- SOMMAIRE
BEDIER PIERRE YVELINES
UMP Secrétaire d'Etat aux
programmes immobiliers de la Justice mis en cause
dans le cadre d'une affaire de corruption
présumée, d'abus de biens sociaux et de délit
de favoritisme sur des marchés publics
Jeudi 22 janvier 2004
Le premier ministre, Jean-Pierre
Raffarin, a accepté la démission de Pierre
Bédier, secrétaire d'Etat aux programmes
immobiliers de la justice, chargé de la
construction et de la modernisation des prisons,
mis en examen pour "corruption et recel
d'abus de biens sociaux" dans des passations
présumées frauduleuses de marchés publics où
le député-maire de Poissy, Jacques Masdeu-Arus, 62 ans, a
été mis en examen pour "recel d'abus de
biens sociaux" et "corruption". Le
groupe Delfau Services (entreprise
spécialisée dans la sécurité - S.A. A.I.S.-,
les espaces vert, et le bionettoyage) aurait
acquis des marchés publics en échange
d'enveloppes et d'avantages. Pierre Bédier, proche du
ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, du
député lobbyiste Pierre Lellouche et fidèles
du président de l'UMP Alain Juppé (en attente
d'un jugement ce mois pour prise illégale
d'intérêts, emploi fictif), a déjà été mis
en examen en 2000 dans un dossier de corruption
de marchés publics où il avait bénéficié
d'un non-lieu en mai 2002 et a été mis en cause
dans une autre affaire jugée début 2003. Pierre
Bédier sera tête de liste UMP (majorité
présidentielle) dans les Yvelines pour les
régionales des 21 et 28 mars 2004. Il a
déclaré "être à lentière
disposition de la justice pour lui fournir tous
les éléments permettant de démontrer sa totale
innocence" dans cette affaire "d'abus
de bien sociaux, d'abus de confiance, de prise
illégale dintérêt et de corruption"
au préjudice de l'Etat instruite à Paris par le
juge Philippe Courroye. A lire : La
République du fric de Pascal
Krop . Source
www.fil-info-france.com
Jeudi 15 janvier 2004
FRANCE
: Dans l'affaire "Bédier",
nom du secrétaire d'Etat aux programmes
immobiliers de la Justice mis en cause dans le
cadre d'une affaire de corruption présumée,
d'abus de biens sociaux et de délit de
favoritisme sur des marchés publics, Jacques Masdeu-Arus, 62 ans, député-maire (UMP-droite
au pouvoir) de Poissy a été
mis en examen pour "recel d'abus de biens
sociaux" et "corruption",
soupçonné d'avoir perçu des enveloppes
contenant des espèces du groupe Delfau.
Bénéficiant de l'immunité parlementaire, il
est ressorti libre du pôle financier du palais
de justice de Paris où il venait d'être
interrogé par le juge Philippe Courroye. Selon
le principe "d'irresponsabilité,
immunité absolue" les
parlementaires français sont
"soustraits" à toute poursuite pour
les actes liés à l'exercice de leur mandat.
Celui-ci est établi par la Constitution dont
l'article 26, dans son premier alinéa, dispose
"qu'aucun membre du Parlement ne peut être
poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé
à l'occasion des opinions ou votes émis par lui
dans l'exercice de ses fonctions". Seul le
bureau de l'Assemblée nationale est habilité à
lever l'immunité parlementaire de Jacques
Masdeu-Arus. Si la réforme du 4 août 1995 en a
restreint la portée en ne protègeant plus le
député contre l'engagement de poursuites,
notamment par une mise en examen, aucune mesure
coercitive de garde à vue, de contrôle
judiciaire ou d'incarcération ne peut être
prise. Enfin, Pierre Bédier, mis en cause dans
ce dossier en tant qu'ancien élu de
Mantes-la-Jolie (Yvelines), est convoqué le 21
janvier devant le juge. Rappelons que c'est
l'ex-femme de Michel Delfau, PDG de Delfau Services (entreprise
spécialisée dans la sécurité - S.A. A.I.S.-,
les espaces vert, et le bionettoyage) dont Ainett,
devenu Sodire-Ainett qui a affirmé aux
enquêteurs que son ancien mari "remettait
des espèces aux élus, dont Pierre Bédier et
Gilles Forray, en contrepartie de l'obtention de
marchés publics", notamment de nettoyage.
Gilles Forray aurait par exemple ainsi
bénéficié de la jouissance d'un appartement à
Marrakech au Maroc. Source
www.fil-info-france.com
Mercredi 14 janvier 2004
FRANCE : Dans
l'affaire "Bédier", nom du secrétaire
d'Etat aux programmes immobiliers de la Justice
mis en cause dans le cadre d'une affaire de
corruption présumée, d'abus de biens sociaux et
de délit de favoritisme sur des marchés
publics, Gilles Forray, premier adjoint au maire
de Poissy (UMP-droite au pouvoir) dans les
Yvelines, près de Paris, a tenté de se suicider
alors qu'il refusait de se rendre à une
convocation du juge parisien Philippe Courroye en
charge de cette affaire. Sa compagne Chantal
Guerrou, 56 ans, était décédée d'une crise
cardiaque après sa garde à vue début septembre
2003 alors qu'elle était sur le point d'être
écrouée. Source
www.fil-info-france.com
Mardi 9 septembre 2003
Interrogée dans le cadre d'une
affaire de corruption présumée sur des marchés
publics, Chantal Guerrou, 56 ans, est décéde
d'une crise cardiaque après sa garde à vue,
selon un communiqué du parquet de Paris
(ministère public). Compagne d'un adjoint au
maire de Poissy dans les Yvelines elle était sur
le point d'être écrouée. Le secrétaire d'Etat
aux programmes immobiliers de la Justice Pierre
Bédier, mis en cause dans cette affaire et dont
le domicile avait été perquisitionné en juin
dernier, n'a pas encore été entendu par le juge
d'instruction Philippe Courroye en charge de
cette affaire d'abus de biens sociaux et de
délit de favoritisme. Source
www.fil-info-france.com
Thèmes proches :
L'histoire secrète des
bleus de Eric
Maitrot
Sport et télé : les
liaisons secrètes de Eric Maitrot Trahisons, chantages,
surenchères, négociations secrètes, athlètes
menacés et journalistes placardés, la bataille
que se livrent les télévisions pour les
contrats d'exclusivité est sans merci. Et le
sport professionnel ne peut plus désormais vivre
sans l'argent des diffuseurs. Véritable guerre
entre les chaînes, ce vaudeville audiovisuel
nous entraîne dans les coulisses du
sport-business à la rencontre de personnages
dingues de sport et dopés à l'audimat qui ont
pour noms Bernard Tapie, Charles Biétry,
Jean-Claude Darmon, Thierry Roland, Michel
Denisot, Alain Prost, Patrick Le Lay, Philippe
Candeloro, Jean-Luc Lagardère, Hervé Bourges,
Michel Platini, Jean-Claude Killy, etc. Comment
l'alliance TF1-Canal Plus a-t-elle exclu le
service public du marché du football ? De quelle
manière les chaînes peuvent-elles, au nez du
CSA, truffer leurs directs sportifs de publicité
déguisée ? Comment Tapie s'est-il servi de
Bernard Hinault, de l'OM et de l'antenne de TF1
pour séduire les électeurs ? Pourquoi les
droits TV du Tour de France ont-ils doublé en
juillet 1992 ? Comment l'argent des télévisions
a-t-il conduit le football jusqu'aux excès de
l'affaire VA-OM ? Pourquoi le grand cirque de la
Formule 1 a-t-il sacrifié son propre Dieu,
Ayrton Senna, sur l'autel de l'audimat ? De quel
droit un président de fédération réclame-t-il
la tête d'un journaliste de France 2 ? Riche en
anecdotes et en révélations, ce livre raconte,
documents inédits à l'appui, l'incroyable
partie de poker menteur entamée au milieu des
années quatre-vingt avec l'apparition des
chaînes privées. Dix ans plus tard, le constat
est terrible : soumis au pouvoir des
télévisions, le sport est aujourd'hui l'otage
de son propre succès
L'Argent fou du sport de Jean-François Bourg Le
foot sous Tapie... CHAPITRE I. - La fin
de l'aventure Tapie ? 1. L'industrialisation du
football 2. Un outil de communication 3. Bernard
Tapie chausse les crampons CHAPITRE II. -
L'argent noir du football / l'affaire OM- VA 1.
C'était le mercredi 19 mai, vers 21 heures 2.
Vingt ans de triche CHAPITRE III. - Les images
d'or 1. Le stade - « village global » 2 . Le
sport - produit médiatique 3. L'inflation du
prix des images sportives CHAPITRE IV. -
L'olympisme aux enchères.
La
République
du
fric
Voir espace SPORT
Anti-dopage :
http://www.fil-info-france.com/7sport.htm#Anti-dopage
A consulter : ADIS Association de
Défense des Intérêts du Sport
-
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|