Vendredi 11 février 2005 : Après
avoir rencontré son homologue jordanien, Hani
Moulki en visite officielle dans ce pays où il
s'est entretenu avec le Président Bachar Al
Assad, le ministre des Affaires étrangères
Farouk al-Chareh a annoncé jeudi qu'une réunion
rassemblant les "voisins d'Israël (NDLR.
Jordanie, Syrie, Egypte, Liban et
Palestine") se tiendra à Damas la capitale
dans les plus brefs délais". L'Egypte et la
Jordanie sont les 2 seuls pays voisins d'Israël
qui ont signé la paix avec l'Etat hébreu. Les
pourparlers de paix entre la Syrie et Israël
sont gelés depuis janvier 2000, Israël refusant
de restituer à Damas le plateau du Golan qu'il
occupe depuis 1967 et annexé en 1981.
Mercredi 16 février 2005 : La
secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a rappelé
l'ambassadeur des Etats-Unis en Syrie, Margaret
Scobey , pour consultations urgentes après
l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais
Rafic Hariri à Beyrouth au Liban.
Samedi 19 février 2005 : 5 jours
après l'assassinat du Premier ministre libanais
Rafik Hariri, le président Bachar al-Assad a
remplacé le chef des services de renseignement
militaire, le général Hassan Khalil,
"atteint par l'âge de la retraite",
par son beau-frère, le général Asef Shawkat,
numéro 2 des services de renseignement de
l'armée syrienne.
Mardi 1er mars 2005 : Dans une
conférence de presse conjointe, dimanche au
Caire, avec le secrétaire général de la Ligue Arabe, Amr Moussa, le
ministre des Affaires étrangères de la Syrie,
Farouk al-Chareh, a rejeté l'accusation du
ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz,
selon laquelle Damas serait impliqué dans
l'attentat commis à Tel-Aviv par un kamikaze
palestinien, membre du Jihad islamique. Cet
attentat a fait 4 morts et une trentaine de
blessés, dans la nuit de vendredi à samedi 26
février 2005. Farouk al-Chareh a soutenu que
cette accusation ne reposait sur aucune preuve.
Jeudi 3 mars 2005 : Selon des
diplomates arabes et saoudiens, sous couvert
d'anonymat, le président Bachar el-Assad devrait
se rendre jeudi à Riyad, la capitale de l'Arabie
saoudite, pour examiner une proposition
égypto-saoudienne sur le retrait des troupes
syriennes du Liban.
Lundi 7 mars 2005 : Le
Président Bachar
Al-Assad a annoncé samedi dans un important
discours devant le parlement à Damas que la
Syrie allait "retirer toutes ses forces au
Liban dans la plaine de la Bekaa et ensuite vers
la frontière libano-syrienne", ajoutant
qu'il rencontrerait lundi le chef de l'Etat
libanais Emile Lahoud pour parvenir à un accord
sur le plan de retrait des 14 000 soldats
syriens, qui, selon lui, respecte également les
accords de Taëf ayant mis fin à la guerre
civile au Liban en 1990 et sera en conformité
avec la résolution 1559 (2004) du Conseil
de sécurité de l'ONU qui demande un
"retrait de toutes les forces étrangères
déployées dans le pays". Le discours du
Président Al-Assad a été interrompu à
plusieurs reprises par les applaudissements des
députés tandis que des milliers de Syriens
s`étaient rassemblés devant le parlement pour
soutenir leur président.
Jeudi 10 mars 2005 : Plusieurs
centaines de milliers de personnes (un
demi-million selon des sources non officielles)
ont manifesté mercredi à Damas la capitale pour
exprimer leur soutien au Président Bachar Al-Assad,
"soumis à la pression" des Etats-Unis
dans le cadre du retrait syrien du Liban et que
Washington juge "insuffisant".
Lundi 14 mars 2005 : Après la
visite de l'émissaire de l'ONU Terje Roed-Larsen
qui a rencontré le président syrien Bachar al
Assad, ce dernier a assuré que la Syrie
sest engagée à retirer totalement ses
troupes et ses services de renseignement du
Liban, conformément à la résolution 1559 du
Conseil de sécurité. Selon Damas, 6 000 soldats
stationnés au nord du Liban ont déjà été
retirés. Les autres 8 000 soldats ont
entre-temps été rappelés à la frontière
libano-syrienne. Ils devraient quitter le pays
dici aux élections législatives prévues
en mai.
Jeudi 31 mars 2005 : Selon
l'agence de presse officielle SANA Syrian
Arab News Agency, "le président Bachar al-Assad a ordonné
aujourd'hui (mercredi) la libération de la
totalité des 312 kurdes qui avaient été
impliqués dans les troubles de Qamichli en mars
2004" où du 12 au 17 mars 2004, des
affrontements ont opposé des Kurdes aux forces
de l'ordre syriennes ou à des tribus arabes à
Qamichli et Alep faisant 40 morts, selon les
Kurdes, 25 selon des sources officielles
syriennes. Cette grâce s'inscrit "dans le
cadre d'une série de décisions prises
dernièrement par la Syrie pour renforcer (...)
l'unité nationale", selon l'agence SANA.
Les Kurdes de Syrie, estimés à 1,5 million de
personnes, représentent environ 9 % de la
population du pays et sont installés
essentiellement dans le nord. Outre la
reconnaissance de leur langue et de leur culture,
ils revendiquent des droits politiques et
administratifs. ** Le ministre
des Affaires étrangères, Farouk al Chara, a
annoncé à l'ONU que Damas retirerait toutes ses
forces du Liban avant les élections prévues en
mai 2005 dans ce pays.
Lundi 4 avril 2005 : Le
diplomate norvégien et émissaire des Nations
Unies, Terdje Roed Larsen a indiqué dimanche
lors dune conférence de presse à
lissue dentretiens avec le président
syrien Bachar al Assad que "la Syrie
sest engagée à retirer toutes ses troupes
du Liban dici au 30 avril 2005 et
accepterait quune mission de lONU
supervise les opérations".
Mercredi 18 mai 2005 : Un sommet
réunissant, à l'invitation du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, les chefs
d'Etat du Tchad, d'Egypte, du Nigeria, du Soudan
et d'Erythrée, ainsi que le vice-président du
Gabon, le secrétaire général de la Ligue arabe
Amr Moussa et des représentants de l'Union
africaine, s'est ouvert lundi soir à Tripoli la
capitale pour tenter de trouver "une
solution politique à la crise du Darfour" au
Soudan touché depuis février 2003 par une
guerre civile qui a fait entre 180 000 et 300 000
morts et provoqué le déplacement de plus de 2
millions de personnes. Il oppose des groupes
rebelles, qui demandent un meilleur partage des
richesses au nom des populations noires, aux
troupes gouvernementales et aux milices arabes
qui sont leurs alliées.
Lundi 30 mai 2005 : Au terme
d'un accord signé à Damas, la capitale, la
Russie a décidé d'annuler les 3 quarts de la
dette syrienne qui s'élève au totale à 13
milliards de dollars afin de "favoriser les
relations économiques entre les 2 pays"
selon un communiqué. Cet accord avait été
entériné lors de la visite du Président syrien
Bachar Al Assad en janvier
2005 à Moscou.
Samedi 4 juin 2005 : Plusieurs
dizaines de milliers de personnes, selon des
sources kurdes, ont assisté mercredi à Qamichli
aux obsèques de l'ouléma kurde syrien, Mohammed
Maachouk Khaznaoui, 46 ans, Vice-président du
Centre d'études islamiques à Damas, mort selon
les autorités syriennes après avoir été tué
par une "bande criminelle" dont les 5
membres auraient été arrêtés et avoué leur
crime, après avoir été porté disparu, le 10
mai 2005. Quelques jours avant sa disparition, le
cheikh Khaznaoui avait dit que le régime en
Syrie devait "changer ou s'en aller",
dans une interview au journal canadien
"Globe". Or selon les membres de son
parti, il aurait été enlevé par les services
de sécurité syriennes. L'organisation de
défense des droits de l'homme Amnesty
International avait confirmé mercredi qu"un
"important dirigeant religieux musulman
aurait été torturé à mort" ajoutant que
Mohammed Maachouk Khaznaoui avait
"disparu" à la sortie du Centre
détudes islamiques de Damas le 10 mai
2005. Les autorités syriennes qui niaient le
détenir ont rendu son corps à sa famille
mercredi 1er juin" 2005. Selon les
informations dont dispose Amnesty International,
il est "le sixième kurde à mourir en
prison à la suite de tortures ou de mauvais
traitements depuis mars 2004", date
d'affrontements meurtriers entre Kurdes et forces
de l'ordre ou membres de tribus arabes. Neil
Sammonds, chercheur pour la Syrie auprès
d'Amnesty International demande "aux
autorités syriennes d'ouvrir immédiatement une
enquête indépendante sur la mort en détention
de Sheikh Muhammad Mashuq al Khiznawi. Les
conclusions de cette enquête devront être
rendues publiques et les responsables présumés
des actes de torture traduits en justice".
Plus de détails : Rapport d'Amnesty : Syrie. Les
Kurdes de la République arabe syrienne un an
après les événements de mars 2004
Mardi 7 juin 2005 : Lors de son
discours d'ouverture du congrès du parti Baas (en arabe
"renaissance"), au pouvoir depuis 1965,
le président Bachar al-Assad a plaidé
pour des réformes du parti. Il a déclaré
devant plus de 1200 délégués : Il faut
"élargir la participation populaire, lutter
contre la corruption et moderniser le Baas".
Mercredi 8 juin 2005 : Alors que
se tient le congrès du parti Baas, Abdel Halim
Khaddam, 73 ans, vice-président, a donné sa
demission de son poste de vice-président et de
membre du commandement national du Baas. Selon un
congressiste, Abdel Halim Khaddam s'est opposé
au ministre des Affaires étrangères Farouk
al-Chareh sur sa politique au Liban et à
l'égard des Etats-Unis.
Samedi 18 juin 2005 :
ONU/ISRAEL/SYRIE : Le Conseil de Sécurité de l'ONU a adopté
vendredi à l'unanimité la résolution 1605 qui
proroge pour une nouvelle période de 6 mois,
soit jusqu'au 31 décembre 2005, le mandat de la
Mission de l'ONU chargée depuis 1974 d'observer
le cessez-le-feu entre les forces syriennes et
israéliennes au Golan (FNUOD). La FNUOD
a été créée en mai 1974 par la résolution
350 du Conseil de sécurité, afin de surveiller
le cessez-le-feu demandé par le Conseil ainsi
que l'accord du 31 mai 1974 sur le dégagement
entre les forces syriennes et les forces
israéliennes. Plus de
détails : Carte : Le Golan annexé par Israël
et le Liban sud occupé par Israël
Lundi 27 juin 2005 : Aktham Naisse,
président des Comités pour la Défense des
Libertés démocratiques et des droits de l'Homme
en Syrie, a été acquitté par la Cour suprême
syrienne de sûreté de lEtat (SSSC),
dimanche 26 juin 2005. Aktham Naisse avait été
arrêté le 13 avril 2004 et libéré sous
caution le 17 août 2004, suite à une décision
de la SSSC. M. Naisse était inculpé des chefs
d"opposition aux objectifs de la
révolution" et de "dissémination de
fausses informations dans le but daffaiblir
lEtat", et risquait une peine
demprisonnement de 15 ans. L'avocat
d'Aktham Naisse, Anouar al-Bounni, a souligné
que la Cour de sécurité nationale "était
anticonstitutionnelle, illégale et
injuste", malgré cet acquittement.
EN COURS D'ACTUALISATION
Jeudi 22 septembre 2005 :Detlev
Mehlis, chef de la Commission internationale
d'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier
ministre libanais Rafic
Hariri, estr arrivé mardi à Damas pour
auditionner "des témoins syriens".
Selon une source bien informée, M. Mehlis
devrait entendre l'actuel ministre syrien de
l'Intérieur et ancien chef des services de
renseignements militaires syriens au Liban Ghazi
Kanaan, son successeur Rustom Ghazali et deux de
ses principaux collaborateurs à Beyrouth,
Mohammad Khallouf et Jameh Jameh.
Samedi 24 septembre 2005 : Selon
l'agence officielle de presse SANA (Syrian
Arab News Agency), citant des sources du
Ministère des Affaires étrangères, "la
commission d'enquête internationale (NDLR.
Menée par le magistrat allemand Detlev Mehlis, et
chargée de faire la lumière sur l'assassinat de
l'ancien Premier ministre Rafic
Hariri, assassiné dans un attentat à la
voiture piégée le 14 février 2005 à
Beyrouth), a achevé sa mission en Syrie où elle
a rencontré des responsables syriens qu'elle
souhaitait entendre en tant que témoins"
ajoutant que "cette initiative illustre la
volonté de la Syrie de coopérer avec la
commission pour identifier les auteurs de ce
crime abject".
Jeudi 13 octobre 2005 : L'agence
officielle de presse SANA, a annoncé mercredi que
le ministre de l'Intérieur Ghazi Kanaan, 63 ans,
s'est suicidé dans son bureau à Damas. Il avait
été entendu par la commission d'enquête de
l'ONU dans le cadre de l'enquête de l'ONU sur
l'assassinat de l'ancien premier ministre
libanais Rafic Hariri, le 14 février 2005. Le
conseil des ministres syriens a confirmé
officiellement le suicide du ministre.
Vendredi 14 octobre 2005 : Dans un
entretien accordé à la chaîne américaine CNN, le
Président Bachar el-Assad a démenti
mercredi "l'implication du gouvernement
syrien dans la mort de Rafic Hariri",
ancien premier ministre libanais, assassiné le
14 février 2005 dans un attentat à la voiture
piégée à Beyrouth. Il a indiqué : "Si
des Syriens étaient impliqués dans
l'assassinat, il les livrerait à un tribunal
international". Ajoutant : "s'ils ne
sont pas punis internationalement, ils le seront
en Syrie. Si effectivement un citoyen syrien est
impliqué, il sera considéré comme un traître
et le plus sévèrement puni". Le Conseil de
Sécurité de l'ONU doit discuter, le 25 octobre
2005, du rapport d'enquête sur cet assassinat.
Samedi 22 octobre 2005 : Le ministre
de l'Information Mehdi Dakhlallah, a jugé le
rapport de la Commission d'enquête
internationale des Nations Unies sur l'assassinat
de l'ancien premier ministre libanais, Rafic
Hariri, "partial, politisé et loin de la
vérité".
Lundi 24 octobre 2005 : Le
vice-ministre des affaires étrangères Ahmad
Arnous a rejeté le rapport de la Commission
d'enquête internationale indépendante des
Nations Unies, dirigée par Detlev Mehlis,
déclarant : "Le rapport est sous
l'influence du climat politique, qui prévalait
au Liban après l'assassinat de Rafic Hariri, et
il est basé sur des idées préconçues qui
(...) accusent et calomnient la Syrie sans aucune
preuve".
Mardi 25 octobre 2005 : A l'appel
du pouvoir en place, plusieurs centaines de
milliers de Syriens ont manifesté lundi à Damas
et Alep, les 2 plus grandes villes du pays, pour
protester contre les conclusions rapport de la
Commission d'enquête internationale
indépendante des Nations Unies, dirigée par
Detlev Mehlis, qui indique qu'un "faisceau
de preuves conduit à l'implication tant du Liban
que de la Syrie dans l'assassinat de l'ex-Premier
ministre libanais Rafic Hariri".
- Mardi 1er novembre 2005 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
adopté lundi à l'unanimité de ses 15
membres, la résolution 1636, adoptée au
titre du chapitre VII de la
Charte des Nations Unies,
qui prévoit le recours à la force en
cas de menace à la paix et à la
sécurité internationales, et proposée
par les Etats-Unis, la France et le
Royaume-Uni qui vise à forcer la Syrie
à coopérer dans le cadre de l'enquête
sur l'assassinat de l'ancien premier
ministre libanais Rafic Hariri.
La Chine et la Russie qui avaient menacé
d'opposer leur veto ainsi que l'Algérie
qui devait s'abstenir, ont finalement
accepté d'approuver le texte après
avoir obtenu l'assurance que le texte ne
contient aucune sanction économique ou
diplomatique à l'encontre de la Syrie.
La résolution demande à Damas de
"faire preuve d'une coopération
inconditionnelle avec la commission
d'enquête dirigée par Detlev
Mehlis" et qu'elle livre à l'ONU
toute personne soupçonnée d'être
impliquée dans l'assassinat. La
résolution prévoit, dans le cas où la
Syrie ne coopère pas pleinement d'ici la
fin de l'enquête prévue pour le 15
décembre 2005, l'ONU imposera un gel des
avoirs et une interdiction de voyager à
tous les suspects identifiés par la
Commission d'enquête.
Jeudi
3 novembre 2005 : Le président Bachar
el-Assad a gracié 190 prisonniers politiques
mercredi à l'occasion de la fête de l'Aïd
el-Fitr qui marque la fin du mois de Ramadan,
dans le but de "consolider l'unité
nationale et sera suivi par d'autres mesures
similaires" selon un communiqué de l'agence
officielle de presse, SANA, (Agence
Arabe Syrienne d'Informations). Mohammad Raadoun,
responsable de l'Organisation
arabe pour les droits de l'Homme (Arab
Organization for Human Rights, AOHR), arrêté
en mai 2005, et le militant pour la démocratie
Ali Abdullah, également détenu depuis mai, pour
avoir lu un communiqué des Frères musulmans,
organisation interdite, figurent parmi les
prisonniers politiques libérés. Les
organisations de défense des droits de l'Homme
estiment que plus de 2 500 prisonniers politiques
se trouvent dans les prisons syriennes.
Mercredi
9 novembre 2005 : Amar Qorbi, porte-parole de
l'Organisation arabe des
droits de l'Homme, a annoncé mardi que
l'opposant, Kamal Labouani, fondateur du
Rassemblement libéral, a été arrêté mardi à
son arrivée à l'aéroport de Damas en
provenance des Etats-Unis où il a rencontré des
responsables de la Maison-Blanche.
Samedi
10 décembre 2005 : Lors d'un meeting vendredi
à Damas où il vit en exil, le chef du bureau
politique du Mouvement de la Résistance
Islamique, Hamas, Khaled
Méchaal, a décrété la fin de la trêve
observée depuis mars 2005 par le mouvement de
résistance palestinien dans ses opérations
militaires contre Israël. Cette trêve expire
fin 2005. Elle avait été conclue entre le
Premier ministre israélien Ariel Sharon et le
Président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, en
février 2005 à Charm el Cheikh en Egypte. Elle
devait durer 9 mois. En échange, l'Etat hébreu
devait libérer des milliers de Palestiniens,
cesser ses raids ciblés contre les groupes
activistes et geler ses activités de
colonisation. Ce qui n'a pas été fait selon
Khaled Méchaal.
Samedi
31 décembre 2005 : L'ancien vice-président
Abdel-Halim Khaddam a affirmé vendredi dans une
interview à Paris, où il se trouve pour selon
lui "écrire ses mémoires" pour la
chaîne de télévision Al-Arabiya que l'ancien
premier ministre libanais, Rafic Hariri,
assassiné le 14 février 2005 à Beyrouth dans
un attentat à la voiture piégée, "était
l'objet de nombreuses menaces de la Syrie".
Abdel Halim Khaddam, 73 ans, a donné sa
démission se disant "convaincu que le
processus de développement et de réformes,
qu'il soit politique, économique ou
administratif, ne réussirait pas".