- SOMMAIRE
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- LES
ARCHIVES DU LIBERIA ANNEE 2006
- Lundi
16 janvier 2006 : Ellen Johnson-Sirleaf, 67 ans,
ancienne économiste de la Banque Mondiale, est
investie dans ses fonctions de Présidente ce
lundi 16 janvier 2006 en présence de nombreuses
personnalités dont le président américain George W. Bush,
accompagné de sa femme Laura, et
notamment du président en exercice de l'Union africaine (UA), du
chef de l'Etat nigérian Olusegun Obasanjo et du
président sud-africain, Thabo Mbeki. La
Mission des Nations Unies au Liberia (ONUMIL),
des agents des services secrets américains et la
Police nationale a déployé pour l'occasion un
important dispositif de sécurité. Les
principales rues d'accès à la capitale Monrovia
vont être bloquées. Les plages de la capitale
sont également interdites d'accès.les
autorités ont "invité le public à rester
à la maison et à suivre la cérémonie en
direct à la radio ou à la télévision".
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- Vendredi
3 février 2006 : Ellen Johnson Sirleaf,
élue en novembre 2005 la première femme
présidente en Afrique, investie dans ses
fonctions le 16 janvier 2006, a annoncé mercredi
1er février 2006 le "licenciement immédiat
de tous les employés" du ministère des
Finances, après une visite surprise dans ce
ministère. Environ 300 personnes sont
concernées. Cette mesure intervient dans le
cadre d'une opération de lutte contre la
corruption au sein des institutions libériennes.
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- Mercredi 22 février 2006 : La
Mission des Nations Unies au Liberia (MINUL) a
annoncé mardi 21 février 2006 que
"la Commission "Vérité et
Réconciliation" avait commencé ses
activités dans le pays, recevant un
financement de 500 000 dollars de
l'agence des Nations Unies pour le
développement" (PNUD).
La commission "Vérité et
Réconciliation" (Liberian Truth and
Reconciliation Commission, TRC) a été
officiellement inaugurée lundi 20
février 2006 par la présidente Ellen
Johnson-Sirleaf. La TRC, dont la
création était prévue par l'Accord de
paix d'Accra d'août 2003, a été
formellement mise en place par une loi
adoptée en juin 2005.
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- Samedi 18 mars 2006 : La
présidente Ellen
Johnson-Sirleaf,
67 ans, ancienne économiste de la Banque Mondiale,
première femme élue à la tête d'un
pays africain, investie dans ses
fonctions le 16 janvier 2006, a demandé
vendredi 17 mars 2006 au Conseil de
sécurité de l'ONU de
"lever les sanctions imposées sur
les exportations de diamants" et de
"maintenir la présence des Nations
Unies" au Libéria, pays touché
pendant 14 ans par la guerre civile. Dans
la résolution 1647 votée
le 20 décembre 2005, le Conseil de
sécurité avait reconduit, pour une
nouvelle période d'un an, les embargos
sur les armes, les diamants et le bois
imposés au Libéria. La résolution 1626 du
19 septembre 2005 reconduisait
pour un an au 31 mars 2006 le mandat de
la Mission des Nations Unies au Libéria
(MINUL).
Lors d'une conférence de presse donnée
au siège de l'ONU à New York, à
l'issue de la séance publique du Conseil
de sécurité sur la situation au
Libéria, la présidente du Libéria,
Ellen Johnson-Sirleaf, a annoncé avoir
demandé au "Nigéria et aux
dirigeants africains de la région de
prendre la décision collective" de
déférer l'ancien président Charles Taylor,
qui vit en exil au Nigéria depuis qu'il
a quitté le pouvoir en août 2003,
devant le Tribunal. Elle a refusé le
terme "extradition", en parlant
de l'ancien chef d'Etat qui vit en exil
au Nigeria depuis qu'il a quitté le
pouvoir en août 2003.
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- Lundi 27 mars 2006 : Alain
Doss, Représentant spécial du
Secrétaire général pour le Libéria et
Chef de la Mission des Nations Unies au
Libéria (MINUL) a
appelé le Conseil de Sécurité de l'ONU
à ne pas réduire "de façon
précipitée le nombre de casques bleus
déployés" dans le cadre du
processus de paix visant à mettre un
terme à 14 ans de guerre civile,
ajoutant que "la paix était encore
fragile". Ellen
Johnson-Sirleaf,
67 ans, ancienne économiste de la Banque Mondiale,
première femme élue chef d'Etat en
Afrique, avait demandé la levée des
sanctions imposées sur les exportations
de diamants et le maintien d'une
présence des Nations Unies dans son
pays.
-
- Vendredi 31 mars 2006 : L'ancien
président libérien, Charles
Taylor, qui vivait,
depuis 2003, en exil au Nigeria, a été
extradé vers la Sierra Léone, où il
sera jugé devant le Tribunal Spécial
de l'ONU pour la Sierra Léone,
qui l'a inculpé le 4 juin 2003 de crimes
contre l'humanité et de crimes de guerre
pour sa responsabilité dans les guerres
civiles qui ont touché le Libéria et la
Sierra Léone pendant près de 15 ans et
qui ont fait plus de 400 000 morts. Le
procureur du tribunal, Desmond da Silva,
a annoncé que le procès de Charles
Taylor n'aurait pas lieu "avant
plusieurs mois". Le Tribunal
spécial pour la Sierra Leone a demandé
aux autorités néerlandaises que le
procès se déroule devant le Tribunal
Pénal International de La Haye, jugeant
que "la présence physique" de
l'ancien président Charles Taylor
"dans la zone des crimes qui lui
sont reprochés pouvait menacer la
stabilité de la région".
-
- Lundi 3 avril 2006 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
prorogé vendredi 31 mars 2006 le mandat
de la Mission des Nations Unies au
Liberia (MINUL) jusqu'au 30 septembre
2006.
Samedi
8 avril 2006 : L'ambassadeur de la Chine
Wang Guangya, président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le
mois d'avril, a indiqué vendredi 7 avril 2006 au
cours d'une conférence de presse à l'issue de
consultations avec le Conseil de sécurité
qu'une "résolution autorisant le transfert
de l'ancien président Charles Taylor à La Haye
afin qu'il puisse être jugé dans les locaux de
la Cour pénale internationale est attendue pour
le début de la semaine prochaine". Le Tribunal Spécial de l'ONU pour la
Sierra Léone, qui l'a inculpé le 4
juin 2003 de crimes contre l'humanité et de
crimes de guerre pour sa responsabilité dans les
guerres civiles qui ont touché le Libéria et la
Sierra Léone pendant près de 15 ans et qui ont
fait plus de 400 000 morts.
Vendredi
21 avril 2006 : Stéphane Dujarric,
porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, a
annoncé jeudi 20 avril 2006 au siège de l'ONU
à New York, que le "gouvernement du
Libéria et la Mission des Nations Unies au
Libéria (MINUL) dans le
pays ont célébré aujourd'hui (NDLR. Jeudi 20
avril 2006) la fin du programme visant à aider
les déplacés "internes" suite à la
guerre civile. Des cérémonies ont eu lieu dans
un ancien de camp de personnes déplacées,
situé à 200 kilomètres de la capitale
Monrovia, qui a été symboliquement
détruit".
Jeudi
11 mai 2006 : Après la publication le
lundi 8 du rapport de l'organisation non
gouvernementale britannique Save the Children a publié
lundi 8 mai 2006 à Londres (Royaume-Uni) un
rapport intitulé "Des camps aux
communautés : étude sur l'exploitation des
enfants au Liberia" relations
sexuelles en échange de faveurs, y compris de la
part de membres du personnel humanitaire. La
Mission des Nations Unies au Liberia (MINUL) a réagi
après la publication de ce rapport en indiquant
que des "mesures ont été prises pour
lutter contre les abus sexuels qui seraient
commis dans les camps de réfugiés notamment par
des Casques bleus". La MINUL ajoute, dans un
communiqué que "l'ONU poursuit
vigoureusement ses mesures pour prévenir,
identifier et punir les auteurs de ces actes
odieux, conformément à la politique de
"tolérance zéro" établie par le
Secrétaire général" de l'ONU, Kofi Annan,
et ajoute que "tous les cas d'infraction
grave du personnel des Nations Unies, notamment
les plaintes d'exploitation sexuelle, font
l'objet d'une enquête du Bureau des services de
contrôle interne (BSCI, OIOS selon son
acronyme anglais), qui a toute liberté
d'action". La MINUL indique que depuis le
début de l'année 2006, huit cas d'exploitation
et d'abus sexuels ont été signalés à l'OIOS.
La plupart de ces enquêtes se poursuivent. L'un
de ces cas a été confirmé et le membre du
personnel a été immédiatement suspendu. Jean-Marie Guéhenno,
Secrétaire général adjoint aux opérations de
maintien de la paix, avait déclaré jeudi 23
février 2006, lors d'une séance du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée
aux abus sexuels commis dans le cadre des
Missions de l'ONU, que "l'incapacité à
prévenir les abus ou à punir les casques bleus
qui s'en prennent à ceux qu'ils sont sensés
protéger déshonore les casques bleus dans leur
ensemble". Jean-Marie Guéhenno a ajouté :
"Nous demandons à tous les Etat Membres, en
particulier les pays contributeurs de troupes
d'envoyer un message clair condamnant la
prostitution au sein des missions de maintien de
la paix". Il a poursuivi :
"Aujourd'hui, entre 75 et 90% du personnel
de maintien de la paix a reçu une formation
obligatoire sur l'exploitation sexuelle et les
abus. Nous avons également développé des
outils de formation et avons pour objectif
d'établir une couverture de 100 % de notre
personnel". Jean-Marie Guéhenno a conclu :
"Au cours de 2005, des enquêtes impliquant
29 Casques bleus ont été achevées : 17
personnels civils, 16 membres du personnel de
police et 137 militaires ont été renvoyés ou
rapatriés dans leurs pays, y compris 6
commandants ". Ajoutant : "Nous avons
également fait comprendre à la hiérarchie des
gestionnaires et de commandement qu'ils seront
tenus pour responsables des agissements de ceux
qui sont placés sous leur autorité".
- Samedi 10 juin 2006 : Lambassadeur
américain à l'ONU, John Bolton,
ancien sous-secrétaire d'Etat, a
indiqué que les Etats-Unis déposeront
un projet de résolution devant le
Conseil de sécurité de l'ONU afin de
lever l'embargo sur les livraisons
d'armes au Liberia imposé par le Conseil
de Sécurité en 1992. John Bolton a
indiqué que cette mesure vise "à
aider le pays à rétablir lordre
et la paix. Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
reconduit mercredi 21 décembre 2005,
pour une nouvelle période de 12 mois,
par la résolution 1647
(2005), adoptée à
l'unanimité, l'embargo sur les armes,
les déplacements, les diamants et le
bois. Voir notre édition
du 12 avril 2005
Vendredi
16 juin 2006 : Le Conseil de sécurité de
l'ONU a allégé mardi 13 juin 2006 l'embargo sur
les armes imposées au Libéria en autorisant ce
pays d'importer de manière limitée des armes
qui devront être utilisées uniquement par la
police ou les services de sécurité. Le Conseil
de Sécurité autorise la Mission de l'ONU au
Liberia (MINUL),à
inspecter les inventaires sur les armes et
munitions obtenues dans le cadre de la
résolution et de faire des rapports périodiques
sur les conclusions du comité. ** Benson
Barh, vice-ministre de la Santé, Aaron Mathies,
ministre adjoint au Commerce et James Attoh, le
président des services de l'aviation civile,
ainsi que 5 autres administrateurs civils du
ministère des Finances, ont été limogés jeudi
14 juin 2006 par la présidente Ellen
Johnson-Sirleaf dans le cadre de sa campagne de
lutte contre la corruption au sein du
gouvernement.
Samedi
17 juin 2006 : Le Conseil de sécurité de
l'ONU a donné son feu vert au transfert de
l'ancien président libérien Charles Taylor à
La Haye pour y être jugé de crimes de guerre
par un tribunal spécial sur la Sierra Leone. Lire notre édition du 16 juin 2006
(Royaume-Uni)
Mercredi
21 juin 2006 : PAYS-BAS : L'ancien
président libérien Charles Taylor, inculpé
de crimes de guerre et de crimes contre
l'humanité, a été transféré mardi aux
Pays-Bas, vers la prison de haute sécurité de
Scheveningen, près de La Haye. Le Tribunal Spécial de l'ONU pour la
Sierra Léone chargé de
juger les crimes de guerre commis pendant la
guerre civile avait inculpé officiellement
mercredi 4 juin 2003 le président Charles Taylor
de "crimes de guerre, crimes contre
l'humanité et de violations graves du droit
humanitaire international commis sur le
territoire de la Sierra Leone depuis le 30
novembre 1996" conformément aux
résolutions 1315, 1410 et 1478 du Conseil de
Sécurité de l'ONU. Un mandat d'arrêt avait
été lancé contre lui.
Vendredi
23 juin 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
mardi 20 juin 2006 la résolution 1689 (format
pdf) visant à lever, pour une période de 3
mois, l'embargo sur le bois et de prolonger, pour
une nouvelle période de 6 mois, celui sur les
diamants.
Jeudi 13 juillet 2006 : Ouverture
mercredi 12 juillet 2006 pour 2 jours à Monrovia
la capitale d'une conférence des bailleurs de
fonds internationaux visant à faire le point sur
les réalisations du gouvernement libérien
depuis 6 mois et évaluer ses besoins pour la
reconstruction du pays. Le budget 2006-2007 et
les perspectives d'annulation des arriérés de
la dette extérieure libérienne, estimée à 3,5
milliards de dollars par la présidente Ellen Johnson Sirleaf doivent
être également à l'ordre du jour.
Vendredi
14 juillet 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
jeudi 13 juillet 2006 à l'unanimité de ses 15
membres la résolution 1694 (2006) qui prévoit
d'accroître de 125 hommes les effectifs
autorisés de la composante police civile de la MINUL Mission des
Nations Unies au Liberia, et de réduire de 125
hommes les effectifs actuels autorisés de sa
composante militaire.
Mercredi
27 septembre 2006: Le Tribunal
spécial pour la Sierra Leone (TSSL) a fixé au
vendredi au 2 avril 2007 le début du procès
pour crimes de guerre et crimes contre
l'humanité de l'ancien président du Libéria Charles Taylor précisant
toutefois que "cette date était
provisoire".
Mardi
3 octobre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé
de proroger jusqu'au 31 mars 2007 le mandat de la
Mission des Nations Unies au Libéria (Conseil de sécurité de l'ONU),
autorisant le Secrétaire général à déployer,
à titre temporaire, des contingents de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI).
Samedi
21 octobre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé
vendredi 20 octobre 2006 de ne pas reconduie la résolution 1689 adoptée
le 20 juin 2006 visant l'interdiction d'importer
le bois d'oeuvre du Libéria. Le Conseil
maintient toutefois l'embargo sur l'exportation
de diamants bruts, tant que le Libéria n'aura
pas institué un "régime de certificats
d'origine des diamants bruts libériens qui soit
efficace, transparent et vérifiable sur le plan
international, dans la perspective de sa
participation au Processus de Kimberley".
Mardi
24 octobre 2006 : La Mission des Nations
Unies au Libéria (MINUL) a publié
jeudi 19 octobre 2006 son cinquième rapport sur
la situation des droits de l'Homme au Libéria
qui révèle que les "violences sexuelles
perpétrées à l'encontre des femmes et surtout
des enfants continuent de faire l'objet d'une
préoccupation majeure au Libéria". Ce
rapport, qui porte sur la période allant de mai
à juillet 2006, examine tout particulièrement
les défis auxquels fait face le système
judiciaire libérien, après 14 ans de conflit,
et leur impact sur la promotion et la protection
des droits de l'homme. Il indique notamment que 6
mois après l'entrée en vigueur de la loi sur
les viols, le nombre de cas enregistrés montrent
clairement que le système judiciaire pour
réprimer ces crimes ne fonctionne pas et que les
enquêtes restent souvent inachevées et les
suspects relâchés avant même d'avoir été
jugés.
Jeudi
7 décembre 2006 : La ministre des Finances de
la République du Liberia, Antoinette Sayeh, et
l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, André
Janier, accrédité au Liberia, ont signé, le 4
décembre 2006 à Abidjan, une convention d'aide
exceptionnelle d'un montant d'un million d'euros.
L'essentiel de cette aide budgétaire
exceptionnelle contribuera au programme GEMAP
(Governance and economic management assistance
program) et s'inscrira dans le cadre du
dispositif multilatéral de renforcement
institutionnel du Liberia.
Vendredi
22 décembre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
mercredi 20 décembre 2006 la résolution 1731
qui vise à reconduire pour une durée de 12
mois, l'embargo sur les importations de diamants
et les armes, à l'exception du "matériel
militaire non létal", destiné à l'usage
exclusif des forces de police et de sécurité.
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