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INDE : Vendredi 3
décembre 2004 : Début des
commémorations jeudi du 20ème anniversaire de
la catastrophe de Bhopal, capitale de l'état du
Madhya Pradesh, qui se poursuivront tout
vendredi. Quelques centaines de personnes se sont
rassemblées avec des flambeaux dans des parcs de
cette ville du centre de l'Inde pour rendre
hommage aux 15 000 victimes de la pire
catastrophe chimique de l'histoire. Au moins 3500
personnes sont mortes les premiers jours. Quelque
15 000 au total sont décédées depuis pour
avoir inhalé le gaz. Jusqu'à 800 000 ont été
affectées d'une façon ou d'une autre, selon des
chiffres officiels. Amnesty International parle
de 22 000 à 25 000 morts. Les autorités de la
ville ont annoncé qu'elles allaient procédé au
nettoyage du site de l'usine d'Union Carbide qui
a quitté les lieux laissant derrière elle des
matériels hautements toxiques. Selon Greenpeace,
environ 25 000 tonnes de matériel solide sont
contaminées. Plus de détails : La ville de Bhopal ; Greenpeace : Bhopal : 20 ans
après... les victimes demandent toujours justice
à Dow Chemical ; Bhopal, la tragédie continue
encore... 1984-2004Bhopal,
la pire catastrophe chimique de l'histoire.
Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, une fuite
dans un réservoir de méthylisocyanate (MIC) de
l'Entreprise Union Carbide à Bhopal, capitale de
l'état du Madhya Pradesh, provoque
l'échappement dans l'atmosphère de 40 tonnes
d'isocyanate de méthyle, de cyanure hydrogéné,
d'amine mono-méthyle et d'autres gaz mortels. On
estime que 3 500 à 7 500 personnes sont mortes,
la majorité dans leur sommeil, à cause d'une
exposition directe aux gaz. Il y a plus de 250
000 blessés.
Union Carbide, propriétaire de l'usine de
pesticides à l'époque, a abandonné son usine
en y laissant de grandes quantités de poisons
qui tuent lentement les habitants de la région.
La population de Bhopal (près de 20 000
personnes) vit depuis avec un approvisionnement
en eau contaminée. Près de 16 000 personnes
sont mortes et 500 000 ont été blessées.
En août 99, Union Carbide disparaît par sa
fusion avec Dow Chemicals. En achetant Union
Carbide pour 9,3 milliards de dollars
américains, et en devenant la deuxième
entreprise de chimie de la planète, Dow refuse
d'assumer la responsabilité pour le désastre de
Bhopal.
Union Carbide a été requise d'indemniser les
personnes blessées pour la perte de leur
capacité de travail. La compagnie a refusé de
payer les 3.5 milliards de roupis (220 millions
de dollars américains) exigés par les
organisations de survivants comme dédommagement
intérimaire. En février 1989, après 5 ans de
disputes judiciaires, l'Etat indien a accepté un
accord à l'amiable, hors tribunal, de 470
millions de dollars américains.
Les indemnités moyennes par personne blessée
étaient de 370 à 533 dollars, à peine de quoi
couvrir les dépenses médicales durant 5 ans. La
plupart de ces personnes et de leurs enfants sera
malade durant toute sa vie.
En novembre 1989, le décompte officiel faisait
état de 3 598 morts. Les organisations locales
de survivants estiment que 10 à 15 personnes
continuent de mourir chaque mois. En plus, 100
000 personnes nécessitent toujours des soins
médicaux aigus et n'ont pas reçu de
dédommagement.
Le pire accident industriel de l'histoire n'a
coûté que 0,48 cents par action à Union
Carbide. Depuis 1984, plus de 140 actions en
justices ont été lancées devant des cours
fédérales aux Etats-Unis par des survivants à
la catastrophe de Bhopal pour obtenir un
dédommagement approprié ; elles sont toujours
en cours.
30 août 2002 : Alors que
les avocats de la défense demandaient une
réduction des charges pesant contre les
responsables de la société Union Carbide, un
magistrat indien a estimé que le président de
la firme, Warren Anderson, doit être jugé pour
"homicide" et non pour "actes
irréfléchis et simples négligences". En
1984 une fuite de gaz toxiques dans la société
Union Carbide, qui fabrique des pesticides, à
Bhopal dans l'état du Madhyia Pradesh ,avait
provoqué la mort de 3000 personnes. 150 000
Indiens souffrent de maladies chroniques dues à
la catastrophe de Bhopal. Une personne meurt tous
les deux jours des conséquences de l'explosion.
5000 familles s'empoisonnent jour après jour en
consommant une eau contaminée : l'usine de
Bhopal a été laissée en l'état avec son stock
de pesticides que les pluies entraînent dans les
nappes phréatiques depuis près de 17 ans. Plus
de détails sur Bhopal : Bhopal, capitale du Madyia Pradesh - Rappel des faits - 17 ans après ?
Jeudi
4 décembre 2003 : 19ème anniversaire
mercredi de la catastrophe de Bhopal. Greenpeace a érigé
une statue de 1,5 tonnes en hommage aux victimes
devant le siège de la société responsable
Dow Chemical, à Horgen en Suisse.
(Source Fil-info-France)
Mardi 20 juillet 2004 : La Cour
suprême a ordonné à la banque centrale de
verser 326 millions de dollars aux victimes de la
catastrophe de la firme américaine Union Carbide à Bhopal.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 1984, une fuite
dans une usine de pesticides appartenant Union
Carbide avait fait 2 000 morts. 2 500 autres
personnes étaient décédées dans la semaine
qui a suivi la catastrophe. 10 000 autres sont
décédées par la suite. 500 000 personnes ont
été affectées par les gaz toxiques. Entre 120
000 et 150 000 personnes ont développé des
maladies comme la tuberculose et le cancer. La
firme américaine Union Carbide (rachetée depuis
par Dow Chemical) avait versé 470 millions de
dollars au gouvernement indien, aux termes d'un
accord conclu en 1989. Des milliers de personnes
se sont manifestées pour demander des
compensations à la suite de problèmes
respiratoires ou à la naissance d'enfants
présentant des malformations. L'organisation
écologiste Greenpeace affirme que "les gens
qui vivent autour du site de l'usine de Bhopal,
maintenant fermée, continuent d'utiliser l'eau
polluée par des substances toxiques". Plus
de détails : Bhopal, capitale du Madyia Pradesh ; Rappel des faits ; 17 ans après ? ; Bhopal : La tragédie continue
(1984-2001) ; Bhopal : Les folles années 80 de
Union Carbide Corporation (format
pdf) ; Le drame de Bhopal n'est pas fini.
(Source Fil-info-France)
Plus de liens :
Voir le rapport d'Amnesty
International intitulé "Les nuages de
linjustice. La catastrophe de
Bhopal, vingt ans après"
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