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Vénézuéla
Simon Bolivar, le libertador de Gilette Saurat, Marie-France Saurat
Hugo Chávez et le Venezuela de Frédérique Langue
Venezuela : travailleurs et villes pétrole de Marchand

LES ARCHIVES 2007 DU VENEZUELA

Mercredi 3 janvier 2007 : Le ministère de l'Intérieur a annoncé que les affrontements entre détenus qui avaient débuté lundi 1er janvier 2007 dans la prison d'Uribana dans l'ouest du pays, l'une des plus surpeuplées et des plus violentes du pays, ont fait 16 morts et 13 blessés. Le communiqué du ministère précise que les gardiens ont repris le contrôle de la prison.

Vendredi 5 janvier 2007 : Le ministre de l'Intérieur et de la Justice, Jesse Chacon, a été limogé jeudi 4 janvier 2007 par le président Hugo Chavez. Cette mesure intervient après la flambée de violence dans la prison d'Uribana, lundi 1er janvier 2007 où des affrontements entre détenus avait fait 16 morts, qualifiée de "tragédie douloureuse" par Hugo Chavez. Le vice-président, Jose Vicente Rangel, et le ministre des Finances, Nelson Merentes, ont été également limogés.

Samedi 6 janvier 2007 :Le président Hugo Chavez Frias a nommé son frère, Adan Chavez, qui a servi comme chef de cabinet du président et ambassadeur à Cuba, proche allié du Venezuela, au poste de ministre de l'Education. ** Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a condamné jeudi 4 janvier 2007 l'exécution de l'ancien président irakien déchu, Saddam Hussein, la jugeant comme étant "un crime politique résultat d'une occupation étrangère illégitime" et le résultat d'un "procès truqué mené par des tribunaux imposés par les troupes d'invasion et dirigés par l'armée des Etats-Unis". Il a exigé que le président américain George W. Bush et d'autres responsables de son administration soient traduits en justice suite à l'invasion de l'Irak par l'administration Bush qui a causé la mort de milliers d'Irakiens et de soldats américains.

Mardi 9 janvier 2007 : Le président Hugo Chavez a annoncé lundi 8 janvier 2007 qu'il nationaliserait les entreprises de télécommunications et d'électricité du pays, "secteur important et stratégique".

Jeudi 11 janvier 2007 : Réélu le 3 décembre 2006, le président Hugo Chavez a prêté serment mercredi 10 janvier 2007 devant le Parlement pour un nouveau mandat de 6 ans. Il a réaffirmé son objectif d'instaurer un Etat socialiste. Il s'est ensuite rendu au Nicaragua pour assister à l'investiture du nouveau président, Daniel Ortega.

Vendredi 12 janvier 2007 : La Bourse de Caracas s'est effondrée mardi 9 janvier 2007, perdant 18 % de sa valeur au lendemain de l'annonce par le président Hugo Chavez de la nationalisation des secteurs de l'électricité et de télécommunications.

Lundi 15 janvier 2007 : Le président Hugo Chavez a reçu samedi 13 janvier 2007 le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a entamé une tournée en Amérique latine visant "à obtenir le soutien des gouvernements de gauche", et lui a réitéré son soutien au développement du programme nucléaire iranien. Les 2 présidents se sont mis d'accord pour une baisse de la production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), dont ils sont membres influents, pour endiguer la baisse récente des prix du brut, et se sont dits prêts à aider financièrement les pays qui souhaitent se soustraire à l'emprise des Etats-Unis. Le président Mahmoud Ahmadinejad a quant à lui déclaré que Caracas et Téhéran avaient pour tâche de "promouvoir la pensée révolutionnaire dans le monde" : "La raison de tous les problèmes actuels est la direction erronée des pays puissants où il y a la pauvreté, où il y a la haine, l'inimitié et la guerre". Il a ajouté : "Les puissances occidentales sont responsables de la discrimination et de l'injustice" et ont pour seul souci de "recevoir leur bénéfices économiques".

Vendredi 19 janvier 2007 :Le parlement a accordé jeudi 18 janvier 2007 les pleins pouvoirs pendant 18 mois au président socialiste Hugo Chavez, lui permettant ainsi de légiférer par décret et de modifier la Constitution pour y inscrire "la révolution bolivarienne". Hugo Chavez veut également Chavez supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels, actuellement restreints à 2, mettre fin à l'autonomie de la Banque centrale et rebaptiser le pays en "République socialiste du Venezuela".

Mardi 30 janvier 2007 : La presse a annoncé lundi 29 janvier 2007 que le Vénézuela envisage l'achat de missiles sol-air Tor-M1 russes pour un montant de 290 millions de dollars dans le but de moderniser son armée.

Jeudi 1er février 2007 : L'Assemblée nationale a approuvé mardi 30 janvier 2007 un projet de loi accordant pour une période de 18 mois les pouvoirs spéciaux au président Hugo Chavez, qui a prêté serment le 10 janvier 2007 pour un nouveau mandat de 6 ans. Cette loi, dite d"'Habilitation", autorise le président à réviser les lois pour "la construction d'un nouveau modèle économique et social soutenu" en vue de réaliser son programme de réformes et de nationalisation et assurer l'égalité dans la distribution de la richesse du pays.
 
Vendredi 2 février 2007 : Le président Hugo Chavez a promulgué jeudi 1er février 2007 la "mère de toutes les lois", qui lui permet de gouverner le pays par décret durant 18 mois, et approuvée mardi 30 janvier 2007 par l'Assemblée nationale. Hugo Chavez a vivement critiqué le président américain George W. Bush, et le secrétaire d'Etat adjoint, John Negroponte, qui avait jugé que le dirigeant vénézuélien était une "menace pour les démocraties de la région", après le vote de l'Assemblée vénézuélienne qui lui accorde les pleins pouvoirs, les traitant de "criminels de guerre", estimant qu'ils "devraient être jugés et détenus pour le reste de leurs jours", faisant référence au déclenchement de la guerre en Irak. Hugo Chavez a ajouté que le président américain "devrait démissionner s'il avait un tant soit peu de dignité" affirmant qu'il n'a "ni la capacité politique, ni la capacité morale en aucune façon pour gouverner le pays". Le chef de l'Etat a indiqué qu'il allait organiser un référendum portant sur une réforme de la Constitution qui lui permettrait de se présenter indéfiniment à l'élection présidentielle et de baptiser le pays "République socialiste du Venezuela".

Samedi 3 mars 2007 : Le président Hugo Chavez a proposé aux autres dirigeants d'Amérique du Sud la création d'une organisation des pays exportateurs de gaz, basée sur le même principe que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui s'appellerait "Opegas Sur", ou "Organisation des pays d'Amérique du Sud producteurs et exportateurs de gaz". Le Venezuela est l'un des cinq membres fondateurs de l'OPEP, créée en 1960.

Mardi 1er mai 2007 : Lors d'une réunion du groupe de l'Alternative bolivarienne des Amériques (ALBA) qui s'est tenue dimanche 25 avril 2007 à Barquisimeto, ville située à 250 kilomètres au sud-ouest de Caracas, la capitale, le président bolivien Evo Morale a annoncé que le groupe de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) a décidé de se retirer du Centre international pour la résolution des différends relatifs aux investissements (CIRDI) déclarant que "le Centre, lié à la Banque mondiale, n'a jamais rien décidé en faveur d'un pays, sauf 2 fois où les Etats-Unis étaient bénéficiaires" ajoutant que cette mesure avait pour but de "rechercher le droit des peuples à réguler les investissements étrangers sur leur territoire".
 
Mercredi 2 mai 2007 : Dans un message transmis lundi 30 avril 2007 par la télévision nationale à l'occasion de la Fête du 1er mai, le président Hugo Chavez a annoncé que le Vénézuela se retirait, avec effet immédiat, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qualifiant ces organismes de "mécanismes de l'impérialisme" destinés à exploiter les pays pauvres, et demande la restitution des fonds du Vénézuela.
 
Jeudi 3 mai 2007 : Le président Hugo Chavez Frias a ordonné mardi 1er mai 2007 à l'armée et aux ouvriers d'occuper symboliquement les gisements pétroliers de l'Orénoque jusque là exploité par les multinationales étrangères (la Française Total, la norvégienne Statoil, les américaines Chevron Texaco et Exxon Mobil, la britannique British Petroleum et l'allemande Veba Oel) qui ont jusqu'au 28 août 2007 pour céder la majorité de leurs filiales au groupe pétrolier public, Petroleos de Venezuela (PDVSA). L'Orénoque est stratégique. Cette région, très riche en pétrole, possède des réserves estimées à 270 milliards de dollars dont Caracas a entrepris la certification avec l'aide de firmes issues de pays émergents ou "amis". Le Venezuela, seul membre latino-américain de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et cinquième exportateur mondial de brut, produit 3,09 millions de barils par jour, dont la moitié sont vendus aux Etats-Unis.
 
Samedi 5 mai 2007 : Le président Hugo Chavez Frias a menacé jeudi 3 mai 2007 de nationaliser les banques du pays et l'aciériste Sidor s'ils ne mettaient pas fin à leur "jeu malhonnête" reprochant aux banques privées vénézuéliennes "de spéculer au lieu d'oeuvrer au développement du pays". Hugo Chavez a précisé : "Les banques privées doivent donner la priorité au financement des secteurs industriels du Venezuela, à bas coût". Le président vénézuélien a également reproché au sidérurgiste Sidor d'avoir "créé un monopole" et de vendre la majorité de sa production à l'étranger, contraignant ainsi "les industries du pays à importer leurs tubes d'acier de Chine et d'ailleurs".

Mardi 22 mai 2007 : Plusieurs centaines de journalistes ont manifesté lundi 21 mai 2007 à Caracas pour défendre la liberté d'expression après la décision du président Hugo Chavez de ne pas renouveler la licence de la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), très populaire et qui émet depuis 1953, qui expire le 27 mai 2007. Hugo Chavez reproche à la chaîne d'avoir soutenu le coup d'Etat qui l'avait éloigné du pouvoir pendant 2 jours, en 2002.

Lundi 28 mai 2007 : Des milliers de personnes ont manifesté dimanche 27 mai 2007 dans les rues de Caracas, la capitale, pour protester contre la fermeture de la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), très populaire et qui émet depuis 1953, qui intervient après la décision du président Hugo Chavez de ne pas renouveler la licence de la chaîne. Hugo Chavez reproche à la chaîne d'avoir soutenu le coup d'Etat qui l'avait éloigné du pouvoir pendant 2 jours, en 2002. Un dispositif de sécurité a été déployé à Caracas où les autorités célébraient également la disparition de la chaîne, qui devait être immédiatement remplacée par une nouvelle chaîne de "télévision socialiste" (TVES) financée par l'Etat. La Cour suprême a ordonné à RCTV de mettre provisoirement à la disposition de TVES son infrastructure logistique, placée sous surveillance militaire, une décision justifiée par le risque de "sabotage".

Mardi 29 mai 2007 : Une manifestation d'étudiants de protestation contre la fermeture de la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), dont la licence n'a pas été renouvelée par le président Hugo Chavez, après 53 ans d'émissions, qui s'est déroulée lundi 28 mai 2007 à Caracas, la capitale, a été réprimée par les forces de police qui ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.

Mercredi 30 mai 2007 : Alors que les étudiants poursuivent à Caracas leur manifestation de protestation contre la chaîne de télévision Radio Caracas Television (RCTV), dont la licence n'a pas été renouvelée par le président Hugo Chavez Frias, après 53 ans d'émissions, le président Hugo Chavez a appelé ses partisans à "défendre la révolution contre cette nouvelle attaque fasciste". Il a également lancé un avertissement à "certains médias (qui) font le jeu de la déstabilisation" en diffusant les images des manifestations et "jusqu'à appeler (...) à tuer le Président pour semer le chaos". Hugo Chavez visait notamment la chaîne Globovision, proche de l'opposition, captée seulement dans la capitale ou par câble, contre laquelle le gouvernement a porté plainte mardi pour incitation "au meurtre d'une personnalité".

Jeudi 31 mai 2007 : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi 30 mai 2007 pour la quatrième journée consécutive à Caracas pour protester contre la fermeture par le président Hugo Chavez de la populaire chaîne de télévision, RCTV, qui émettait depuis 53 ans.

Lundi 4 juin 2007 : Des centaines de milliers de personnes ont manifesté samedi 2 juin 2007 à Caracas la capitale pour apporter leur soutien au président vénézuélien Hugo Chavez, qui s'est vu critiquer après la fermeture de la la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV), après 53 ans d'émissions.

Jeudi 21 juin 2007 : Le président Hugo Chavez a annoncé mercredi 20 juin 2007, lors de l'inauguration d'une centrale thermique dans l'Etat de Zulia, retransmise en direct par les chaînes de télévision et les stations de radio nationales, que le Vénézuela avait "débuté la production de ses premiers missiles, leur portée est réduite, et nous fabriquons également des munitions". Hugo Chavez a tenu à préciser que "personne n'est visé par ces activités. Il s'agit juste d'éviter que d'autres aient envie de nous attaquer".

Mercredi 27 juin 2007 : L'entreprise publique "Petroleos de Venezuela" (PDVSA) a indiqué, dans un communiqué publié mardi 27 juin 2007 avoir signé un mémorandum d'entente avec les sociétés multinationales pétrolières Total (France), Statoil (Norvège), Chevron (Etats-Unis) et BP (Grande-Bretagne) prévoyant l'augmentation de 39 % à 78 % en moyenne de la part de la compagnie pétrolière nationale dans les entreprises mixtes opérant dans la région pétrolière de l'Orénoque, conformément au plan de nationalisation mis en place par le président Hugo Chavez. La date-limite pour parvenir à un accord sur la nouvelle répartition du capital et les indemnisations des sociétés étrangères avait été fixée au 26 juin 2007, date à laquelle, faute d'accord, le gouvernement menaçait d'une expropriation totale pour pouvoir exploiter le brut de cette région. Hugo Chavez s'est engagé "à indemniser les multinationales sur la base de la valeur comptable des actifs, pas celle du marché pétrolier", qui a vu les prix s'envoler depuis 3 ans. Le Venezuela est le quatrième exportateur de brut vers les Etats-Unis avec 1,18 million de barils par jour exportés en avril 2007, selon l'Agence gouvernementale américaine d'information sur l'Energie (EIA).




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