conseil français du culte musulman
CFCM a qualifié de "vraie provocation"
la publication par le quotidien France Soir ( ! site
introuvable) le mercredi 1er février
2006 des 12 caricatures du prophète Mahomet
déjà parues dans le journal danois Jyllands-Posten avec en
titre de Une : "Oui, on a le droit de
caricaturer Dieu". Les caricatures parues
dans Jyllands-Posten sont considérées dans de
nombreuses communautés musulmanes comme
"attentatoires à l'image du prophète
Mahomet". Dalil Boubakeur a accusé
"des cercles racistes et xénophobes"
qui mettent "une nouvelle fois en exergue
l'islamophobie envers les musulmans et leur
religion", concluant : "C'est odieux,
nous désapprouvons totalement cela, c'est une
vraie provocation vis-à-vis des millions de
musulmans en France". La Fédération
nationale des musulmans de France (FNMF) et l'Union des organisations islamiques
de France (UOIF)
"étudient" le lancement d'une
procédure judiciaire. NDLR. Le quotidien
"Libération" contrôlé par le
milliardaire juif, Edouard de Rothschild, avait
donné son aval pour la reproduction de certaines
caricatures de Mahomet qui ont choqué le monde
musulman. Carsten Juste, rédacteur en chef du
journal danois, Jyllands-Posten, a
présenté ses excuses en expliquant, dans une
lettre adressée à l'agence jordanienne Petra News
Agency, que "ces dessins ne
violaient pas la législation danoise, mais ont
offensé de manière irréfutable beaucoup de
musulmans, et nous nous en excusons". Mais
le Premier ministre danois, Anders Fogh
Rasmussen, qui a rencontré des
représentants musulmans pour appeler chacun au
calme, a répété qu'au nom de la liberté d'expression, ni son
gouvernement ni les Danois ne devaient présenter
d'excuses. Enfin, le MRAP (mouvement contre le
racisme et pour l'amitié entre les peuples) dans
la crainte d'un "détournement raciste de la
liberté d'expression", a décidé le 4
février 2006 de porter plainte contre le
quotidien France Soir, ayant reproduit les
caricatures satiriques du prophète Mahomet dont
celle du prophète coiffé d'un turban en forme
de bombe. "Cette caricature dont l'intention
manifeste est de provoquer, blesser, humilier,
stigmatiser, participe délibérément à
l'amalgame raciste entre musulmans et
terroristes" et "constitue une
provocation à la haine envers tous les
musulmans" conclu le MRAP.
BAVURES : Un
policier marseillais de 43 ans, brigadier-chef,
affecté au service de la Police aux frontières
(PAF) de Marseille (Bouches du
Rhône) a été mis en examen et écroué
pour corruption ainsi que 2 détectives privés
mis en examen mais laissés en liberté
surveillée par le juge Patrick André. Le
policier "exemplaire" ; "bien
noté" selon sa hiérarchie, qui avait
accès aux codes secrets du Service de traitement
des informations criminelles (STIC) revendait les
informations visées par le secret professionnel
à des détectives pour un bénéfice de 150 000
euros.
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