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LES ARCHIVES 2005 DU NEPAL

Samedi 29 janvier 2005 : A l'issue d'une visite de 3 jours à Katmandou, la capitale, Louise Arbour, Haute Commissaire aux Droits de l'homme, a appelé le Gouvernement du Népal et les insurgés maoïstes à signer l'Accord sur les droits de l'homme élaboré par la Commission nationale des Droits de l'homme. Au cours de sa visite, Louise Arbour a dénoncé "les moyens employés par les Maoïstes pour tenter de faire avancer leur cause" et mis en garde "les leaders de l'insurrection sur l'avènement d'une époque où l'on doit répondre de ses actes" déclarant "Partout dans le monde, les leaders politiques et militaires qui se croyaient immunisés contre les persécutions doivent maintenant répondre devant la loi des violations massives des droits de l'homme qu'ils ont commis". Louise Arbour a aussi dénoncé "l'alarmant et grandissant nombre de cas d'abus de droits fondamentaux de la population népalaise par les agents de l'Etat", déplorant "un climat d'impunité" qui prévaut dans le pays demandant à ce que "Les disparitions forcées, les exécutions et la torture doivent s'arrêter immédiatement". Les pourparlers tenus depuis le printemps 2003 entre l'Etat et le Parti communiste népalais étaient tombés dans l'impasse. La proposition de médiation des Nations Unies à l'automne 2003 pour trouver une issue à ce conflit, qui dure depuis 1996 et a fait plus de 8 000 morts, a été rejetée par le gouvernement népalais.

Lundi 31 janvier 2005 : Le gouvernement a fermé le 21 janvier 2005 le bureau du représentant du dalaï-lama et le bureau de l'Office d'aide aux réfugiés tibétains (TRWO, Tibetan Refugees Welfare Office), après plusieurs protestations de l'Ambassade de Chine qui n'accepte pas que les réfugiés tibétains aient des activités au Népal. Rappelons que la Chine refuse d'accorder un statut d'autonomie au Tibet, le considérant comme partie intégrante de la Chine. En coopération avec le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugies (UNHCR), le TRWO s'occupe de plus de 20 000 réfugiés tibétains. Quelque 35 000 Tibétains se sont réfugiés au Népal depuis la fuite du dalaï-lama en Inde après l'échec du soulèvement du 10 mars 1959 contre la Chine communiste. Le Népal interdit les rassemblements publics de Tibétains et reconnaît la tutelle chinoise sur le Tibet. Les autorités népalaise ont refusé au dalaï-lama de se rendre dans le royaume. L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch a exhorté, dans un communiqué, le gouvernement népalais à réouvrir les bureaux du TRWO et permettre l'assistance aux milliers de réfugiés tibétains au Népal. NDLR. Le Dalaï Lama, après l'invasion du Tibet par la Chine a fui en exil en mars 1959 à Dharamsala, en Inde, et donné une Constitution aux Tibétains en 1963. Plus de détails : Le statut historique du Tibet ; Réponses données par Madame Li Beifen, conseiller de presse et porte-parole de l’Ambassade de Chine aux questions concernant le Tibet
 
Mercredi 2 février 2005 : Le roi Gyanendra Bir Bikram Shah Dev, considéré comme "un prédateur de la presse" par l'organisation de défense de la liberté de la Presse, Reporters sans frontières, a limogé le gouvernement du premier ministre Sher Bahadur Deuba qu'il accuse d'avoir échoué face à la guérilla maoïste, ajoutant que "celui-ci n'a pas pris les dispositions nécessaires pour organiser des élections d'ici avril et pour promouvoir la démocratie, la souveraineté du peuple, la vie et la propriété". L'opposition a parlé de "coup d'Etat" dénonçant une "violation flagrante de la Constitution". Le roi a également décrété l'état d'urgence pour une durée indéterminée affirmant dans une allocution télévision "qu'il allait diriger seul le pays durant 3 ans". Le téléphone a été coupé, ainsi que les liaisons Internet, l'aéroport fermé et les libertés démocratiques suspendues. Toutes les libertés fondamentales ont été supprimées (presse (NDLR. Le Népal est le pays du monde où le plus grand nombre de journalistes ont été arrêtés au cours des 3 dernières années), rassemblement, etc.). Les forces de l'ordre ont désormais un droit illimité de perquisition et de détention préventive. Le roi s'est "engagé à ce que les Droits de l'homme soient respectés". Le Premier ministre a assuré que lui, et plusieurs autres dirigeants politiques ont été placés en résidence surveillée. Son parti, le Parti démocratique du Congrès népalais, a lancé un appel à s'opposer à la décision royale. Le ministre des sports et de l'éducation, Bimalendra Niddhi, a dénoncé "une sorte de coup d'Etat contre les pratiques démocratiques". NDLR. Le roi Gyanendra Shah Dev a succédé le 4 juin 2001 à son neveu le roi Dipendra assassiné, (selon la version officielle) par le fils du roi Birendra, le prince héritier Dipendra, qui se blesse ensuite mortellement à la tempe. Bien qu'il soit cliniquement mort, il est proclamé roi selon la loi du pays. Il décéde 3 jours plus tard et son oncle, Gyanendra, lui succéde quelques heures après l'annonce officielle de son décès. La guérilla maoïste lutte depuis 1996 pour instaurer une république populaire communiste sur le modèle de la Chine. 8 000 personnes auraient trouvé la mort au cours de cette "guerre du peuple". Plus de détails : Un pouvoir populaire gouvernant plus de 2 millions de personnes ; Démocratie au Népal (en anglais) : informations sur le gouvernement, la politique et la société civile au Népal et contrôle les 2 tiers du pays.

Jeudi 3 février 2005 : Le roi Gyanendra Bir Bikram Shah Dev a nommé un nouveau gouvernement, dominé par les royalistes. La communauté internationale a condamné à l'unanimité le limogeage de l'ancien cabinet et l'instauration de l'état d'urgence. La rébellion maoïste a riposté en appelant à l'union des "forces populaires" contre le décret royal et a décrété une grève nationale de 3 jours. Le chef des rebelles maoïstes, Prachanda, a estimé que les mesures prises par le souverain avaient "des relents d'autocratisme féodal et moyenâgeux". La guérilla maoïste lutte depuis 1996 pour instaurer une république populaire communiste sur le modèle de la Chine. 8 000 personnes auraient trouvé la mort au cours de cette "guerre du peuple".

Vendredi 11 février 2005 : La radio nationale a annoncé jeudi que 7 dirigeants politiques dont les anciens premiers ministres Krishna Prasad Bhattarai et Lokendra Bahadur Chand, placés en résidence surveillée depuis le 1er février 2005, date à laquelle le roi Gyanendra a limogé son gouvernement, ont été remis en liberté. Selon des partis politiques et organisations non-gouvernementales, des dizaines de leaders politiques ont été assignés à résidence et des centaines de militants politiques, syndicaux, estudiantins et défenseurs des droits de l'homme ont été arrêtés. Selon le Congrès népalais, principale formation politique, il y a eu plus d'un millier d'arrestations. L'armée parle d'une centaine. Ces libérations interviennent après une première protestation de rue depuis l'instauration de l'état d'urgence qui suspend tous les droits fondamentaux, notamment celui de s'exprimer contre le Roi, qui s'est déroulée jeudi dans la capitale Katmandou.

Lundi 14 février 2005 : Les forces de sécurité ont été placées en état d'alerte maximum dimanche après le début du blocus général décrété par la rébellion maoïste afin de protester contre la prise des pleins pouvoirs par le roi Gyanendra le 1er février 2005. Voir notre édition du 2 février 2005

Mercredi 16 février 2005 : Le roi Gyanendra a nommé au poste de vice-présidents de son gouvernement, 2 anciens premiers ministres au pouvoir durant la monarchie absolue en 1960 et 1970 en la personne de Tulsi Giri, 79 ans, premier vice-président et de Kirtinidhi Bista, 79 ans, deuxième vice-président. Les rebelles maoïstes, qui luttent contre le pouvoir en place et veulent instaurer un régime communiste marxiste, ont décrété un blocus général et illimité du pays depuis dimanche pour protester contre le roi Gyanendra qui a pris les pleins pouvoirs le 1er février 2005, instauré l'état d'urgence et suspendu les droits fondamentaux. La principale autoroute, une des principales sources d'approvisionnement du pays, est totalement bloquée. Les prix des fruits et légumes ont connu ce mardi une forte augmentation.

Jeudi 24 février 2005 : Le porte-parole de l'ambassade d'Inde à Katmandou Sanjay Verma a annoncé que l'Inde avait suspendu depuis le 1er février 2005, "Vu la situation inquiétante actuelle au Népal" son aide militaire au Népal, après que le roi Gyanendra Bir Bikram Shah Dev ait pris les pleins pouvoirs en limogeant son gouvernement (Voir notre édition du 2 février 2005). Au cours des 5 dernières années, l'Inde a fourni environ 4,8 milliards de roupies (68 millions de dollars) d'aide militaire au Népal. Le Foreign Office, par l'intermédiaire de son ministre, Jack Straw, a annoncé également la fin de l'aide militaire britannique déclarant : "Le gouvernement britannique a décidé de suspendre un programme prévu d'assistance militaire au Népal, à la lumière de la situation inquiétante là-bas". La Grande-Bretagne devait fournir avant le 1er février 2005 au Népal des équipements militaires d'une valeur de 1,34 million de livres (2,6 millions de dollars). La capitale Katmandou est toujours sous blocus, décrété par les rebelles maoïstes, en guerre contre le pouvoir en place depuis 1976 qu'ils veulent renverser pour instaurer un régime marxiste communiste, pour protester "contre le coup d'Etat du roi Gyanendra". Les prix ne cessent d'augmenter, la capitale n'étant plus approvisionnée.

Mercredi 2 mars 2005 : L'organisation américaine de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a révélé mardi dans un rapport de 171 pages intitulé "Clear Culpability: ‘Disappearances’ by Security Forces in Nepal" (Culpabilité sans équivoque : "Disparitions par les forces de sécurité au Népal") que l'armée du Népal, qui a soutenu début février 2005 la prise des pleins pouvoirs par le roi Gyanendra, est l'un des plus grands auteurs au monde de "disparitions" ajoutant que "durant les 9 dernières années de la lutte qui les ont opposées aux rebelles maoïstes, les forces de sécurité du Népal sont devenues l'un des pires auteurs de disparitions forcées". Les organisations locales des droits de l'homme ont enregistré plus de 1 200 "disparitions" au cours des 5 dernières années seulement.

Mercredi 16 mars 2005 : Alors que s'ouvraient à Genève (Suisse) la 61ème session annuelle de la Commission des droits de l'homme de l'ONU, 200 manifestants ont passé outre l'interdiction de rassemblement imposé par l'Etat d'urgence décrété par le roi Gyanendra qui s'est octroyé le 1er février 2005 les pleins pouvoirs (voir notre édition du 2 février 2005) après avoir limogé tout son gouvernement qu'il jugeait "trop favorable aux rebelles maoïstes" et "incapable de mettre fin à la guérilla" et se sont rassemblés dans le centre de Katmandou, la capitale. Les forces de l'ordre sont intervenues. Une trentaine de personnes a été arrêtée.

Vendredi 25 mars 2005 : La Commission royale pour le contrôle de la corruption a annoncé jeudi avoir auditionné 6 anciens ministres du gouvernement du Premier ministre Sher Bahadur Deuba, limogé le 1er février 2005 par le roi du Népal, Gyanendra. Ils sont poursuivis pour détournements de fonds publics. Les anciens ministres sont accusés d'avoir fait verser par un fond de secours rattaché alors au premier ministre 4,1 millions de roupies (57 746 dollars) aux militants de leurs partis et à leurs proches.

Jeudi 7 avril 2005 : Les séparatistes maoïstes, qui réclament l'abolition de la monarchie et la création d'un Etat marxiste communiste, ont totalement bloqué mercredi tous les axes routiers menant à la capitale Katmandou pour protester contre la prise du pouvoir absolu par le roi Gyanendra le 1er février 2005.

Jeudi 28 avril 2005 : Après avoir refusé de se rendre à une convocation d'une commission anti-corruption mise en place récemment par le roi Gyanendra, l'accusant de malversations dans un contrat d'eau potable, le Premier ministre Sher Bahadur Deuba a été arrêté par un groupe d'environ 50 policiers qui l'ont emmené de force dans un lieu inconnu, selon un communiqué de son parti, Parti du congrès (démocratique) du Népal. Rappelons que le Premier ministre avait été limogé le 1er février 2005 lorsque le roi Gyanendra a pris les pleins pouvoirs. Voir notre édition du 2 février 2005

Mercredi 4 mai 2005 : Plusieurs centaines de journalistes ont manifesté dans les rues de la capitale, Katmandou pour exiger la levée des restrictions sur la liberté d'information et la libération de leurs collègues emprisonnés. ** Madhav Kumar Nepal, secrétaire général du Parti communiste népalais, et Amrit Bohara, membre du bureau politique, ont vu leur assignation à résidence imposée en février 2005 levée par les autorités. La détention de 175 autres militants et membres du PC a été prolongée. Le roi Gyanendra avait levé samedi l'état d'urgence qu'il avait imposé le 1er février 2005 après avoir démis le gouvernement et pris les pleins pouvoirs.

Vendredi 6 mai 2005 : L'ancien Premier ministre Sher Bahadur Deuba a été inculpé jeudi pour détournement de fonds publics. Il a été inculpé par la Commission royale chargée de combattre la corruption que le roi Gyanendra a créée peu après avoir pris les pleins pouvoirs, le 1er février 2005. Sher Bahadur Deuba avait été arrêté le 27 avril 2005 pour avoir refusé de se présenter devant cette commission et mercredi sa détention avait été prolongée d'une semaine.

Mercredi 11 mai 2005 : Dans une déclaration conjointe rendue publique dimanche, les 7 plus importants partis politiques du pays (le Congrès népalais et le Parti communiste-Union des marxistes et léninistes (NDLR. Les 2 plus importants), le Congrès démocratique népalais, le Janamorcha Népal, le Parti des ouvriers et des paysans, le Parti Sadbhavana (Anandi Devi) et le Front uni de gauche) ont demandé "la restauration de la Chambre des représentants (parlement) qui a été dissoute en mai 1994. Les partis ont demandé l'adoption d'amendements à la constitution pour restreindre le pouvoir du roi, indiquant : "L'exercice direct du pouvoir par le roi a traîné le pays dans un régime autoritaire au grand dam de la constitution et du parlement". Ils ont également appelé à la libération de tous les prisonniers, la restauration des droits civils, la liberté de la presse et la levée des interdictions sur les activités politiques.

Mardi 17 mai 2005 : 4 organisations humanitaires, le Programme alimentaire mondial (PAM), le Département britannique pour le Développement international, l'organisation allemande de Coopération technique (GTZ, Gesellschaft für technische Zusammenarbeit) et de l'agence néerlandaise d'Aide SNV ont annoncé lundi qu'elles cessaient leurs opérations dans une région reculée de l'ouest du Népal, après 2 agressions subies par leurs employés.

Lundi 23 mai 2005 : Une manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes s'est déroulée dimanche dans la capitale Katmandou pour réclamer le rétablissement de la démocratie et des libertés civiques après que le roi Gyanendra Bir Bikram Shah Dev se soit octroyé, le 1er février 2005, les pleins pouvoirs et fait incarcérer des dirigeants politiques en vertu de l'état d'urgence. Voir notre édition du 2 février 2005

Mardi 7 juin 2005 : La radio nationale a annoncé, citant des sources policières, "qu'au moins 36 civils ont été tués et 72 autres ont été blessés quand les terroristes ont fait exploser l'autocar avec une mine à Madi dans le district de Chitwan", à environ 200 kilomètres au sud-ouest de la capitale, Katmandou. Selon la police, les rebelles maoïstes, qui se battent depuis 1996 pour abolir la monarchie constitutionnelle et instaurer un régime communiste, auraient placé l'engin sur la route. La guerre civile qui secoue le Népla depuis 1996 aurait fait plus de 10 000 morts.

Jeudi 9 juin 2005 : Les rebelles maoïstes qui luttent depuis 1996 pour l'abolition de la monarchie et l'instauration d'un régime communiste ont lancé lundi une importante attaque contre les forces gouvernementales dans le sud-ouest du pays, dans la jungle du district de Kailali. 14 membres des forces gouvernementales et 6 rebelles maoistes ont été tués. Les rebelles ont reconnu mardi être responsables de l'explosion d'un car bondé qui avait sauté la veille sur une mine faisant au moins 36 morts et plus de 70 blessés, dont beaucoup de femmes et d'enfants. Ils avaient évoqué une "grave erreur" pour cet attentat, le plus meurtrier touchant des civils depuis le début de la guérilla en 1996.

Vendredi 24 juin 2005 : Un convoi militaire des forces armées népalaises a été attaquée jeudi par des rebelles maoïstes dans le district de Bhojpur, près du village de Gogane, à environ 200 kilomètres à l'est de Katmandou. Au cours des affrontements, 8 rebelles maoïstes et 7 membres des forces gouvernementales ont été tués. Après les combats, les maoïstes ont enlevé une douzaine des membres des forces de sécurité.

EN COURS D'ACTUALISATION

Mercredi 14 septembre 2005 : Environ 6 000 personnes se sont rassemblés dans le centre de la capitale Katmandou pour réclamer le retour à la démocratie et la prise de pouvoir absolu par le roi Gyanendra. La police a dispersé les manifestants à coups de matraques de bambou faisant plusieurs dizaines de blessés. 300 personnes dont des dirigeants de l'opposition ont été arrêtés.

Vendredi 23 septembre 2005 : Lors de son discours prononcé mercredi à l'occasion du sommet ministériel annuel de l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre des Affaires étrangères Ramesh Nath Pandey a annoncé que des élections municipales allaient être organisées avant avril 2006, suivies d'élections parlementaires dans les 2 ans, expliquant que le roi Gyanendra Bir Bikram Shah Dev, qui s'était arrogé les pleins pouvoirs le 2 février 2005 et limogé tout le gouvernement du Premier ministre Sher Bahadur Deuba, "avait donné son engagement inébranlable et total pour une démocratie significative, mûre, cultivée et raffinée". Les manifestations se poursuivent dans la capitale Katmandou depuis le 4 septembre 2005 pour "dénoncer la prise du pouvoir par le roi Gyanendra" et réclamer "la restitution du pouvoir à un gouvernement élu".

Lundi 24 octobre 2005 : Une perquisition a été menée vendredi par la dans les studios de Kantipur Radio, propriété du plus important groupe de médias privé du pays, Kantipur. Du matériel de transmission a été saisi. Des centaines de journalistes avaient manifesté quelques heures plus tôt contre une loi qui permet de fermer la radio, télévision ou journal et menace de 2 ans de prison tout média qui critique le roi Gyanendra Bir Bikram Shah Dev qui a pris les pleins pouvoirs le 2 février 2005.

Samedi 3 décembre 2005 : Près de 30 000 personnes ont manifesté vendredi dans les rues de Katmandou, la capitale, pour réclamer le rétablissement de la démocratie. Le 1er février 2005, le roi Gyanendra a limogé le gouvernement et s'est octroyé les pleins pouvoirs. Voir notre édition du 2 février 2005

Vendredi 16 décembre 2005 : Subodh Raj Pyakurel, président de l'organisation de défense des droits de l'homme Informal Sector Service Centre (INSEC), a annoncé jeudi 15 décembre 2005 dans un communiqué que "l'armée a ouvert le feu lors d'une fête hindoue près de la capitale Katmandou, à la suite de heurts avec des policiers ivres". 14 personnes ont été tuées et 19 autres blessées.




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