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TUNISIE,
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Notre ami Ben Ali : L'Envers du miracle tunisien de Nicolas Beau, Jean-Pierre Tuquoi, Gilles Perrault (Préface)
 
ANNEE 2002


Vendredi 1er février 2002 : L'opposant Mohamed Mouada, qui avait entamé une grève de la faim le 14 janvier pour protester contre sa détention, a été mis en libération provisoire. Il avait été incarcéré en juin dernier pour purger une peine de 11 ans de prison prononcée en 1996 pour "intelligence avec l'étranger".

Samedi 9 février 2002 : Une chanteuse Zicra a été condamnée à mort par un juge religieux saoudien pour apostasie. Elle avait en effet, lors d'une interview, comparé les difficultés qu'elle a rencontrées pour s'imposer dans le monde de la chanson à celles du prophète Mohamed lorsqu'il commença à propager l'Islam. Un mufti d'Egypte avait, lui, estimé que "les propos de la chanteuse n'étaient pas condamnables, car mal interprétés". Un immam tunisien a pour sa part jugé d'"obscurantisme fanatique" la condamnation du juge saoudien arguant que cette décision était inopportune dans le contexte international.

Jeudi 28 février 2002 : Le président Ben Ali a proposé au parlement un projet de loi visant à modifier la constitution pour autoriser un nombre illimité de candidatures à la présidence, ce qui permettrait au président Ben Ali de briquer un 4ème mandat. Une fois adopté par le parlement, ce projet serait soumis au peuple par référendum.

Mercredi 27 mars 2002 : Un détenu islamiste de 23 ans, qui poursuivait depuis deux mois et demi une grève de la faim dans la prison de Borj Errumi dans la région de Bizerte pour protester contre ses conditions de détention, est mort hier.

Vendredi 12 avril 2002 : Un camion citerne transportant du gaz s'est écrasé hier matin sur la porte de la synagogue de la Ghriba sur l'île de Djerba et a explosé causant la mort de 5 personnes dont 4 touristes allemands et en blessant une vingtaine. Le rabin de la synagogue et le ministre de l'Intérieur ont toute de suite déclaré qu'il s'agissait d'un accident. Or le ministre israélien des affaires étrangères a dans un communiqué parlé d'un "attentat antisémite" sans apporter aucune preuve à ses allégations.Le synagogue de la Ghriba est l'un des principaux hauts lieux saints du judaïsme qui attirent de très nombreux touristes.

Mardi 23 avril 2002 : Après la visite du ministre de l'intérieur allemand Otto Schilly, le gouvernement tunisien a officiellement reconnu hier, que l'explosion contre la synagogue de Ghriba, sur l'île de Djerba, qui a fait 16 morts (dont 11 Allemands) était bien "un acte criminel prémédité".

Samedi 27 avril 2002 : La Tunisie a versé au titre de dédommagement un million d'euros aux victimes allemandes tuées lors de l'attentat perpétré contre la synagogue de la Gherba sur l'île de Djerba.

Mardi 30 avril 2002 : Le bilan s'alourdit après l'attentat perpétré contre la synagogue de la Gherba. 2 femmes allemandes grièvement blessées ont succombé hier à leurs blessures portant à 18 le nombre des victimes. 20 autres personnes sont encore hospitalisées.

Mercredi 8 mai 2002 : Un Boeing 737 de la compagnie Egypt Air avec 60 personnes à bord s'est écrasé hier après-midi sur une zone difficile d'accès 10 minutes avant son atterrissage sur l'aéroport de Tunis. Il y aurait 15 morts et une quarantaine de rescapés. Le mauvais temps serait à l'origine de l'accident.

Lundi 13 mai 2002 : Début de la campagne qui conduira le pays vers un référendum, organisé le 26 mai, le premier dans toute l'histoire de la Tunisie, visant à une révision de la constitution qui permettrait au président Ben Ali de briguer un second mandat de 5 ans lors des élections présidentielles prévues en 2004. En effet cette nouvelle constitution ne limitera plus le nombre de mandats (limité à 3 à ce jour) et repoussera l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Le président Ben Ali a 65 ans.

Lundi 27 mai 2002 : Les Tunisiens étaient appelés aux urnes hier pour se prononcer sur un référendum portant sur la modification de la moitié des articles de la constitution et permettant au président Ben Ali de rester au pouvoir pour au moins 12 ans. Un amendement prévoit notamment "l'immunité judiciaire pour le président pendant et après ses fonctions pour tous les actes qu'il a accomplis durant son mandat" ! 4 des 6 partis d'opposition ont pris part au scrutin, les 2 autres appelaient au boycott.

Mardi 28 mai 2002 : Selon les résultats officiels, le référendum de réforme constitutionnelle, visant à reconduire le président Ben Ali pour au moins 12 ans à la tête de l'état, a été accepté par les Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un taux de participation de plus de 87 % !

Lundi 3 juin 2002 : Après la libéralisation de ses transports, et l'établissement d'une première liaison avec Marseille, la Tunisie a établi samedi soir une nouvelle liaison maritime avec l'Italie et le port de Gênes. 4 traversées seront effectuées chaque semaine et elles dureront 16 heures au lieu des 20 habituelles.

Jeudi 6 juin 2002 : Les Tunisiens étaient appelés aux urnes hier pour se prononcer sur un référendum portant sur la modification de la moitié des articles de la constitution et permettant au président Ben Ali de rester au pouvoir pour au moins 12 ans. Un amendement prévoit notamment "l'immunité judiciaire pour le président pendant et après ses fonctions pour tous les actes qu'il a accomplis durant son mandat" ! 4 des 6 partis d'opposition ont pris part au scrutin, les 2 autres appelaient au boycott.

Samedi 8 juin 2002 : Le président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, Moktar Trifi, a présenté jeudi un rapport de 52 pages par lequel "l'année 2002 restera l'année de la répression des militants des droits de l'homme". Un constat fort alarmant qui met en évidence une forte augmentation de la répression physique et verbale à l'encontre des opposants au régime, mais aussi procès, condamnations, détentions abusives ainsi qu'une forte hausse du nombre de décès dans les prisons. La presse, elle, est muselée et Internet censuré. Amnesty International a dénombré environ 1000 détenus islamistes à Tunis alors que le pouvoir nie formellement détenir des prisonniers politiques.

Mercredi 3 juillet 2002 : L'avocate Radhia Nousraoui a entamé son 7ème jour de grève de la faim pour protester contre l'incarcération de son mari, l'opposant Hamma Hammami, pour son appartenance au Parti Ouvrier Communiste Tunisien interdit par les autorités et demande sa libération sans condition. Hamma Hammami a été condamné en février dernier à 3 ans de prison.

Mercredi 10 juillet 2002 : Une dizaine d'organisations de femmes, dont l'association tunisienne des femmes démocrates (AFTD), ont manifesté hier à Tunis en soutien à l'avocate Radhia Nousraoui en grève de la faim depuis le 26 juin pour protester contre l'incarcération de son mari, l'opposant Hamma Hammami, pour son appartenance au Parti Ouvrier Communiste Tunisien interdit par les autorités. Hamma Hammami a été condamné en février dernier à 3 ans de prison. Radhia Nousraoui a dénoncé également le harcèlement dont elle est victime avec ses trois filles.

Lundi 15 juillet 2002 : L'avocate Radhia Nousraoui poursuit sa grève de la faim entamée le 26 juin pour protester contre l'incarcération de son mari, l'opposant Hamma Hammami, pour son appartenance au Parti Ouvrier Communiste Tunisien interdit par les autorités. De nombreuses personnalités sont venues la visiter pour lui demander de suspendre son mouvement. D'après les médecins sa santé se dégrade de jour en jour.

Samedi 27 juillet 2002 : L'avocate Radhia Nousraoui a dû être placée hier sous perfusion. Elle poursuit depuis près d'un mois une grève de la faim pour demander la libération de son mari, l'opposant Hamma Hammami, condamné en février dernier à 3 ans de prison pour son appartenance au Parti Ouvrier Communiste Tunisien interdit par les autorités et demande sa libération sans condition.

Lundi 29 juillet 2002 : Le gouvernement a, dans un communiqué laconique dirigée vers l'avocate Radhia Nousraoui, qui a entamé depuis près de 38 jours une grève de la faim pour demander la libération de son mari, l'opposant Hamma Hammami, condamné en février dernier à 3 ans de prison pour son appartenance au Parti Ouvrier Communiste Tunisien interdit par les autorités, déclaré que "Hamma Hammami ne peut être grâcié avant l'épuisement de tous les recours juridiques prévus par la loi". L'avocate a dû être placée sous perfusion et ses médecins craignent des problèmes cardiaques. Les autorités judiciaires ont accusé Radhia Nousraoui de "prendre la justice en otage par cette grève de la faim".

Samedi 3 août 2002 : Radhia Nasraoui a annoncé qu'elle cessait sa grève de la faim entamée le 26 juin dernier et demande la libération sans condition de son mari emprisonné pour son adhésion au parti communiste ouvrier interdit par le pouvoir.

Mercredi 21 août 2002 : La Tunisie a signé lundi avec l'Italie un accord de coopération dans le domaine de la pêche visant à la création de centres d'entretiens et de maintenance des équipements de réfrigération. La FAO a soutenu ce projet.


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