SOMMAIRE
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parlementaire, 7 fevrier 2006
Haiti
n'existe pas : 1804-2004, deux cents ans de
solitude de Christophe Wargny
Haïti,
1804-2004 : Entre mythes et et réalités de Yves
Saint-Gérard
Haïti et
la France : Rapport à Dominique à Dominique de
Villepin, ministre des Affaires étrangères de Régis
Debray, Collectif
- ARCHIVES HAITI ANNEE 2006
- Mercredi 4 janvier 2006 : La
Mission de stabilisation de l'ONU en
Haïti (MINUSTAH) a
interpellé lundi au Cap-Haïtien, Dany Toussaint,
candidat à l'élection présidentielle
qui devait se tenir le 8 janvier 2006 et
qui a été reportée par les autorités,
pour détention illégale d'armes. Il
s'agit du quatrième report des
élections en moins d'un an.
- Samedi 7 janvier 2006 : Le
Président du Conseil de sécurité pour
le mois de janvier 2006, Augustine
Mahiga, de la République-Unie de
Tanzanie, a ordonné vendredi aux
autorités haïtiennes après des
négociations à huis clos "de
convoquer rapidement de nouvelles dates
définitives pour les élections, dont la
première partie devra se tenir dans un
délai de quelques semaines, au plus tard
le 7 février 2006 et qui devront
respecter les normes démocratiques et
dans des conditions qui favorisent au
maximum la participation". Le
premier tour des élections
présidentielle était fixé au 8 janvier
2006, le deuxième tour le 15 février
2006, et les élections municipales et
locales le 5 mars 2006. Le président du
Conseil électoral provisoire (CEP), Max
Mathurin, a annoncé vendredi 30
décembre 2005 le report des élections
présidentielles et parlementaires qui
devaient se tenir le 8 janvier 2006.
C'est la quatrième fois qu'elles sont
reportées.
-
- Lundi 9 janvier 2006 : Urano
Teixeira da Mata Bacelar, 57 ans, chef de
la Mission de stabilisation des Nations
Unies en Haiti (MINUSTAH),
a trouvé la mort samedi matin dans un
"accident d"arme à feu",
selon un communiqué de la MINUSTAH.
Selon les tous premiers éléments de
l'enquête, il s'agirait d'un suicide. Le
général chilien Eduardo Aldunate Herman
a été nommé commandant par intérim.
Mardi
10 janvier 2006 : Le pays a été paralysé
par une grève générale lundi, lancée par le
patronat, et soutenue par les partis politiques,
pour dénoncer l'insécurité qui règne dans le
pays.
Mercredi
18 janvier 2006 : Le représentant spécial
du secrétaire général des Nations Unies en
Haïti, le Chilien Juan Gabriel Valdes, a
confirmé la tenue des élections présidentielle
et parlementaire à Haïti dont le premier tour
est fixé au 7 février 2006. 34 candidats, dont
une femme, se présentent à l'élection
présidentielle. 1 300 candidats vont s'affronter
pour 130 sièges au Parlement (Sénat et Chambre
des députés).
Vendredi
27 janvier 2006 : 3 Français, dont une
religieuse et un prêtre, ont été enlevés
mercredi près de l'aéroport de Port-au-Prince
par des inconnus armés qui ont réclamé une
forte rançon.
Mercredi
8 février 2006 : 3,5 millions d'électeurs
inscrits sur les listes devaient élire, mardi 7
février 2006, leur président et renouveler leur
parlement. 34 candidats étaient en lice pour la
présidentielle, le favori étant l'ancien
président, au pouvoir de 1995 à 2000, René
Préval, partisan de l'ancien président en exil,
Jean-Bertrand Aristide. La date
des élections avait été repoussée 4 fois. 9
500 militaires et policiers de l'ONU ont été
mobilisés pour surveiller le scrutin, qui selon
un responsable, était mal organisé. 2 personnes
ont été tuées dans un mouvement de foule de
personnes se pressant de se rendre aux urnes.
Samedi
11 février 2006 : Selon des résultats
officiels partiels des élections générales qui
se sont tenues le 7 février 2006 l'ancien
président René Préval (1996-2001) et proche du
président en exil Jean-Bertrand Aristide, sortirait
vainqueur du scrutin.
Lundi
13 février 2006 : Selon des résultats
partiels suite à l'élection présidentielle du
7 février 2006, l'ancien président René
Préval, (1996-2001) et proche du président en
exil Jean-Bertrand Aristide,
obtiendrait 49,1 % des suffrages. Pierre Richard
Duchemin, membre du Conseil électoral, a
affirmé dimanche que "les résultats de
l'élection présidentielle étaient
manipulés". Des manifestations ont éclaté
dans la capitale Port-au-Prince.
Mardi
14 février 2006 : Après le dépouillement de
90 % des bulletins, René Préval, ancien
président, et partisan de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, a
remporté 48,7 % des voix. Sur les 2,2 millions
de vote exprimés, environ 125 000 ont été
déclarés invalides en raison d'irrégularités.
Les manifestations se poursuivent, les partisans
de René Préval, qui demandent à ce que leur
candidat soit déclaré vainqueur du scrutin, ont
dénoncé la manipulation du scrutin. Une
personne a été tuée et plusieurs autres
blessées par des coups de feu tirés par des
soldats de la Mission de stabilisation de l'ONU
en Haïti (MINUSTAH). Celle-ci
a démenti toute implication dans les tirs.
Mercredi
15 février 2006 : Alors que 90 % des
bulletins ont été dépouillés, le candidat,
René Préval, qui a obtenu 48,7 % des suffrages,
a accusé mardi 14 février 2006 la commission
électorale "d'avoir manipulé le
scrutin" parlant de "fraude
massive". Le ministère des Affaires
étrangères français a indiqué : "Dans
l'attente de la publication des résultats
définitifs par le Conseil Electoral Provisoire,
les autorités françaises lancent un appel au
calme et à la retenue et a exhorté "chacun
à respecter le résultat du vote afin de
favoriser un climat de dialogue et de
réconciliation nationale." Toujours selon
le ministère, la France "renouvelle son
soutien à l'action de la Mission de
stabilisation des Nations unies en Haïti (MINUSTAH) pour
assurer l'ordre public, en coopération avec la
Police Nationale haïtienne. En cette période
critique, il est indispensable que la communauté
internationale continue à soutenir le processus
de rétablissement de la stabilité et de la
démocratie en Haïti". ** Le Conseil
de sécurité de l'ONU a prorogé mardi 14
février 2006 pour une durée de 6 mois, au 15
août 2006, le mandat de la Mission des Nations
Unies en Haïti (MINUSTAH).
Jeudi
16 février 2006 : La commission électorale a
décidé, mercredi 15 février 2006 de suspendre
le décompte des voix et d'enquêter, à la
demande du candidat René Préval, sorti
vainqueur des urnes après le dépouillement de
90 % des bulletins avec 48,7 % des voix, sur des
"fraudes présumées". Des milliers de
personnes ont manifesté pour la deuxième
journée consécutive à Port-au-Prince la
capitale, après la découverte de bulletins
retrouvés brûlés mardi 14 février 2006 dans
une décharge.
Vendredi
17 février 2006 : La commission électorale a
annoncé jeudi 16 février 2006, après un
changement de dernière minute du mode de
comptabilisation des votes blancs, que René
Préval avait gagné l'élection présidentielle
du 7 février 2006 avec 51,15 % des voix.
Mercredi
22 février 2006 : Jacques Bernard, directeur
général du Conseil électoral, a quitté le
pays dimanche 19 février 2006 pour Miami aux
Etats-Unis, après avoir reçu des menaces de
mort. Son ranch a également été incendié et
pillé. Il est accusé par les partisans de René
Préval, déclaré vainqueur de l'élection
présidentielle du 7 février 2006, et certains
membres de la commission électorale, d'avoir
faussé le décompte des bulletins.
Jeudi
23 février 2006 : L'ancien président
Jean-Bertrand Aristide, en exil en Afrique du
Sud, a indiqué qu'il allait rentrer dans son
pays. Le nouveau président élu après les
élections du 7 février 2006, René Préval,
partisan de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, a
déclaré : "L'article 41 de la Constitution
haïtienne stipule qu'aucun Haïtien n'a besoin
de visa pour entrer ou sortir du pays".
Vendredi
10 mars 2006 : Le Comité électoral a
annoncé que le deuxième tour des élections
parlementaires, initialement prévu le 19 mars
2006, devrait finalement se tenir le 23 avril
"à des problèmes techniques". Le
report du deuxième tour du scrutin parlementaire
pourrait entraîner un retard pour l'investiture
du président prévue le 29 mars 2006. Selon la
Constitution haïtienne, le président élu doit
en effet prêter serment devant le Parlement.
Samedi
1er avril 2006 : Le président élu, René Préval,
"prêtera serment, selon le voeu de la
Constitution haïtienne de 1987, devant
l'Assemblée nationale le dimanche 14 mai
2006" selon un communiqué du bureau du
Premier ministre Gérard Latortue. Prévue dans
un premier temps le 29 mars, l'investiture du
président élu a été reportée en raison du
retard dans la tenue du deuxième tour des
élections législatives fixé désormais au 21
avril 2006. Le gouvernement a publié vendredi 31
mars 2006 dans le journal officiel "Le
Moniteur" la proclamation officielle de la
victoire de René Préval à l'élection
présidentielle du 7 février 2006 avec 51,15 %
des voix.
Samedi
22 avril 2006 : 3,5 millions d'électeurs
étaient appelés aux urnes vendredi 21 avril
2006 pour le second tour des élections
législatives. 98 des 100 députés de
l'Assemblée nationale doivent être élus. 30
sièges sont également à pourvoir au Sénat.
Lundi
24 avril 2006 : Les élections
législatives qui se sont déroulées vendredi 21
avril 2006 ont été marquées par la violence.
Dans l'Artibonite, un homme a été tué par
balles lors d'une rixe partisans rivaux. Les
résultats ne devraient pas être connus avant le
28 avril 2006.
Lundi
15 mai 2006 : Le nouveau président,
René Préval, 63 ans, a prêté serment dimanche
14 mai 2006 à Port-au-Prince la capitale, pour
un nouveau mandat de 5 ans, au cours d'une
cérémonie devant le Parlement, qui a réuni
plusieurs personnalités étrangères dont le
vice-président brésilien José Alencar et Jeb
Bush, gouverneur de Floride et frère du
président américain. 4 500 hommes de la police
haïtienne et de Casques bleus de la Mission de
l'ONU en Haïti (MINUSTAH, Mission
des Nations Unies pour la Stabilisation en
Haïti) avaient été déployés pour assurer la
sécurité. Quelques heures avant la cérémonie
d'investiture, une émeute a éclaté dans la
prison de Port-au-Prince, située à environ 800
mètres du Parlement. Les détenus sont montés
sur le toit et tiré des coups de feu. La police
a encerclé le bâtiment. Aucune information n'a
été donnée quant à la suite de la mutinerie
et le nombre de victimes.
Samedi
27 mai 2006 : Le Parlement a confirmé
par 79 voix pour, et 2 abstentions, sur les 99
sièges que compte la Chambre des députés, Jacques Edouard Alexis au poste
de premier ministre.
- Samedi 10 juin 2006 : Le
Sénat et la Chambre des députés ont
approuvé à l'unanimité la composition
du gouvernement du nouveau premier
ministre Jacques-Edouard Alexis, après 2
ans d'instabilité suite à la chute du
président Jean-Bertrand
Aristide. Ce gouvernement
entrera en fonction la semaine prochaine.
Vendredi
16 juin 2006 : La police a annoncé que 12
personnes, dont 3 agents des forces de l'ordre,
ont été tuées au cours des 5 derniers jours
par des bandes armées "qui prennent pour
cible des policiers". Selon des chiffres
communiqués par des organisations de défense
des droits de l'homme et la police, près de 100
policiers ont été tués par balles dans la
capitale Port-au-Prince au cours des 2 dernières
années.
Jeudi
22 juin 2006 : La Banque mondiale a
approuvé mardi 20 juin 2006 un don de 2 millions
de dollars en faveur d'Haïti visant à
"renforcer la gestion des ressources dans le
secteur public haïtien pour promouvoir la
relance économique, la croissance à long terme
et l'amélioration de la provision de
services".
- Lundi 17 juillet 2006 : Plusieurs
milliers de personnes ont manifesté
samedi 15 juillet 2006 à Port-au-Prince
la capitale à l'occasion du 53e
anniversaire de l'ancien président
déchu, Jean-Bertrand
Aristide, pour réclamer le
retour au pays de ce dernier, en exil en
Afrique du Sud. Les Etats-Unis se sont
dits opposés à un tel retour, qui selon
eux, "aurait un effet
déstabilisateur sur Haïti". Les
manifestants ont demandé au président
René Préval d'autoriser le retour de
tous les exilés, de libérer tous les
prisonniers politiques et de réintégrer
dans l'administration les personnes
renvoyées pendant la transition.
Mercredi
26 juillet 2006 : A lissue de la
conférence internationale pour le développement
économique et social dHaïti, tenue à
Port-au-Prince le mardi 25 juillet 2006, les
bailleurs de fonds internationaux ont promis une
enveloppe de 750 millions de dollars au
gouvernement haïtien pour la période allant
daoût 2006 à septembre 2007. Selon le
gouvernement, 76 % de la population haïtienne
vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins
de 1 dollar par jour et 56 % vivent dans une
extrême pauvreté. Pedro Medrano, du Programme
alimentaire mondial (PAM), a lancé
un appel d'urgence en faveur d'un vaste programme
nutritionnel en Haïti, en soulignant que 42 %
des enfants haïtiens de moins de 5 ans souffrent
de malnutrition et 38 000 en meurent chaque
année. Une quinzaine de militants des mouvements
sociaux ont organisé en milieu de journée un
sit-in à lentrée de lhotel où se
tenait la conférence, à Juvénat, pour exiger
lannulation de la dette externe
dHaïti.
Vendredi
28 juillet 2006 : Yvon Neptune,
lancien Premier ministre du président
déchu Jean-Bertrand Aristide, en
détention provisoire depuis le 24 juin 2004,
accusé davoir organisé et ordonné
lexécution d'une cinquantaine d'opposants
dAristide en février 2004 dans la ville de
St Marc, 2 semaines avant la démission de ce
dernier et son départ en exil, a été libéré
jeudi 27 juillet 2006 sans jugement. Yvon Neptune
avait entamé plusieurs grèves de la faim pour
dénoncer son arrestation "politiquement
motivée". La mission de stabilisation de
l'ONU en Haïti (MINUSTAH) a
indiqué dans un communiqué qu'Yvon Neptune
"est actuellement soigné par les médecins
des Nations unies en Haïti" ajoutant :
"L'état de santé de M. Neptune, qui a
dramatiquement décliné durant sa détention,
demeure sérieusement préoccupant. Il est en ce
moment sous la supervision médicale des équipes
de soins des Nations unies en Haïti et le
restera jusqu'à ce que son état de santé lui
permette de retourner dans sa famille".
Mercredi
2 août 2006 : Le Secrétaire général
des Nations Unies, Kofi Annan, a entamé
mercredi 2 août 2006 une visite officielle en
Haïti où il rencontrera le président René
Préval, le Premier ministre Jacques-Edouard
Alexis et le ministre des Affaires étrangères
Jean Reynald Clerisme. Il devrait également
s'exprimer devant le Parlement haïtien. Kofi
Annan se rendra ensuite en République
Dominicaine.
- Jeudi 17 août 2006 : Saisi
du dernier rapport en
date du 28 juillet 2006, du Secrétaire
général de l'ONU, Kofi Annan, sur la
Mission des Nations Unies pour la
stabilisation en Haïti (MINUSTAH),
qui souligne que "la criminalité
dans la capitale, Port-au-Prince,
constitue encore une grave préoccupation
car les sources d'instabilité perdurent
et le pays manque encore de moyens pour
rétablir l'ordre", le Conseil de
sécurité de l'ONU a adopté mardi 15
août 2006, à la demande de l'Argentine,
la résolution 1702
(2006) de
proroger jusquau 15 février 2007
le mandat de la Mission des Nations Unies
pour la stabilisation en Haïti, établi
dans ses résolutions 1542 (2004) et 1608
(2005).
Samedi
26 août 2006 : Un ressortissant français,
Christophe Jeff, a été enlevé jeudi 24 août
2006 à Port-au-Prince la capitale par des
inconnus qui réclament une rançon de 300 000
dollars.
Lundi
28 août 2006 : Rodney Alcide,
parlementaire et membre du parti du président
haïtien René Garcia Préval, a été
enlevé dans la nuit de vendredi à samedi 26
août 2006 dans une banlieue au nord de la
capitale Port-au-Prince en compagnie de son
chauffeur et de son garde du corps. Il a été
libéré 2 heures plus tard. Le garde-du-corps et
le chauffeur sont toujours en captivité. Aucune
précision n'a été donnée quant au paiement
d'une quelconque rançon. Les enlèvements avec
demande de rançon sont monnaie courant. Pour le
mois de juillet 2006 60 personnes ont été
enlevées, chiffre en nette augmentation.
Mercredi
6 septembre 2006 : La Mission de stabilisation
de l'ONU en Haïti MINUSTAH a élaboré
un plan de désarmement et de réintégration
sociale des groupes armés qui évoluent dans les
quartiers pauvres de Port-au-Prince. Les
violences ont fait plusieurs dizaines de morts en
août 2006. Dans le cadre de ce plan, l'ONU est
prête à fournir une assistance technique aux
autorités haïtiennes et une aide financière
aux gens qui déposent leurs armes.
Vendredi
8 septembre 2006 : Le porte-parole de la
Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (MINUSTAH), Fred
Blaise, a indiqué jeudi 7 septembre 2006 que les
enlèvements à des fins de rançon se
poursuivent à un "rythme intolérable"
à Port-au-Prince, la capitale, malgré la
multiplication des patrouilles et points de
contrôle de Casques bleus. Il a ajouté :
"Au cours du mois d'août, une soixantaine
de personnes ont été enlevées à
Port-au-Prince par des inconnus qui exigent des
rançons avant de libérer leurs otages". Il
a demandé "aux Haïtiens, aux conducteurs
publics, aux passants d'informer la MINUSTAH et
la police haïtienne des activités suspectes et
des enlèvements pour mettre fin à cette
pratique".
Mercredi
13 septembre 2006 : Le premier ministre Jacques Edouard Alexis a
procédé mardi 12 septembre 2006 à
linstallation de la nouvelle Commission
nationale de désarmement de démantèlement et
de réinsertion (CNDDR), dirigée par
lancien député Alix Fils-Aimé, qui vise
à définir un plan et de conduire des actions
pouvant amener à un désarmement réel, le
démantèlement des gangs et la
réinsertion". Selon une étude publiée en
2005, plus de 200 000 armes circulent en Haïti
où la criminalité se maintient à un niveau
toujours élevé dans plusieurs régions,
particulièrement à Port-au-Prince, la capitale.
Les actes denlèvement de personnes contre
rançons se sont multipliées.
Mercredi
8 novembre 2006 : Le groupe Transparency international, dont le
siège est à Berlin en Allemagne, a publié
mardi 7 novembre 2006 son rapport annuel selon
lequel Haïti est le plus pays le plus touché
par la corruption, devant l'Irak, la Guinée ou
la Birmanie. Certains pays, comme l'Afghanistan,
la Corée du Nord ou la Somalie, n'ont pas été
prise en compte dans l'étude par manque
d'informations.
Mercredi
15 novembre 2006 : Selon une information
parvenue samedi 11 novembre 2006 à la Havane, à
Cuba, 2 militaires jordaniens de la Mission des
Nations Unies pour la stabilisation en Haïti ( MINUSTAH) ont été
tués dans une embuscade à Port-au-Prince, la
capitale haïtienne, près de l'aéroport alors
qu'ils rentraient à leur base. 11 Casques Bleus
de la MINUSTAH, déployée à la suite de la
destitution de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide en février
2004, ont été tués depuis cette date. Le
Secrétaire général adjoint de l'ONU aux
opérations de maintien de la paix, Jean-Marie-Guéhenno, a
condamné mardi 14 novembre 2006 ce "meurtre
tragique". Il a souligné que cet incident
était d'autant plus tragique qu'en général la
situation s'était notablement améliorée,
grâce à la présence accrue de la MINUSTAH dans
les quartiers chauds et la réduction de la
criminalité. ** Le
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a nommé
le Brésilien Luiz Carlos da Costa au poste
de Représentant spécial adjoint principal de la
MINUSTAH. Il prendra ses fonctions le 15 novembre
2006.** Selon la
Commission épiscopale nationale Justice et Paix
(JILAP) de lEglise catholique romaine
dHaïti, la violence mortelle a augmenté
considérablement dans la capitale Port-au-Prince
essentiellement par arme à feu. Entre juin et
septembre 2006, environ 208 personnes, ont été
tuées par armes à Port-au-Prince et ses zones
environnantes. Le mois daoût 2006, est
selon ce rapport, le plus violent où 77 victimes
ont été répertoriées. JILAP a dénombré 47
victimes en septembre, 43 en juillet et 41 en
juin de la même année. Quelques 200 000 armes
à feu sont en circulation, selon une étude de
lorganisme "Small Arms Survey",
publiée en 2005. Les groupes de civils
posséderaient jusquà 13 000 armes
légères de calibres divers, en majorité des
armes semi-automatiques (comme M16, M14, PMK,
Uzi) et des pistolets (0,38, 0,45 et autres). Les
armes de fabrication industrielle sont surtout
détenues par les chefs des divers groupes
armés, la plupart des hommes eux-mêmes
possédant des armes artisanales. Près de 170
000 armes se trouvent entre les mains de
particuliers, de simples citoyens, de services de
sécurité et de la police. En 2001, la police
nationale avait enregistré plus de 20 000 armes
possédées légalement par des civils. (Source :
AlterPresse)
Jeudi
16 novembre 2006 : Un groupe indépendant de
défense des droits de l'homme, le Réseau
national des Droits Humains ("National
Human Rights network") a
publié mercredi 15 novembre 2006 un rapport,
rendu publique par le quotidien "Miami
Herald", sur la situation des droits
de l'homme en Haïti qualifiée de
"catastrophique" sous le gouvernement
du premier ministre Gérard Latortue au pouvoir
de mars 2004 à juin 2006. Le rapport indique que
plus de 2 000 morts, arrestations arbitraires,
détentions préventives prolongées ont été
enregistrées après sous le gouvernement
intérimaire, soutenu par les Etats-Unis, après
le départ du président Jean-Bertrand Aristide le 29
février 2004. Le rapport souligne également que
les kidnappings et les viols ont atteint des
proportions inquiétantes sous le régime
intérimaire. Le journal médical britannique
"The Lancet"
avait indiqué dans un rapport que 7 000
personnes ont été assasinées sous le régime
intérimaire alors que 35 000 femmes et jeunes
filles ont été victimes de viols et autres abus
sexuels. Plusieurs autres organisations locales
et étrangères ont dénoncé la corruption qui a
marqué le régime Latortue qui a bénéficié de
fonds de près de 900 millions de dollars de la
part de la communauté internationale dans le
cadre du CCI (cadre de coopération
intérimaire).
Lundi
20 novembre 2006 : Au cours d'une
manifestation samedi 18 novembre 2006 à
Port-au-Prince, la capitale, qui a réuni 200
étudiants, d'après les journalistes sur place,
plus d'un millier selon les organisateurs, pour
protester contre la présence de la Mission des
Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), 3
Casques Bleus philippins, en patrouille, ont
été agressés par des jeunes qui les ont
insultés en leur lançant des pierres.
- Lundi 4 décembre 2006 : 3,5
millions d'électeurs étaient appelés
aux urnes dimanche 3 décembre 2006 pour
un scrutin municipal. Des incidents ont
émaillé le vote malgré le déploiement
de plus de 6 500 militaires et 1 900
policiers de la Mission des Nations unies
pour la stabilisation d'Haïti (MINUSTAH)
ainsi que 4 500 hommes de la police
nationale. 4 personnes ont été
blessées par balles ; des bureaux de
vote saccagés. Des soldats de l'ONU ont
aussi dû faire usage de gaz lacrymogène
pour disperser un groupe d'électeurs qui
occupaient un centre de vote à
Port-au-Prince. Un début de
manifestation contre les Casques bleus a
également été organisé par des
électeurs. Les premiers résultats ne
devraient pas être connus avant le 9
décembre 2006.
Jeudi
7 décembre 2006 : Le Secrétaire Général de
l'ONU, Kofi Annan, a nommé
à partir du 5 décembre 2006 le Français Joël
Boutroue au poste de Représentant Spécial
Adjoint pour la Mission des Nations Unies pour la
stabilisation en Haïti (MINUSTAH). ** Un
observateur de la Mission canadienne
d'accompagnement des élections en Haïti a été
blessé lundi 4 décembre 2006 par balle alors
qu'il retournait à son hôtel à Port-au-Prince,
la capitale.
Vendredi
15 décembre 2006 : 10 enfants ont été
enlevés mercredi 13 décembre 2006 par des
hommes armés qui ont opéré en plein jour
prenant d'assaut un bus scolaire et une voiture.
Lundi 11 décembre 2006 une fillette de 7 ans
avait été enlevée par des hommes armés qui
ont tiré sur son père.
Mardi
19 décembre 2006 : Le Fonds des Nations Unies
pour l'Agriculture (FAO), dont le
siège est à Rome en Italie, a lancé lundi 18
décembre 2006 un appel de fonds pour 14 millions
de dollars visant à soutenir l'agriculture
haïtienne menacée après les troubles
politiques et les catastrophes naturelles, tout
en luttant contre la déforestation. En 1923, les
forêts couvraient près de 60 % du pays, contre
seulement 2 à 3 % aujourdhui. La plupart
des Haïtiens dépendent toujours du bois et du
charbon de bois comme principale source
dénergie. La déforestation a entraîné
lérosion des terres, ce qui provoque une
baisse des rendements agricoles et des
glissements de terrains meurtriers. Haïti est
lun des pays les plus pauvres du monde,
avec une population de quelque 8 millions
dhabitants, dont les 2 tiers vivent dans
les zones rurales. Plus de 75 % de la population
vit en dessous du seuil de pauvreté de 2 dollars
par personne et par jour.
Vendredi
22 décembre 2006 : La Mission des Nations
Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) s'est
déclarée mercredi 20 décembre 2006
"profondément préoccupée" par la
multiplication récente du nombre d'enlèvements
dans l'île, notamment ceux des enfants.
Vendredi
29 décembre 2006 : La Mission des Nations
Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et la
Police Nationale d'Haïti (PNH) ont détruit
jeudi 28 décembre 2006 une partie du fief du
chef de gang Belony situé dans le quartier de
Bois Neuf (Cité Soleil) à Port-au-Prince, la
capitale. Cette opération a pour objectif de
limiter les actions des gangs dans la capitale
haïtienne, selon un communiqué de la MINUSTAH.
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