- SOMMAIRE
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Genèse de
l'Etat mandataire : Service des Renseignements et
bandes armées en Syrie et au Liban dans les
années 1920 de
Jean-David Mizrahi
- Les
Identités meurtrières de Amin
Maalouf
- Enquête
sur un massacre de Amnon Kapeliouk
- De Beyrouth
à Jénine : Témoignages de de soldats
israéliens sur la guerre du Liban de Irit
Gal, Ilana Hammerman, Catherine Neuve-Eglise
(Traduction)
- Kamal
Joumblatt : Prophète et martyr d'un Liban
déchiré de Igor
Timofeev
-
LES ARCHIVES FEVRIER 2005 DU LIBAN
- Mardi
15 février 2005 : Un attentat à la bombe
(350 kg de TNT) a été perpétré lundi en plein
centre de Beyrouth au passage du convoi militaire
blindé qui escortait l'ancien Premier ministre Rafik Hariri. Il venait
de quitter le siège du parlement à l'issue
d'une réunion consacrée aux prochaines
élections législatives prévues en mai 2005.
Rafik Hariri a été tué sur le coup ainsi que
14 autres personnes dont l'ex-ministre de
l'Economie Basile Fouleihane. 140 autres ont
été blessées. Un groupe inconnu, baptisé
"An-Nasr wal Jihad fi Bilad el-Cham"
("Groupe pour la victoire et la guerre
sainte au Levant"), a revendiqué l'attentat
"contre les infidèles, les renégats et les
tyrans" dans un document vidéo diffusé sur
la chaîne satellitaire qatariote Al-Jazeera. Début
septembre 2004, la France et les Etats-Unis
avaient fait adopter le 2 septembre 2004 devant
le Conseil de sécurité des Nations Unies la résolution 1559 exigeant
le respect de la Constitution et le départ des
troupes étrangères, (NDLR. syriennes), du
Liban. La Constitution avait été amendée pour
permettre la prorogation du mandat d'Emile Lahoud. Rafik
Hariri, Premier ministre de 1992 à 1998 puis de
2000 à octobre 2004, homme d'affaires sunnite de
60 ans influent sur le plan politique malgré sa
démission intervenue le 20 octobre
2004, s'était joint récemment aux
appels de l'opposition pour un retrait syrien du
Liban. Il a fait fortune en Arabie Saoudite
(estimée à 10 milliards de dollars) et avait
participé à la reconstruction de Beyrouth
détruite par 15 ans de guerre civile par
l'intermédiaire de sa société privée,
Solidere, qu'il avait fondée et qui est cotée
à la bourse de Beyrouth. En novembre 2002, il
obtient l'accord de la communauté internationale
réunie à Paris pour venir au secours du Liban
qui risque l'asphyxie financière, en
contrepartie de réformes économiques prévoyant
notamment la privatisation de divers secteurs de
l'économie. Ses divergences avec le Président
Emile Lahoud ont empêché la mise en oeuvre de
ces réformes. Le Liban a aujourd'hui une dette
d'environ 35 milliards de dollars, soit près du
double de son PIB. Il avait sa propre chaîne de
télévision, Future TV et son
journal, Al-Mostaqbal. Il possédait aussi
Radio-Orient, installée à Paris. ** Le
vice-Premier ministre israélien Shimon Peres a
dit n'avoir "aucune idée de qui a commis
cela" ajoutant "Rafik Hariri vivait
dans un pays dangereux et (le gouvernement
libanais) aurait dû prendre le contrôle de ce
pays. Au lieu de cela, il l'a abandonné à
toutes sortes de terroristes". Pour
l'experte Rime Allaf, de
l'Institut royal des affaires internationales (RIIA, Royal
Institute of International Affairs) de
Londres, cet attentat est "l'oeuvre de
services secrets, pas d'une petite organisation.
Ceux qui l'ont commis visent à plonger le Liban
dans le chaos et à faire accuser la Syrie".
Mercredi 16 février 2005 : Un deuil
national de 3 jours a été décrété après
l'assassinat lundi de l'ex-premier ministre,
Rafik Hariri. Les autorités libanaises ont
rejeté la demande d'ouverture d'une
"enquête internationale pour déterminer
les circonstances et les responsabilités de
cette tragédie", parlant d'ingérence. ** Le
député et chef druze libanais Walid Joumblatt a
accusé mardi le "régime libanais et la
Syrie" d'avoir fomenté l'attentat qui a
coûté la vie lundi à l'ancien Premier ministre
Rafic Hariri et assuré qu'il poursuivra la lutte
pour que le Liban ne reste pas un "pays
otage".
Jeudi
17 février 2005 : Le président français Jacques Chirac
accompagné de son épouse Bernadette et de Nazek
Hariri, la veuve du défunt, s'est recueilli
mercredi sur la tombe de l'ex-premier ministre
Rafik Hariri, dans le centre de Beyrouth. Rafik
Hariri, un ami personnel de Jacques Chirac a
été tué lors d'un attentat lundi à Beyrouth.
Vendredi
18 février 2005 : 3 jours après l'assassinat
de l'ex-premier ministre Rafik Hariri, des
milliers de manifestants sont descendus dans les
rues de Beyrouth la capitale pour demander la
démission du gouvernement. Plus de
détails : www.lorient-lejour.com.lb/
Samedi
19 février 2005 : Les autorités ont rejeté
la mise en place d'une ''enquête
internationale'' sur l'attentat qui a coûté la
vie à l'ex-premier ministre, Rafik Hariri,
demandée par la France et la famille du défunt.
Elles ont toutefois déposé une requête
d'assistance, présentée oralement jeudi à
l'ambassadeur de Suisse à Beyrouth, et a
décidé de demander à la place
"l'assistance d'experts suisses" en
matière d'explosifs et d'identification. **
Le ministre du Tourisme Farid Khazen
a annoncé vendredi sa démission, 5 jours après
l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafik
Hariri, expliquant qu'il "jugeait que le
gouvernement n'était pas capable de diriger le
pays en cette période critique" et que
celle-ci "était conforme à "ses
convictions et son sens de la responsabilité
nationale". L'opposition a appelé le
gouvernement du Premier ministre Omar Karamé à
démissionner. Pour que le gouvernement en place
tombe il faut soit la démission du Premier
minsitre soit la démission d'un tiers des
ministres (10).
- Mardi
22 février 2005 : Des dizaines de milliers de
sympathisants de l'opposition ont défilé lundi
dans le centre de Beyrouth en scandant des
slogans hostiles à la Syrie et se sont
rassemblés à l'endroit où l'ex-Premier
ministre Rafik Hariri est mort dans un attentat
à la voiture piégée qui a également tué 16
autres personnes et blessé une centaine
d'autres. Il s'agit de la plus grosse
manifestation anti-syrienne dans le pays depuis
la guerre civile (1975-1990).
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- Mercredi
23 février 2005 : Le Conseil de justice a
"porté plainte contre inconnu dans
l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafik
Hariri perpétré à l'aide d'explosifs contre
son convoi, qui a causé sa mort et celle d'un
nombre de personnes et blessé d'autres, et
provoqué des dégâts dans les infrastructures
et les immeubles, portant atteinte à la sûreté
de l'Etat" a indiqué dans un communiqué
publié la procureure générale à la Cour de
cassation, qui assure par intérim la présidence
du Conseil de justice, Mme Rabiha Qaddoura.
L'explosion a fait 16 morts et 200 blessés et
provoqué des dommages de plus de 50 millions de
dollars, selon les estimations des médias, en
l'absence de donnée officielle.
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- Samedi
26 février 2005 : Le secrétaire général
des Nations Unies, Kofi Annan, a appelé la
Syrie, lors d'un entretien donné sur la chaîne
d'information Al-Arabiya, basée à
Dubaï, aux Emirat Arabes Unis, à retirer ses
troupes du Liban, et ce conformément à la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations
Unies adoptée le 2 septembre 2004, qui
"demande instamment à toutes les forces
étrangères qui y sont encore de se retirer du
Liban, à ce que toutes les milices libanaises et
non libanaises soient dissoutes et
désarmées" et "soutient l'extension
du contrôle exercé par le Gouvernement libanais
à l'ensemble du territoire du pays". Kofi
Annan a prévenu Damas que le conseil de
sécurité "prendrait des mesures" si
la Syrie ne retire pas ses troupes du Liban d'ici
le mois d'avril 2005. 14 000 sodlats syriens sont
présents sur le territoire du Liban depuis son
intervention lors de la guerre civile. Les
troupes syriennes s'étaient déployées en 1989
suite à l'accord de Taëf (Arabie fin à la
guerre civile au Liban (1975-1990). Après
l'adoption de la résolution 1559, la Syrie avait
retiré 3 000 hommes du Saoudite), qui avait
permis de mettre Liban.libanais Abdel Rahim
Mourad a annoncé jeudi que la Syrie s'apprêtait
à entamer "dans les heures qui
viennent" le dernier Rappelons que le
ministre de la Défense redéploiement de ses
troupes vers cette zone.** Peter
FitzGerald, chef de la mission d'enquête sur
l'attentat de Beyrouth qui a coûté la vie à
l'ex-Premier Ministre Rafic Hariri et 2005, est
arrivé vendredi au Liban où il s'est entretenu
avec le ministre de l'Intérieur libanais,
Suleiman Franjieh, et le ministre à 16 autres
personnes, le 14 février de la Justice, Adnan
Addoum et le juge chargé de l'enquête ainsi
qu'avec le Procureur général, de la
coopération de son équipe avec les autorités
libanaises.
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- Lundi
28 février 2005 : Plusieurs milliers de
Libanais se sont rassemblés dimanche soir dans
le centre de Beyrouth, la capitale, pour demander
le départ des troupes syriennes. Le ministère
de l'Intérieur ayant interdit tout rassemblement
à partir de lundi 5 heures du matin (3 heures,
heure de Paris). L'armée s'est déployée dans
toute la ville bloquant les accès au
centre-ville. ** Maurice
Sehnaoui, ministre de l'Energie, Adnane Kassar,
ministre de l'Economie et du commerce et Ibrahim
Daher, ministre d'Etat au développement
administratif, ont donné leur démission
dimanche alors qu'une réunion cruciale du
Parlement, doit se tenir lundi à Beyrouth, au
cours de laquelle l'opposition doit déposer une
motion de censure contre le cabinet pro-syrien
d'Omar Karamé.
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