SOMMAIRE

BRUNO MEGRET MNR Mouvement national républicain maire de Vitrolles Front National condamné inéligibilité étrangers Catherine Mégret, issue d'une famille juive racisme incitation à la discrimination raciale mise en examen condamnée financement électoral Berliner Zeitung Marseille Le Pen PACA


Mercredi
4 fevrier 2004 Source www.fil-info-france.com

FRANCE : Le président du Mouvement national républicain (MNR), Bruno Mégret, a annoncé mardi à Toulon qu'il retirait sa candidature aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur PACA. Il été condamné en janvier dernier à un an d'inéligibilité et un an de prison avec sursis pour irrégularités dans le financement des campagnes électorales de son parti.

Mardi
27 janvier 2004 . Source www.fil-info-france.com

FRANCE : Bruno Mégret, polytechnicien, "master of science" de l'université californienne de Berkeley, ingénieur des Ponts et Chaussées, ex-membre du RPR, devenu UMP, ex-député de l'Isère (1986), directeur de campagne présidentielle et président du comité de soutien de Jean-Marie Le Pen en 1988, député européen de 1989 à 1999, maire de Vitrolles en 1995 (près de Marseille) et président du Mouvement national républicain (MNR) créé lors de la scission avec le Front National en 1999 a, à nouveau, été condamné à un an d'inéligibilité et un an de prison avec sursis pour irrégularités dans le financement des campagnes électorales de ce parti. Le MNR a été condamné à 30 000 euros d'amende, en tant que personne morale, pour recel d'abus de biens sociaux. Hubert Savon, conseiller régional MNR de Provence-Alpes-Côte d'Azur et conseiller municipal de Marseille, a été condamné à la même peine pour "abus de biens sociaux et de faux en écriture privée" dans la gérance de "Quadri-Système". Hubert Savon est également frappé d'une interdiction de gérer une société pendant cinq ans. Plusieurs cadres du parti ont été condamnés à des peines de prison avec sursis allant jusqu'à six mois et des amendes maximum de 7 500 euros. Mais au regard de la loi, ayant fait appel, Bruno Mégret pourra se maintenir aux régionales de mars 2004 en Provence-Alpes-Côte d'Azur contre le Front National. Le fond de l'affaire est simple. Quadri-Système, société écran gérée par Hubert Savon contracte deux prêts d'un montant total de 850 000 euros destiné en réalité au MNR. L'estimation de la dotation de l'Etat fixé à 750 000 euros allouée pour couvrir les frais de Bruno Mégret, candidat à la présidentielle de juin 2002 est espérée pour couvrir ce prêt fictif. Mais la commission nationale en charges de vérifier les comptes de campagne refuse ceux du président du MNR Bruno Mégret. Dès lors, TRACFIN, la cellule de lutte contre le blanchiment d'argent du ministère de l'Economie et des Finances dénonce ces faits au Parquet de Marseille (ministère public) qui fait convoquer sur citation directe le MNR, son président Bruno Mégret et 5 autres cadres du parti les 15 et 16 décembre 2003 devant la 6ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Marseille. Aux élections présidentielles de juin 2002, Bruno Mégret, largement soutenu par les grands médias qui espéraient anéantir le Front National n'avait obtenu que 2,34% alors qu'il espérait plus de 6 %. C'est à cette date que Jean-Marie Le Pen battit le candidat du parti socialiste Lionel Jospin, se retrouvant en lice contre Jacques Chiac qui obtint, au second tour 82 % des scrutins suite à une campagne médiatique anti-Le Pen d'une ampleur sans précédent. Bruno Méget fut au Front National, après la mort de Jean-Pierre Stirbois en 1988, l'idéologue du Parti et l'inspirateur des "50 propositions pour la France" et rigoureux opposant à "la pensée unique" qui "a en effet ses dogmes : le mondialisme, les droits de l'homme, la lutte contre les exclusions", dénonçant "ses gardes rouges : les organisations prétendument antiracistes qui pourchassent avec sectarisme tous les déviants. Elle a ses ennemis institutionnels : comme les marxistes avaient le bourgeois ou le patron, comme les nazis avaient le juif ou le tzigane, les tenants de la pensée unique ont le "raciste" ou le "fasciste"." Ndlr. Bruno Méget avait remporté en1995 la mairie de Vitrolles (près de Marseille) battant Jean-Jacques Anglade, soutenu par le parti socialiste malgré les "affaires" confirmé par une mise en examen pour trafic d'influence, faux et usage de faux dans le cadre de l'enquête sur des fausses factures municipales. Jean-Jacques Anglade, ancien maire PS de Vitrolles a été condamné le 2 mai 2000 à un an de prison avec sursis, à 200 000 francs d'amende et deux ans d'inéligibilité. En 1996, le Conseil d'Etat annule l'élection de Vitrolles. Bruno Mégret est déclaré inéligible déjà sur fond de financement électoral. En 1997, son épouse Catherine devient maire de Vitrolles avec plus de 52 % des voix. Mais très vite, Catherine Mégret, issue d'une famille juive, (née Racovsky) laisse percevoir sa haine envers les maghrébins (arabes) très présents dans le Sud de la France. Après avoir mis en place une administration locale jugée discriminatoire envers les étrangers "Nous allons supprimer toutes les aides sociales publiques aux immigrés et donner l'argent aux Français (...) Vous verrez comme ils vont disparaître en vitesse, car ils ne sont là que pour l'argent", c'est la "bavure" du 24 février 1997 qui révèle celle qui deviendra la femme considérée comme la plus raciste de France par ses propos "Ce sont toujours les mêmes qui créent l'insécurité dans la ville. Ce sont surtout les immigrés. Leur principe, c'est de faire beaucoup d'enfants, de recevoir beaucoup de prestations sociales et puis de ne plus se soucier des enfants. Les enfants de ces immigrés sont déjà des criminels... Ces étrangers ont raison d'avoir peur. C'est pour ça que nous avons été élus" déclarait-elle dans le "Berliner Zeitung", propos repris en France par le quotidien "Le Monde". Tous ces propos réfléchis ont valu à Catherine Mégret, alors maire de Vitrolles, plusieurs condamnations, notamment pour "incitation à la discrimination raciale". "J'ai découvert chez mon épouse Catherine des qualités que je ne lui connaissais pas avant de l'épouser. Notamment lors de son engagement à Vitrolles" avouait Bruno Mégret. Présent au procès de sa femme il s'adressa en ces termes aux parties civiles "On vous emmerde" avant de leurs faire un bras d'honneur. Source www.fil-info-france.com


TEXTE NON PUBLIE EN RAISON D'UNE EDITION TROP LONGUE Extrait :

Son épouse, Catherine Mégret, issue d'une famille juive, (née Racovsky) devenue maire de Vitrolles (près de Marseille) s'était rendue célèbre en 1997 pour ces incitations à la discrimination raciale, "Nous allons supprimer toutes les aides sociales publiques aux immigrés et donner l'argent aux Français (...) Vous verrez comme ils vont disparaître en vitesse, car ils ne sont là que pour l'argent", "Ce sont toujours les mêmes qui créent l'insécurité dans la ville. Ce sont surtout les immigrés. Leur principe, c'est de faire beaucoup d'enfants, de recevoir beaucoup de prestations sociales et puis de ne plus se soucier des enfants. Les enfants de ces immigrés sont déjà des criminels... Ces étrangers ont raison d'avoir peur." Le programme du MNR n'a pas changé.
Source www.fil-info-france.com



DOSSIER BEDIER PIERRE

COMMISSION STASI
Commission Stasi - liste des membres
RAPPORT COMMISSION STASI 30 pages
La commission dont le président est Bernard Stasi, Médiateur de la république a remis son rapport au président de la République, le 11 décembre 2003, rapport qui préconise une loi prohibant les signes d'appartenance religieuse et politique dans les établissements scolaires. Il a été proposé d'ajouter à la liste des jours fériés Yom Kippour ( Juif ) et l'Aïd el-Kébir ( Musulman ).


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