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Genèse de
l'Etat mandataire : Service des Renseignements et
bandes armées en Syrie et au Liban dans les
années 1920 de
Jean-David Mizrahi
- Les
Identités meurtrières de Amin
Maalouf
- Enquête
sur un massacre de Amnon Kapeliouk
- De Beyrouth
à Jénine : Témoignages de de soldats
israéliens sur la guerre du Liban de Irit
Gal, Ilana Hammerman, Catherine Neuve-Eglise
(Traduction)
- Kamal
Joumblatt : Prophète et martyr d'un Liban
déchiré de Igor
Timofeev
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LES ARCHIVES JUIN 2005 DU LIBAN
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- Vendredi 3 juin 2005 : Samir
Kassir, 45 ans, journaliste et historien,
éditorialiste du quotidien "An-Nahar",
connu pour ses articles hostiles au
régime syrien et sa "dénonciation
du régime policier" de Beyrouth,
qui possédait la double nationalité
franco-libanaise, est mort jeudi à
Beyrouth la capitale, dans l'explosion de
sa voiture piégée. L'opposition a
lancé un appel à la grève générale
pour vendredi pour "dénoncer cet
assassinat". Gibran Tueni, directeur
général du quotidien
"An-Nahar" et député de la
nouvelle Assemblée parlementaire, a
indiqué que cet "assassinat avait
un lien direct avec celui qui a coûté
la vie à Rafik Hariri et 20 autres
personnes, le 14 février 2005 à
Beyrouth" déclarant : "Les
services de sécurité libanais, les
vestiges du système syrien au Liban et
le régime syrien dans son ensemble sont
responsables de chaque crime et de chaque
goutte de sang répandue". Le
porte-parole du Ministère
français des Affaires étrangères,
Jean-Baptiste Mattei, a rendu
"hommage à la personnalité de
Samir Kassir, l'un des symboles de la
liberté de ton et de l'indépendance de
la presse libanaise" rappelant
"l'attachement de Paris à la
stabilité du Liban, tout
particulièrement dans la période
électorale qui se déroule
actuellement". L'organisation de
défense de la liberté de la presse,
Reporters sans Frontières (RSF) a
indiqué par la voix de son Secrétaire
général, Robert Ménard, séjournant à
Beyrouth : "Nous perdons un ami et
la liberté de la presse un ardent
défenseur".
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- Samedi 4 juin 2005 : Environ
200 personnes, dont des journalistes et
hommes politiques, ont observé vendredi
une heure de silence en mémoire au
journaliste et historien d'origine
palestinienne, Samir Kassir, 45 ans, tué
jeudi à Beyrouth dans un attentat à la
voiture piégée. Samir Kassir,
éditorialiste du quotidien
"An-Nahar" et connu pour ses
articles hostiles au régime syrien et sa
"dénonciation du régime
policier" de Beyrouth, possédait la
double nationalité franco-libanaise. Sa
veuve, Giselle Khoury, également
journaliste pour la chaîne par satellite
Al-Arabiya,
qui se trouvait aux Etats-Unis lors de
l'attentat contre son mari, a demandé
l'ouverture d'une enquête
internationale, comme pour l'ex-Premier
ministre Rafik Hariri, tué également
dans un attentat à Beyrouth le 14
février 2005.
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- Mardi 7 juin 2005 : Lors
de la deuxième phase des élections
législatives qui se sont tenues
dimanche, le ministre de l'Intérieur,
Hassan Sabeh, a annoncé que la liste des
mouvements chiites pro-syriens Amal et
Hezbollah avait raflé la majorité des
sièges, soit 23.
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- Samedi 18 juin 2005 : Alors
que la quatrième et dernière phase des
élections législatives doit se tenir
dimanche 19 juin 2005 dans le nord du
pays, le député Michel Aoun a accusé
son rival Saad Hariri, fils de
l'ex-premier ministre Rafic Hariri,
assassiné le 14 février 2005 à
Beyrouth dans un attentat à la voiture
piégée, d'avoir acheté
"massivement des voix à Tripoli
afin de garantir son élection". De
son côté Saad Hariri dénonce "les
alliances du général Aoun avec des
symboles du régime pro-syrien"
ajoutant que "les électeurs devront
trancher entre les tueurs de son père et
ceux qui souhaitent un changement total
dans le pays".
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- Mardi 21 juin 2005 : La
coalition anti-syrienne menée par Saad
Hariri, fils de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri,
assassiné le 14 février 2005, qui
regroupe des opposants chrétiens et
opposants de gauche, a obtenu les 28
sièges au Liban nord, lors de la
quatrième et dernière étape des
élections législatives de dimanche.
Lalliance de Saad Hariri détiendra
72 des 128 sièges du futur Parlement
n'obtenant cependant pas la majorité des
2 tiers que Saad Hariri avait espéré
atteindre. Le général Aoun et son
allié chrétien pro-syrien du nord,
l'ancien ministre de l'Intérieur
Soleimane Frangié, ont reconnu la
défaite de leur coalition. Les 2
mouvements chiites pro syriens, Amal et
Hezbollah, ont conservé leur
représentation au Parlement, soit 35
sièges. Les 21 sièges restants
reviennent au général maronite Michel
Aoun.
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- Mercredi 22 juin 2005 : Georges
Hawi, ancien chef du Parti communiste
libanais, connu pour ses positions
défavorables à la Syrie, est mort mardi
à Beyrouth, la capitale, dans
l'explosion de sa voiture. Il s'agit du
second assassinat en moins de 3 semaines.
Le 2 juin 2005, Samir Kassir, 45 ans,
journaliste et historien, éditorialiste
du quotidien "An-Nahar",
connu pour ses articles hostiles au
régime syrien et sa "dénonciation
du régime policier" de Beyrouth,
qui possédait la double nationalité
franco-libanaise, avait été tué à
Beyrouth la capitale, dans l'explosion de
sa voiture piégée.
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- Samedi 25 juin 2005 : Georges
Hawi, ancien chef du Parti communiste
libanais, connu pour ses
positions défavorables à la Syrie, mort
mardi 21 juin 2005 à Beyrouth, la
capitale, dans l'explosion de sa voiture,
a été inhumé vendredi 24 juin 2005.
Plusieurs milliers de personnes ont suivi
le cortège funèbre.
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- Lundi 27 juin 2005 : Nabih Berri,
considéré comme "un fidèle allié
de la Syrie" a reçu dimanche 26
juin 2005, le soutien du premier groupe
au sein de la nouvelle assemblée, le
Mouvement du Futur de Saad Hariri,
fils du premier ministre Rafic Hariri
assassiné le 14 février 2005 à
Beyrouth dans un attentat à la voiture
piégée, pour assurer la présidence du
parlement. Nabih Berri est le seul
candidat pour ce poste. Président du
Parlement depuis 1992, Nabih Berri, qui
dirige le mouvement chiite pro-syrien
Amal, a également le soutien du chef
druze Walid Joumblatt,
qui fait partie de la coalition
anti-syrienne et compte 16 députés.
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- Mercredi 29 juin 2005 : Le
plus important groupe parlementaire
libanais, "Mouvement du Futur"
de Saad Hariri,
fils du premier ministre Rafic Hariri
assassiné le 14 février 2005 à
Beyrouth dans un attentat à la voiture
piégée, a officiellement investi Fouad Siniora
comme candidat au poste de premier
ministre. Le président Emile Lahoud
doit entamer jeudi ses consultations en
vue de la désignation du futur chef du
gouvernement. Le chef de l'Etat doit se
soumettre au choix du groupe majoritaire.
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- Jeudi 30 juin 2005 : Le
Parlement a nommé l'ancien ministre des
Finances Fouad Siniora au
poste de premier ministre. Sa
désignation doit maintenant être
entérinée par le président Emile Lahoud.
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