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LES ARCHIVES DU LIBERIA ANNEE 2007



Samedi 20 janvier 2007 : La Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) a demandé au Bureau des services de contrôle interne (BSCI) d'ouvrir immédiatement une enquête sur les allégations d'exploitation et d'abus sexuels qui auraient été commis par des membres de son personnel.

Vendredi 2 mars 2007 : L'ancien président, Gyude Bryant, qui a dirigé le gouvernement intérimaire d'octobre 2003 à janvier 2006, date de la prise de fonction de l'actuelle présidente Ellen Johnson Sirleaf, a été a été "formellement accusé de vol", selon un communiqué de Laurence Bropleh, ministre de l'Information. Gyude Bryant est accusé d'avoir volé plus d'un million de dollars dans les caisses de l'Etat au moment où il était en fonction, selon l'enquête.

Mardi 20 mars 2007 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a recommandé lundi 19 mars 2007 la prolongation, pour une année supplémentaire, du mandat de la Mission de Paix de l’ONU au Libéria (MINUL) qui devait se terminer à la fin du mois de mars 2007.

Samedi 31 mars 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé vendredi 30 mars 2007 par la résolution 1750 (2007) le mandat de la Mission des Nations Unies au Liberia (MINUL) pour une période de 6 mois, jusqu'au 30 septembre 2007, soit moitié moins que la recommandation formulée par le Secrétaire général dans son 14e rapport sur le pays, en date du 15 mars 2007 et a demandé un plan détaillé pour le retrait de la Mission.

Samedi 28 avril 2007 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi 27 avril 2007 à l'unanimité de ses 15 membres, la résolution 1753 (2007) visant à la levée des mesures qu'il avait imposées en 2003 obligeant les Etats à interdire l'importation directe ou indirecte sur leur territoire de tous les diamants bruts provenant du Libéria, qu'ils soient ou non d'origine libérienne.

Vendredi 4 mai 2007 : Le Représentant spécial du Secrétaire général au Libéria, Alan Doss, a participé le mardi 1er mai 2007 à l'inauguration d'un bureau régional de certification des diamants, à Tubmanburg, ville située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale Monrovia, après que le Conseil de sécurité de l'ONU ait levé les sanctions qui pesaient sur le diamant libérien, accusé de financer la guerre dans le pays et dans les pays voisins. Alan Doss a souligné que la réouverture d'un bureau régional de certification serait "le point de départ pour relancer l'industrie du diamant au Libéria". Le Libéria a 4 mois pour remplir les derniers critères définis dans le processus de Kimberley, système de certification reposant sur les systèmes nationaux de certification et les normes minimales communes à l'échelle internationale pour garantir la commercialisation des diamants issus de zones contrôlées par les gouvernements. La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, a évoqué lors de l'inauguration de ce bureau l'histoire trouble de l'industrie diamantifère dans cette partie de l'Afrique.

Lundi 4 juin 2007 : Le procès de l'ancien président du Libéria, Charles Taylor, s'ouvre lundi 4 juin 2007 devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone à La Haye aux Pays-Bas. Transféré le 20 juin 2006 à La Haye, Charles Taylor, âgé de 59 ans, va comparaître pour 11 chefs d'inculpation, dont actes de terrorisme, meurtre, viol, esclavage sexuel et toute autre forme de violence sexuelle, actes inhumains, enrôlement d'enfants de moins de 15 ans au sein de forces ou groupes armés, et pillage. L'accusé, qui a plaidé non coupable, risque la réclusion à perpétuité. Près de 250 000 personnes sont mortes au cours de la guerre civile au Libéria, marquée par une grande violence contre les populations civiles, des violations graves des droits de l'homme, le recours aux enfants soldats et le pillage systématique des ressources du pays.

Mercredi 13 juin 2007 : L’organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty International, dont le siège est à Londres au Royaume-Uni, a accusé mardi 12 juin 2007, dans une lettre adressée à la présidente Ellen Johnson Sirleaf, "d'être dans l'incapacité à régler le problème de l’impunité pour les crimes odieux commis dans la période 1989-1996 a été une des raisons de la poursuite du conflit qui s’est déroulé de 1997 à 2003". L'organisation a demandé au gouvernement "d’élaborer très rapidement un plan global contre l’impunité dans les cas de crimes graves commis dans le passé. Ce dispositif pourrait édifier tous les Libériens sur l’importance que revêt aux yeux du gouvernement la résolution des problèmes des victimes". L'ONG précisé que des "Libériens subissent toujours les souffrances physiques et morales de la guerre, mais pour le moment, rien n’indique que les responsables de ces souffrances vont rendre compte de leurs crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité". Amnesty a ajouté que "pour l’instant aucune enquête systématique n’est menée sur les violations des droits humains ou les abus commis pendant la guerre, ajoutant dans le même temps que le code pénal est inadapté pour juger de ces crimes internationaux d’autant plus qu’aucun système n’est mis en place pour protéger les témoins".

Mardi 26 juin 2007 : L'Union européenne a levé lundi 25 juin 2007 son embargo sur les diamants bruts du Liberia, se conformant ainsi à la résolution 1753 (2007) du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée à l'unanimité de ses 15 membres le 27 avril 2007 visant à la levée des mesures qu'il avait imposées en 2003 obligeant les Etats à interdire l'importation directe ou indirecte sur leur territoire de tous les diamants bruts provenant du Libéria, qu'ils soient ou non d'origine libérienne. Le Liberia, pays d'Afrique de l'Ouest, est sorti ruiné après 14 ans de guerre civile, de 1989 à 2003. Pendant ce conflit, les ressources en bois et diamants du pays avaient été pillées par les belligérants qui s'en servaient pour financer la guerre.




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