- SOMMAIRE
République Centrafrique, Afrique,
archives, 2005, actualite, monde, république,
centrafricaine, centrafrique, afrique, pays,
bangui, françois, bozizé, coup, etat, patassé,
ange, felix, abel, gumba, premier, ministre,
Célestin-Leroy Gaombalet, exil, togo, martin,
ziguele, Jean-Edouard Koyambounou, crimes,
guerre, centrafrique, republique
centrafricaine
- LES
ARCHIVES 2005 DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
- Lundi 14 mars 2005 : 1,8
million d'électeurs sur 2,3 millions
d'habitants, étaient appelés aux urnes
dimanche pour la première
présidentielle depuis le coup d'Etat
perpétré le 15 mars 2003 par le général François
Bozizé qui a renversé le
Président Félix-Ange Patassé.
François Bozizé devra affronter 10
adversaires dont l'ex-président André
Kolingba et de l'ex-Premier ministre
Martin Ziguélé. Ce dernier avait
remporté les élections en 1993 contre
André Kolingba, au pouvoir depuis 12 ans
grâce à un coup d'Etat à la suite
duquel il avait fait jeter François
Bozizé en prison. Félix-Ange Patassé,
qui vit en exil, n'a pas eu droit de se
présenter. Plus
de détails : Rapport de la FIDH
: "Fin de la transition politique
sur fond d'impunité. Quelle réponse
apportera la Cour pénale internationale
?" (format pdf)
Samedi
26 mars 2005 : Dans un communiqué publié
mercredi à Bangui, la capitale, la présidence
de la République a démenti une tentative
d'assassinat de l'ancien président, André Kolingba, (1981
- 1993) précisant que "l'échange de tirs
d'armes légères survenu dans la nuit du 22 mars
(2005) vers 21 heures à proximité de la
résidence d'André Kolingba était dû à une
mauvaise appréciation d'un garde républicain,
dont la patrouille était en train de se
déployer le long du fleuve Oubangui". Les
autorités centrafricaines ont qualifié cet
incident de "regrettable", qui
intervient "dans un contexte de tension
politique alimentée par les ennemis du
pays". Le général André Kolingba était
candidat à l'élection présidentielle du 13
mars 2005 sous la bannière de son parti, le
Rassemblement démocratique centrafricain (RDC,
opposition). Le communiqué de la Présidence a
ajouté que "les adversaires d'André
Kolingba ne sont à rechercher, ni du côté des
forces de l'ordre, ni du côté du camp
présidentiel" ajoutant que "c'est le
général François Bozizé, actuel
chef de l'Etat, qui a grâcié son prédécesseur
alors condamné à mort". André Kolingba
s'était exilé 2 ans en Ouganda après un coup
d'Etat manqué qu'il avait revendiqué, le 28 mai
2001, contre son successeur, Ange-Félix
Patassé, finalement renversé en mars 2003 par
l'actuel président François Bozizé. Il avait
été condamné à mort en 2002 pour son
implication dans la tentative de coup d'Etat de
mai 2001, avant d'être amnistié en avril 2003
par le nouveau président Bozizé, qu'il avait
pourtant fait enlever et torturer en 1989 au
Bénin, où celui-ci vivait en exil après avoir
été accusé de complot quelques années
auparavant.
Vendredi
1er avril 2005 : Après la publication,
mardi, à l'Assemblée nationale des résultats
officiels du premier tour de l'élection
présidentielle du 13 mars 2005, le président
sortant, François Bozizé, qui a obtenu 42,97 %
des voix, affrontera le candidat du MLPC
(Mouvement pour la libération du peuple
centrafricain) l'ancien Premier ministre, Martin Ziguélé (23,53%),
au second tour.
- Jeudi
14 avril 2005 : Le second tour de
l'élection présidentielle qui opposera le
président autoproclamé sortant, François
Bozizé, arrivé au pouvoir par un coupt d'Etat,
au candidat du Mouvement de libération du peuple
centrafricain (MLPC), Martin Ziguelé, aura lieu
le 8 mai 2005. La campagne électorale débutera
le 23 avril pour se terminer le 6 mai 2005. Au
premier tour du 13 mars 2005, François Bozizé
avait recueilli 42,97 % des suffrages contre
23,53 % à Martin Ziguélé.
-
- Lundi
9 mai 2005 : Les électeurs étaient
appelés aux urnes dimanche pour le second tour
des élections présidentielles qui voyaient
l'affrontement entre le Président sortant
François Bozizé, arrivé au pouvoir en mars
2003 par un coup d'Etat qui avait destitué le
Président Félix-Ange Patassé, et l'ancien
Premier ministre Martin Ziguélé. Lors du
premier tour en mars 2005, François Bozizé
avait obtenu 43 % des voix.
-
- Mardi
10 mai 2005 : Les observateurs et les
partis politiques ont salué lundi le "bon
déroulement" de l'élection présidentielle
de dimanche, qui opposait pour le second tour le
Président sortant François Bozizé à
l'ex-premier ministre, Martin Ziguélé, malgré
"quelques incidents". Les résultats
devraient être connus d'ici une quinzaine de
jours. François Bozizé est donné vainqueur
selon les experts.
-
- Mercredi
25 mai 2005 : La Commission électorale a
validé mardi l'élection de François Bozizé,
arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en
décembre 2003, qui a renversé le président
démocratiquement élu Félix-Ange Patassé, avec
64,6 % des suffrages exprimés contre 35,4 % à
son adversaire, Martin Ziguélé, dernier Premier
ministre du président Ange-Félix Patassé.
-
- Mardi
21 juin 2005 : Le Premier ministre Elie
Douté, nommé le 13 juin 2005 par le président
François Bozizé, a rendu public dimanche à la
radio nationale la composition de son
gouvernement qui comprend 27 membres.
-
- Samedi
15 octobre 2005 : S'exprimant à la
télévision nationale, le Premier ministre, Elie
Doté, a déclaré que les contrôles effectués
auprès des fonctionnaires ont révélé que
près de 10 % d'entre eux fraudent sur leurs
salaires. Ces fraudes causent un préjudice
mensuel d'au moins 70 millions de francs CFA (109
500 euros) à l'Etat, a indiqué le Premier
ministre, ajoutant que 17 933 agents ont été
contrôlés parmi lesquels 1 699 ont été
considérés comme ayant enfreint les règles de
l'Administration, sans compter "les
fonctionnaires fantômes", payés alors
qu'ils ne font pas ou plus partie de la Fonction
publique, qu'il entend "éradiquer". Il
a promis des sanctions tout en insistant sur le
fait que ces fraudes se sont retrouvées dans
tous les ministères, soulignant que les plus
importantes se situent dans le ministère des
Affaires Etrangères, qui arrive en tête, suivi
de la Santé, de la Défense, de l'Education,
suivis de ceux des Finances et de
l'Intérieur". A la suite d'une grave crise
financière, le gouvernement centrafricain, qui
bénéficie de l'aide internationale, est
incapable de verser à échéance la paie de ses
24 000 fonctionnaires recensés, auxquels est
actuellement versé le salaire du mois de
février. Le gouvernement avait lancé fin août
une opération de
"recensement-paiement" des
fonctionnaires, afin de maîtriser une
"augmentation exponentielle de la masse
salariale alors que les effectifs restaient
stables". ** La Ligue centrafricaine des
droits de l'Homme (LCDH) et
les députés de la majorité ont condamné lundi
la brève arrestation dans la nuit du 4 octobre
2005, par les forces de sécurité et des membres
de la garde présidentielle, et les violences
subies par Joseph Vermond Tchendo, président du
Haut-Conseil de la communication (HCC), et
Jean-Michel Mandaba, député de Ndélé et
secrétaire général du Mouvement de Libération
du Peuple Centrafricain (MLPC), ancien parti au
pouvoir. Les 2 hommes "ont été molestés
puis maintenus en garde à vue sans motifs
valables avant d'être remis en liberté",
écrit la LCDH qui "demande au Gouvernement
Centrafricain d'ouvrir une enquête pour
déterminer les conditions dans lesquelles ces
violences ont été commises, d'en identifier les
auteurs et de les traduire en justice" ainsi
que "d'assurer la sécurité à tous sur
toute l'étendue du territoire et la protection
des journalistes afin de garantir la liberté de
la presse et le droit à l'information".
Retour
République Centrafricaine
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|