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Otage à Jolo de Stéphane Loisy
Manuel Quezon : Les Philippines de la décolonisation à la démocratisation de William Guéraiche
Les anti-trottoirs de Manille de Jean-Claude Darrigaud
Parcs nationaux des Philippines de Nigel Hicks

LES ARCHIVES 2007 DES PHILIPPINES

Jeudi 11 janvier 2007 : Alors que le sommet de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN), qui regroupe la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Brunei, le Laos, le Vietnam, le Cambodge et la Birmanie, doit s'ouvrir les samedi 13 et dimanche 14 janvier 2007, 3 attentats ont été perpétrés sur l'Ile de Mindanao dans le sud du pays, faisant 6 morts et une trentaine de blessés.

Samedi 13 janvier 2007 : Les dirigeants de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN), qui regroupe la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Brunei, le Laos, le Vietnam, le Cambodge et la Birmanie, réunis au niveau ministériel aux Philippines avant un sommet annuel qui doit se tenir les 13 et 14 janvier 2007 sur l'île de Cebu, ont approuvé vendredi 12 janvier 2007 un pacte régional de lutte antiterroriste qui sera officiellement signé ce week-end par les dirigeants de l’ASEAN. Le document imposera aux 10 Etats membres de joindre leurs efforts pour identifier les flux financiers douteux et faciliter les procédures d’extradition régionales.

Jeudi 18 janvier 2007 :
Abu Sulaiman, l'un des 5 principaux dirigeants du groupe islamiste Abu Sayyaf, a été tué mardi 16 janvier 2007 par l'armée philippine lors de combats dans l'île de Jolo, dans le sud-ouest du pays.

Samedi 3 février 2007 : Un camion transportant du Gaz pétrole liquéfié (GPL), a explosé vendredi 2 février 2007 alors qu'il amorçait une descente, faisant au moins 20 morts, selon un premier bilan donné par la police.

Mardi 20 février 2007 :
Hernani Pastolero, 64 ans, rédacteur en chef du "Lightning Courier", a été abattu de 2 balles dans la tête lundi 19 février 2007 à son domicile, dans la ville de Sultan Kudarat, sur l'île de Mindanao, alors qu'une délégation de l'ONU se trouve aux Philippines pour enquêter sur la vague d'homicides dont sont victimes les professionnels des médias depuis 2001. Hernani Pastolero est le premier journaliste assassiné aux Philippines en 2007. 12 journalistes ont été tués en 2006.

Samedi 21 avril 2007 : Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a annoncé jeudi 19 avril 2007 qu'il allait fournir 85 tonnes de riz à plus de 42 000 personnes déplacées par les combats qui ont repris sur l'île de Jolo dans la province de Sulu aux Philippines.

Lundi 14 mai 2007 : Les électeurs sont appelés aux urnes lundi 14 mai 2007 pour renouveler 12 des 24 sénateurs, la Chambre des représentants ainsi que des gouverneurs de provinces, des maires et des responsables locaux. Le scrutin a été entaché de nombreuses violences. 113 personnes ont été tuées au cours de la campagne électorale. 148 personnes avaient trouvé la mort pendant la campagne de l'élection présidentielle de 2004.

Mardi 15 mai 2007 :
14 personnes ont été tuées en marge des élections législatives qui se sont tenues lundi 14 mai 2007, et placées sous haute sécurité. 113 personnes ont été tuées au cours de la campagne électorale.

Mercredi 16 mai 2007 :
La police a indiqué mardi 15 mai 2007 qu'au moins 126 personnes ont été tuées avant et pendant les élections législatives qui se sont tenues lundi 14 mai 2007. Les résultats ne devraient pas être connus avant plusieurs semaines, le décompte se faisant manuellement.

Lundi 11 juin 2007 : Un prêtre catholique italien, Giancarlo Bossi, 57 ans, a été enlevé dimanche 10 juin 2007 par des hommes armés dans le sud des Philippines, près du village de Bulawan dans la province Zamboanga Sibugay, où opèrent plusieurs mouvements rebelles musulmans, selon la police.

Samedi 30 juin 2007 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW), a publié jeudi 28 juin 2007 un rapport de 84 pages intitulé "Réduits au silence par la peur : L’impunité pour les meurtres extrajudiciaires aux Philippines" (en anglais : "Scared Silent: Impunity for Extrajudicial Killings in the Philippines") qui estime que "l'absence de poursuites judiciaires et le manque de protection des témoins mènent à l’impunité officielle". Ce rapport s’appuie sur plus de 100 entretiens et décrit en détail l’implication des forces de sécurité gouvernementales dans l’assassinat ou la "disparition" de membres de partis politiques de gauche et d’organisations non gouvernementales, de journalistes, de membres du clergé ouvertement critiques, de militants opposés à l’exploitation de certaines mines, et de partisans de la réforme agraire. A ce jour, il n’y a eu aucune poursuite menée à bien contre un membre des forces armées impliqué dans les récents meurtres extrajudiciaires. Selon le rapport, "il y a des preuves solides d’une ‘guerre sale’ menée par les forces armées contre les militants et les journalistes de gauche. L’absence de poursuites judiciaires contre des soldats ou policiers soupçonnés de ces meurtres décale le projecteur de la responsabilité vers les plus hauts niveaux du gouvernement". Human Rights Watch a également constaté que le gouvernement des Philippines manque régulièrement à ses obligations au regard du droit international des droits humains de faire rendre des comptes aux coupables de meurtres pour raisons politiques, et qu’il refuse ainsi la justice aux familles des victimes. Un obstacle manifeste aux poursuites est le manque apparent de volonté des officiers supérieurs de l’armée de seulement reconnaître que des hauts gradés puissent être légalement responsables pour des actes commis par leurs subordonnés, ce qui est une question de responsabilité de commandement. Human Rights Watch a appelé le gouvernement philippin à émettre immédiatement un décret exécutif à l’attention des Forces armées des Philippines et de la Police nationale des Philippines réitérant l’interdiction du meurtre extrajudiciaire de toute personne. De plus, Human Rights Watch a incité les Etats-Unis à envisager la suspension de l’aide militaire aux Philippines tant que les membres de l’armée soupçonnés d’être impliqués dans des meurtres n’auront pas été poursuivis. Selon Sophie Richardson, directrice adjointe pour l’Asie à Human Rights Watch, "les actes parlent plus fort que les mots, et la seule preuve réelle de l’engagement du gouvernement à faire cesser ces meurtres sera lorsque les coupables seront finalement amenés à rendre des comptes devant un tribunal. Tant que l’administration Arroyo, l’armée et la police n’appliqueront pas leurs obligations d’enquêter sur les crimes et de poursuivre les coupables, même quand il s’agit de membres des forces de sécurité, les gens continueront à pouvoir commettre impunément des meurtres aux Philippines".

Mercredi 4 juillet 2007 : Lors d'un discours prononcé mardi 3 juillet 2007 à Manille, à l'occasion d'une cérémonie célébrant le 60e anniversaire de la création de l'armée de l'Air, la président, Gloria Macapagal-Arroyo, s'est engagée à éradiquer le terrorisme grâce à l'Acte de sécurité humaine, ou "loi antiterroriste", qui entrera en vigueur le 15 juillet 2007. Cette nouvelle loi permettra aux autorités philippines de détenir des terroristes présumés jusqu'à 3 jours, sans qu'aucune charge ne soit retenue à leur encontre.




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