- Mercredi 9 Janvier 2002 : Le
parlement doit examiner aujourd'hui toute
une série de projets de loi très
critiqués par l'opposition qui tend
notamment à renforcer les services de
police et à interdire les observateurs
indépendants lors les prochaines
élections. L'opposition accuse le
président Mugabé de vouloir supprimer
toute forme d'opposition avant les
prochaines élections présidentielles.
Vendredi
11 Janvier 2002 : Le parlement a adopté deux
lois fortement critiquées par l'opposition et
qui selon elle vise à la museler à l'approche
des présidentielles. La première donne à la
police des pouvoirs spéciaux pour lutter
"contre l'insécurité et le
terrorisme", l'autre limite l'action des
observateurs internationaux indépendants.
Samedi
12 Janvier 2002 : L'Union Européenne a
vivement critiqué l'adoption, hier, par le
parlement de deux lois qui renforcent les
pouvoirs du gouvernement à l'encontre de
l'opposition et a menacé de prendre des
sanctions économiques.
Mercredi
16 Janvier 2002 : Alors même qu'il
promettait lors de la réunion de la SADEC des
élections "libres, honnêtes et
transparentes", le président Mugabé a
porté hier devant le parlement une loi qui
restreint considérablement la liberté de la
presse. Cette loi interdit aux journalistes
étrangers de couvrir le scrutin. Les
journalistes zimbabwéens doivent, eux, demander
une accréditation renouvelable tous les ans.
Toute ligne écrite contre le président Mugabé
vaudra à son auteur une peine d'emprisonnement
de deux ans. Lors des conseils des ministres, un
communiqué de presse officiel sera transmis aux
journalistes qui n'auront pas le droit de le
transformer ou de le critiquer. Plusieurs
associations de journalistes ont annoncé qu'ils
allaient saisir les tribunaux si cette loi était
adoptée.
- Samedi 2 février 2002 : A
l'approche des présidentielles de mars, le
parlement a adopté une nouvelle loi qui
muselle encore un peu plus la presse. En
effet, tous les journalistes devront
s'inscrire devant une commission
spéciale qui sera mise en place par le
gouvernement.Londres et Washington ont
aussitôt condamné cette nouvelle loi.
-
- Mercredi 6 février 2002 : Le
secrétaire général du Syndicat des
Journalistes du Zimbabwe a été remis en
liberté hier soir après avoir été
arrêté mardi pour avoir organisé une
manifestation de journalistes interdite
par les autorités.
Vendredi
15 février 2002 : Hararé a accepté
d'accréditer une équipe de 30 observateurs
européens, mais que certaines nationalités que
le président Mugabé estime
"impartiaux" pour couvrir les
prochaines présidentielles.
Samedi
16 février 2002 : Le chef des observateurs de
l'Union Européenne, Pierre Schory, ambassadeur
de Suède auprès de l'ONU, s'est vu retirer son
visa par les autorités. Il va donc être
expulsé dans les prochains jours. L'Union
Européenne a maintes fois critiqué le régime
du président Mugabé pour son atteinte aux
droits de l'homme et à la liberté d'expression
et menace de sanctions.
Mardi
19 février 2002 : Après l'expulsion du chef
des observateurs européens, Pierre Schory,
l'Union Européenne a pris des sanctions à
l'encontre de 20 dirigeants du gouvernement dont
le président Mugabé, avec un gel de leurs
avoirs financiers au sein de l'Europe et
l'interdiction de se rendre en Europe et a
décidé d'annuler la mission d'observation des
prochaines présidentielles fixées en mars.
Samedi
23 février 2002 : Les locaux du Mouvement
pour le Changement Démocratique, mouvement
d'opposition au président Mugabé, situés à
Kwekwe dans le centre du pays ont été
attaqués. 2 observateurs sud africains et 5
opposants ont été blessés. Selon une
organisation internationale de défense des
droits de l'homme 25 personnes ont été tuées
lors d'affrontements politiques entre le 1er
janvier et le 16 février. Des cas
d'enlèvements, de tortures et d'agressions sont
également dénoncées par cette organisation.
Lundi
25 février 2002 : Les Etats-Unis ont suivi
l'Union européenne et ont pris samedi des
sanctions à l'encontre du président Mugabé et
de son gouvernement qui ne peuvent plus se rendre
aux Etats-Unis.
Mardi
26 février 2002 : Le chef du Mouvement pour
le Changement Démocratique Morgan Tsvangiraï a
annoncé hier qu'il avait été inculpé de
trahison. Une cassette, que le chef de
l'opposition a tout de suite qualifiée de
"truquée" le montrait en train de
mettre au point l'assassinat du président
Mugabé. NDLR. Rappelons que Morgan Tsvangiraï
est le candidat qui aurait le plus de chances de
battre le président Mugabé aux prochaines
présidentielles des 9 et 10 mars.
Mercredi
27 février 2002 : 2 hauts responsables du
Mouvement pour le Changement Démocratique et
opposants au président Mugabé, ont été
arrêtés hier et également inculpés de
trahison pour avoir tenté d'assassiner le
président Mugabé. Ils ont été relâchés en
fin de journée.
Vendredi
1er mars 2002 : 38 membres du MDC ont été
arrêtés lors d'opérations menées par la
police qui ont fait 9 blessés.
Jeudi
7 mars 2002 : Le président Mugabé a
rétabli la loi électorale votée au mois de
janvier par le parlement et qui fixe les règles
très strictes pour les observateurs locaux et
étrangers. Elle autorise les agents électoraux
à interroger les électeurs sur leur lieu de
résidence (et doivent habiter depuis plus d'un
an le pays pour pouvoir voter.) Cette loi
interdit également aux Zimbabwéens de
l'étranger de voter, à l'exception des
diplomates et des militaires.
Samedi
9 mars 2002 : Fin de la campagne
électorale à moins de 24 H des
présidentielles. La cour suprême a rejeté
l'appel de l'opposition quant à la modification
de la loi électorale. Le MDC accuse le
gouvernement Mugabé d'avoir enlevé une
quarantaine de militants du parti, chargés de
surveiller le déroulement du vote.
Lundi
11 mars 2002 : La haute cour de justice a
décidé de prolonger le scrutin présidentiel de
24H à Hararé et sa périphérie à cause de la
lenteur exceptionnelle dans le processus de vote.
Des affrontements ont opposé hier des partisans
du président Mugabé à ceux de l'opposition. 58
personnes ont été arrêtées par la police.
Mardi
12 mars 2002 : La haute cour de justice a
rejeté le 2ème recours de l'opposition qui
demandait à ce que le scrutin soit prolongé
encore d'une jour, les bureaux de vote ayant
été fermés une partie de la matinée. De
nombreux Zimbabwéens n'ont pas pu voter. Le
secrétaire général du parti d'opposition
Mouvement Démocratique pour le Changement a
été arrêté hier matin.
Mercredi
13 mars 2002 : Le décompte des voix a
commencé. Selon des sources gouvernementales le
président sortant Mugabé sortirait vainqueur du
scrutin. Mais selon les observateurs
indépendants, des fraudes massives ont été
observées.Le ministre de l'intérieur a annoncé
que 218 personnes ont été arrêtées pour avoir
voté deux fois. ** Le
secrétaire général du MDC a été
officiellement inculpé de trahison hier et a
été relâché après paiement d'une caution. ** Washington
a décidé de protester auprès du gouvernement
du Zimbabwe après l'arrestation et la détention
de 4 de ses diplomates pendant 4 heures. Il a
qualifié cette arrestation de "harcelèment
jugé inacceptable". Les Etats-Unis ont pris
des sanctions contre le Zimbabwe avant la tenue
du scrutin.
Jeudi
14 mars 2002 : Le président Mugabé a
été réélu pour 6 ans avec 56,2 % des voix aux
présidentielles de ce week-end alors que la
communauté internationale juge ces élections
"ni libres ni justes". L'OUA a estimé
"qu'en général l'élection a été
transparente, crédible, libre et juste".
Samedi
16 mars 2002 : Une organisation pacifiste
de la société civile, Assemblée nationale
constitutionnelle, a annoncé une vague de
manifestations la semaine prochaine pour
protester contre la réélection du président
Mugabé, jugeant le processus électoral
"injuste et non libre". Le président
Mugabé a fait voter une loi restreignant la
liberté de la presse en créant une commission
chargée d'accréditer les journalistes
zimbabwéens. Les journalistes étrangers, eux,
n'auront des accréditions que pour "une
période limitée" . Elle constitue un code
de conduite pour les journalistes qui seront
poursuivis en cas de non respect.
Lundi
18 mars 2002 : Le président Mugabé a
prêté serment hier. Dans son discours
d'investiture il a promis la poursuite et
l'accélération de la réforme agraire très
contestée et qui a apporté de nombreuses
violences dans le pays.
Mercredi
20 mars 2002 : Mandatés par le
Commonwealth, et suite à un rapport déposé par
les observateurs indépendants sur les
présidentielles, l'Afrique du Sud, le Nigéria
et l'Australie, réunis à Londres, ont pris des
sanctions contre le gouvernement du Zimbabwe qui
a été exclu du Commonwealth pour une durée
d'un an. Rappelons que le Zimbabwe est touché
par la famine, 120 % d'inflation, 60 % de
chômage et une pénurie de devises.
Jeudi
21 mars 2002 : Le chef de l'opposition,
Morgan Tsvangiraï, a été officiellement
inculpé à Hararé de trahison et de complot
contre le président Mugabé. Il a été laissé
en liberté sous caution.Ces accusations ont
été portées par un ancien agent du Mossad
proche du président Mugabé qui a affirmé lors
d'une émission télévisée en Australie en
janvier avoir été approché par Morgan
Tsvangiraï qui lui a demandé d'assassiner
Robert Mugabé et organiser un coup d'état. Cet
ex-agent du Mossad est poursuivi aux Etats-Unis
pour fraude et est mêlé à des opérations
douteuses de diamants en RDC.
Vendredi
29 mars 2002 : La correspondante à
Hararé du quotidien britannique "Daily
Telegraph", Peta Tornycroft, a été
arrêtée hier alors qu'elle effectuait un
reportage sur la répression qui frappe le parti
de l'opposition, MDC. Elle est accusée de
publier de fausses informations et d'incitation
à la violence. Elle risque jusqu'à 2 ans de
prison. ** Le seul journal
indépendant "Daily News" est
également menacé de cette procédure pour les
mêmes raisons.
Lundi
1er avril 2002 : Le tribunal d'Hararé a
ordonné la libération de la
correspondante britannique du Daily Telegraph
arrêtée le 21 mars dernier alors qu'elle
effectuait un reportage sur le parti
d'opposition, MDC, victime de violences
politiques.
Mardi
16 avril 2002 : LUXEMBOURG : Les
ministres des affaires étrangères de l'Union
Européenne ont décidé un gel des contats de
haut niveau avec le Zimbabwe devant la poursuite
des violences à l'encontre des opposants
politiques.
Mardi
16 avril 2002 : Le rédacteur en chef du
seul quotidien indépendant "Daily
News" a été inculpé pour
"publication de fausses nouvelles". Il
avait écrit que "les élections du mois
passé étaient frauduleuses".
- Mercredi 24 avril 2002 : Selon
le journal "Independant Daily
Nation", des miliciens
pro-gouvernementaux ont décapité
dimanche à son domicile, et devant ses
enfants, une femme. Elle et son époux
militaient pour le parti de l'opposition
Mouvement pour le Changement
Démocratique.
- Jeudi 16 mai 2002 : 12
000 fermiers noirs qui occupaient
illégalement les terres de fermiers
blancs ont été expulsés hier par les
forces de l'ordre.
-
- Mardi 18 juin 2002 : 2
journalistes du quotidien indépendant
"Daily News", qui participaient
à Hararé à une réunion de jeunes
opposants au régime du MDC, Mouvement
pour le Changement Démocratique, ont
été interpellés dimanche. Ils sont
accusés de "troubles à l'ordre
public". 10 membres du MDC ont été
blessés. Selon des témoins, la police
est à l'origine des affrontements. Elle
aurait chargé les jeunes qui
manifestaient pacifiquement.
Mercredi 26 juin 2002 : 2 900
fermiers blancs qui avaient reçu ordre de cesser
le travail le mardi 25 juin, et de quitter leurs
fermes d'ici 45 jours, ont décidé de continuer
à exploiter leurs fermes d'où ils vont être
expulsés dans les prochains jours. 5800 fermes
vont être saisies. 13 fermes de 1000 hectares
situées dans le centre du pays, dans une zone
très productive, continueront d'être
exploitées par des fermiers blancs, mais ils ne
seront plus propriétaires et bénéficieront
d'un droit d'exploitation de 50 ans. Le
président Mugabé a mis en place un plan de
réforme agraire qui tend à redistribuer 9
millions d'hectares de terres des fermiers blancs
à des familles noires, qui n'ont pour la plupart
aucune connaissance en matière d'agriculture.
vont être ainsi redistribuées. Signalons
également que le Zimbabwe est touché par la
famine et que ce plan tend à aggraver encore
davantage la crise alimentaire.
Vendredi 12 juillet 2002 : Le
département d'état américain a accusé les
autorités du Zimbabwe de priver les enfants de
nourriture à des fins politiques. Selon
Washington, depuis 5 semaines, les autorités du
Zimbabwe empêche les livraisons de vivres aux
enfants de Binga, ville du Matabeleland.
Mardi
16 juillet 2002 : La cour de Hararé a
acquitté un journaliste américain,
correspondant du journal britannique "The
Guardian". Il était accusé de
"propagation de fausses nouvelles"
suite à la nouvelle législation sur la presse
qui interdit la publication d'articles sans
fondements. La cour a estimé que le journaliste
n'était pas à l'origine de la fausse nouvelle.
Le journaliste a par contre reçu ordre de
quitter le pays dans les 24 heures.
Mardi 23 juillet 2002 : L'Union
européenne a, dans une réunion des ministres
des affaires étrangères, qui a eu lieu lundi à
Bruxelles, décidé de prendre des sanctions à
l'encontre des 52 membres du gouvernement de
Robert Mugabé suite aux nombreuses violations
des droits de l'homme, de liberté d''expression
et de liberté de la presse.
Jeudi 25 juillet 2002 : Malgré la
famine qui touche la population, les autorités
ont refusé une cargaison de 10 000 tonnes de
céréales venant des Etats-Unis, Washington ne
pouvant certifier que les marchandises étaient
garanties sans OGM (organismes génétiquement
modifiés). En savoir plus sur les OGM. De
nombreuses personnalités zimbabwéennes
s'opposent à l'entrée sur leur territoire de
tout produit contenant des OGM jugeant que ces
organismes peuvent être néfastes pour
l'environnement et l'être humain.
Mercredi 31 juillet 2002 : La grève
des médecins des hôpitaux du secteur public,
qui avait été entamée sans grand succès
samedi, s'est amplifiée mardi touchant presque
tous les établissements. Les médecins
réclament les promesses que leur avaient faites
le gouvernement en 1996 d'une augmentation de
salaires, promesses qui à ce jour n'ont pas
été tenues. Le vice-ministre de la santé a
annoncé qu'il allait prendre contact avec les
grévistes pour tenter de trouver un consensus.
Jeudi 8 août 2002 : Le délai
limite fixé aux fermiers blancs pour quitter
leurs terres arrive à échéance ce soir. Les
fermiers qui refusent de partir risquent la
prison. Aux termes de la nouvelle réforme
agraire, les terres des fermiers blancs seront
redistribuées à des paysans sans terres noirs.
6 millions de personnes sont menacées de famine
à la suite de graves pénuries alimentaires.
Vendredi 9 août 2002 : Les 3000
fermiers blancs qui ont jusqu'à ce soir minuit
(heure locale)(22H GMT) pour quitter leurs terres
qui seront redistribuées aux populations noires,
vont peut-être obtenir un délai
supplémentaire, pour certains d'entre eux, tout
du moins. En effet, la Haute Cour du Zimbabwe a
rendu un arrêt qui stipule que "la
procédure de saisie ne peut être effectuée si
les organismes de prêt n'en ont pas été
informés, dans le cas où les fermes sont
hypothéquées.
Samedi 10 août 2002 : 400 sur
3000 fermiers blancs ont quitté leurs terres
suite à l'ordre d'expulsion qu'ils ont reçu du
gouvernement qui va remettre leurs terres à des
Noirs sans terres. Les autres ont décidé de
rester sur ces terres qu'ils occupent et
exploitent depuis des générations même s'ils
risquent la prison.
Mardi 13 août 2002 : Malgré la
résistance de quelque 2500 fermiers blancs qui
refusent de quitter leurs terres, le président
Mugabé les a sommés de partir et de remettre
leurs terres à des paysans noirs dès le mois
d'octobre.
Samedi 17 août 2002 : 24 fermiers
blancs ont été arrêtés jeudi et vendredi pour
ne pas avoir quitter leurs terres et 6 autres ont
comparu devant un tribunal d'Hararé pour ne pas
avoir répondu à l'ordre d'expulsion qu'ils
avaient reçu et dont la date expirait le 8
août. Ils risquent 2 ans de prison et une amende
de 400 dollars (20 000 dollars zimbabwéens).
Lundi 19 août 2002 : 147
fermiers blancs ont été arrêtés en 3 jours
pour ne pas avoir respecté l'ordre d'évacuation
de leurs terres qui expirait le 8 août. 54 sont
maintenus en détention.
Mardi 20 août 2002 : 193
fermiers blancs ont été arrêtés depuis le 15
août pour ne pas avoir respecté l'ordre
d'évacuation de leurs terres qui expirait le 8
août. 35 fermiers arrêtés la semaine dernière
ont comparu dimanche et ont été libérés
après le paiement d'une caution.
Mercredi 21 août 2002 : Le
gouvernement a appelé les Noirs qui avaient
reçu une attribution de terres appartenant aux
fermiers blancs de venir prendre possession de
leurs biens au plus vite.
Jeudi 22 août 2002 : Selon le
journal gouvernemental "The Herald, près de
274 fermiers blancs ont été arrêtés pour ne
pas avoir respecté l'ordre d'évacuation de
leurs terres qui leur a été transmis. De
nombreux fermiers ont préféré prendre le
maquis pour ne pas être arrêtés. La police a
lancé un mandat d'arrêt contre 179 d'entre eux.
Samedi 24 août 2002 : Le
porte-parole du président Robert Mugabé a
annoncé vendredi soir le limogeage du
gouvernement sans donner aucune précision quant
aux raisons. Il devrait nommer une nouvelle
équipe lundi. La politique de président Mugabé
notamment en ce qui la réforme agraire et
l'expulsion des fermiers blancs par la force est
très controversée et par ses opposants et par
ses partisans. D'autre part, le pays est
confronté à la plus grave crise économique
jamais enregistrée. En août l'inflation a
atteint le chiffre record de 123 %. Washington a
annoncé "vouloir oeuvrer pour un changement
de régime et ramener la démocratie dans le
pays".
Lundi 26 août 2002 : Selon des
chiffres officiels donnés par la police, 277
fermiers blancs ont été arrêtés depuis le 8
août, date d'expiration de l'ultimatum donné
par le gouvernement pour que les fermiers blancs
quittent leurs fermes au profit de Noirs sans
terres. ** Le président Mugabé a annoncé
dimanche la formation de son nouveau gouvernement
où tous les ministres opposés à la réforme
agraire ont été remplacés par des hommes du
Président favorables à cette mesure.