- SOMMAIRE
Mordechai Vanunu :
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l'espion nucléaire, Mordechai Vanunu, technicien
nucléaire israélien, a été libéré le 21
avril 2004 après avoir passé 18 ans en prison,
dont 11 en isolement, après sa condamnation pour
"espionnage au profit d'une nation
étrangère".
- Jeudi
6 septembre 2007 N°
1757/23153
- ISRAEL : Surnommé
"l'espion nucléaire" Mordechaï
Vanunu, qui avait révélé au monde les secrets
nucléaires militaires de l'Etat hébreu,
libéré le 21 avril 2004 après 18 ans de
prison, dont 11 ans en isolement, a indiqué
mercredi 5 septembre 2007 qu'il entendait faire
appel de la décision du tribunal de Jérusalem
qui l'avait condamné à 6 mois de prison pour
avoir enfreint linterdiction de contact
avec les médias étranger à laquelle il avait
été condamné. Avant sa sortie de prison, les
policiers lui ont confisqué ses cahiers où il
décrivait le processus de fabrication et des
schémas de la centrale nucléaire de Dimona. Il
lui est interdit tout contact avec des
étrangers, notamment avec les journalistes, n'a
pas le droit de détenir un ordinateur, privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur lui a
interdit de quitter Israël pendant au moins un
an. Mordechaï Vanunu est aussi interdit de
séjour en dehors des frontières dIsraël
sur le motif quil pourrait révéler
dautres secrets, ce que lintéressé
nie. Plus de
détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël depuis 18
ans ; Le cas Mordechaï Vanunu ; Israël sommé de signer le Traité
de non-prolifération nucléaire ; Arsenal nucléaire d'Israël en 2002 (données
du SIPRI Stockholm International
Peace Research Institute) ;
Israël : armes secrètes (Source
Fil-info-France)
BIOGRAPHIE
:
Mordechaï Vanunu, l'espion
nucléaire
Mordechaï Vanunu est né le 13 octobre 1954 dans
une famille juive résidant au Maroc, qui émigra
en Israël en 1963. Il est libéré le 21 avril
2004 après avoir passé 18 ans en prison, dont
11 en isolement, après sa condamnation pour
"espionnage au profit d'une nation
étrangère".
Centrale nucléaire de Dimona,
désert de Neguev, Israël
A 22 ans, il fut engagé comme technicien à la
centrale nucléaire de Dimona, construite au
début des années 60 dans le désert du Negev
sous l'impulsion de Ben Gourion. Il travaillera
de I976 à 1985 dans l'unité Machon 2, chargée
du retraitement du combustible nucléaire usagé,
en vue de séparer le Plutonium par le
tributylphosphate.
Entre 1982 et 1984, Mordechai Vanunu se consacre
à l'étude de la philosophie et fréquente les
milieux progressistes et palestiniens de
l'université Ben Gourion de Beersheba ; il est
notamment le porte-parole des étudiants à
l'occasion d'un congrès à Paris.
Bien que surveillé par le Shin Bet (service de
renseignements israéliens), Mordechaï Vanunu,
suit des cours de perfectionnement en chimie et
physique.
Il se rend compte que le programme nucléaire
d'Israël, prétendu à usage pacifique, est
chargé de produire un nombre considérable
d'armes nucléaires très sophistiquées
représentant un arsenal comparable à celui de
la France. Menacé d'être transféré dans un
autre service, il prend 57 photos des
laboratoires et services qu'il fréquente ; le 27
octobre 1985, il quitte Dimona après avoir été
licencié pour motif de restructuration.
Contacté par des journalistes du quotidien
britannique "Sunday Times", pour
vérifier l'authenticité de ses déclarations au
sujet de la centrale nucléaire de Dimona, il
sera piégé par des agents secrets israéliens,
qui ont reçu des instructions de Shimon Peres et
de Margaret Thatcher.
Le 30 septembre 1986 il quitte Londres pour Rome
où il est kidnappé et drogué avant d'être
expédié clandestinement par bateau en Israël.
Il sera interrogé par le Shin Bet puis
transféré à la prison d'Ashkelon, sous le nom
de David Anoush. Il y est détenu dans une
cellule minuscule sans fenêtre, 22 heures sur
24, avec éclairage continu et caméra de
surveillance.
Le 5 décembre 1986, le "Sunday Times"
révèle l'existence de l'arsenal nucléaire
d'Israël, considéré unanimement comme le 6ème
dans le monde et comprenant des bombes
sophistiquées, dont, très vraisemblablement,
des engins thermonucléaires et neutroniques.
L'article de 3 pages est illustré de 3 photos.
Se basant sur les déclarations de Vanunu, le
journaliste estimait que le centre de Dimona
avait dû produire environ 900 kg de Plutonium,
c'est-à-dire, de quoi fabriquer 200 bombes.
Le 9 octobre 1986 le gouvernement israélien
finit par reconnaître qu'il a fait incarcérer
Vanunu.
Ce dernier parviendra à communiquer, lors de sa
deuxième comparution du 22 décembre 1986, un
message inscrit sur la paume de sa main:
"j'ai été kidnappé à Rome le 30
septembre 1986."
Un procès à huis clos débute le 30 août 1987.
Mordechaï Vanunu, amené dans une voiture aux
fenêtres occultées, est jugé menottes aux
poings et fers aux pieds. Il portait un casque
protecteur et la voiture était munie d'un
système d'alarme pour empêcher toute
communication avec des journalistes ou des
sympathisants. Durant les audiences, il était
entouré par deux agents de la sécurité pour
éviter qu'il ne puisse faire des révélations.
La presse, les observateurs et le délégué d'Amnesty
International ne sont pas admis au
procès. Les avis juridiques et les témoignages
ne sont pas publiés et le jugement est même
censuré avant sa publication.
Le gouvernement israélien a réduit Vanunu au
silence pour éviter tout embarras politique,
pour lui-même et pour les Etats-Unis. Si Israël
admettait ouvertement entretenir un programme
d'armes nucléaires, les Etats-Unis seraient
obligés d'appliquer la Loi sur l'aide à
l'étranger (Foreign Assistance Act), qui
interdit au gouvernement américain d'accorder de
l'aide militaire aux pays qui acquièrent
secrètement des armes nucléaires, de faire
remarquer Index on Censorship. Israël est le
plus important bénéficiaire de l'aide militaire
américaine. (Source : IFEX
International Freedom of Expression Exchange)
PRIX ET DISTINCTIONS :
En 1987, il reçoit le Prix "Right
Livelihood Award" 1987 (NDLR. Prix
"Pour un mode de vie juste") "pour
son courage et son sacrifice en révélant
l'ampleur du programme nucléaire
d'Israël". Le "Right Livelihood Award" est
décerné tous les ans par le parlement suédois
et honore des organisations et des personnes qui
agissent pour améliorer notre avenir . Depuis
1980, 128 personnes ou organisations, issues de
56 pays, ont reçu ce "Prix Nobel alternatif
. Les Lauréats travaillent pour la justice
sociale et les droits de l'Homme, pour la paix et
le désarmement, pour les droits des minorités,
l'agriculture, la nourriture, les enfants, la
protection de l'environnement et le
développement humain dans tous leurs aspects, de
la vie culturelle et spirituelle jusqu'à
l'accès de tous à la science et aux
technologies.
Fondé en 1980 par Jakob von Uexkull,
essayiste, philatéliste et ancien membre du
Parlement européen, "le Right Livelihood
Award a pour objectif d'aider le Nord à trouver
une sagesse pour accompagner sa science, et le
Sud à trouver une science pour accompagner sa
sagesse ancestrale" (Jakob von Uexkull).
La même année le Danemark l'honore de la Danish
Peace Foundation Award (Fondation danoise pour la
paix, Fredsfonden).
Le 15 mai 2001, Vanunu a obtenu le titre de
Docteur Honoris Causa de l'université
de Tromso en Norvège.
Le 5 octobre 2002, Mordechaï Vanunu reçoit le Prix de la
Résistance pour un futur sans nucléaire pour son
altruisme et son acte courageux d'obéissance à
une éthique en révélant le secret du programme
d'armes nucléaires d'Israël.
Lors d'une cérémonie de remise à Londres, Index on Censorship pour la liberté
d'expression a présenté son Prix de
la Défense la plus courageuse de la Liberté
d'Expression en 2004 à Meir Vanunu, qui l'a
accepté au nom de son frère.
Ces prix sont remis chaque année aux personnes
qui osent exprimer leurs opinions dans un climat
qui dissuaderait la plupart de s'adonner à la
moindre dissidence.
Plus de liens :
Le site de Mordechaï Vanunu
Campagne américaine afin de
libérer Mordechaï Vanunu
Mordechai Vanunu, héros de la Paix
Le cas Vanunu
Entretien exclusif de Mordechaï
Vanunu par Silvia Cattori pour le Réseau de
presse non-alignée Voltairenet.org
Ses citations :
"C'est parce qu'Israël détient la bombe
atomique qu'il peut pratiquer sans crainte
l'apartheid"
Mordechaï Vanunu, dans
l'actualité de www.fil-info-france.com
- Jeudi
6 septembre 2007 : ISRAEL
: Surnommé
"l'espion nucléaire"
Mordechaï Vanunu, qui avait révélé au
monde les secrets nucléaires militaires
de l'Etat hébreu, libéré le 21 avril
2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans
en isolement, a indiqué mercredi 5
septembre 2007 qu'il entendait faire
appel de la décision du tribunal de
Jérusalem qui l'avait condamné à 6
mois de prison pour avoir enfreint
linterdiction de contact avec les
médias étranger à laquelle il avait
été condamné. Avant sa sortie de
prison, les policiers lui ont confisqué
ses cahiers où il décrivait le
processus de fabrication et des schémas
de la centrale nucléaire de Dimona. Il
lui est interdit tout contact avec des
étrangers, notamment avec les
journalistes, n'a pas le droit de
détenir un ordinateur, privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur
lui a interdit de quitter Israël pendant
au moins un an. Mordechaï Vanunu est
aussi interdit de séjour en dehors des
frontières dIsraël sur le motif
quil pourrait révéler
dautres secrets, ce que
lintéressé nie.
Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute) ; Israël : armes
secrètes
- Samedi
22 juillet 2006 N° 1405/22801 : CENSURE
INTERNET :
Forte du succès rencontré par sa
campagne menée au Royaume-Uni et en
Belgique pour la défense dun
Internet libre, Amnesty International
étend aujourdhui son action à
léchelle mondiale avec un site
Internet : http://irrepressible.info.
Cette campagne vise à réaffirmer le
pouvoir de changement dInternet à
un moment où les entreprises
technologiques se montrent de plus en
plus disposées à aider la censure et la
répression. Amnesty International écrit
: "Internet peut être un formidable
outil de promotion des droits humains :
les militants peuvent, dun simple
clic de souris, informer le monde des
atteintes aux droits humains commises
dans leur pays. Les gens nont
jamais eu accès à autant
dinformations provenant des sources
les plus diverses. Mais aujourdhui,
le potentiel dInternet est sapé
par des gouvernements qui ne tolèrent
pas ce média libre, et par des
entreprises qui acceptent de les aider à
réprimer la liberté dexpression.
Sun Microsystems, Nortel Networks, Cisco Systems, Yahoo ! et Google
font partie des entreprises qui aident
des gouvernements à censurer Internet ou
à traquer des internautes. En 2004, Microsoft a
livré aux autorités israéliennes des
informations sur Mordechaï Vanunu (photo),
qui a voulu alerter lopinion sur
des questions relatives au nucléaire,
sans que ce dernier en ait été averti
ou y ait consenti. Ces informations ont
tout dabord été utilisées pour
engager des poursuites judiciaires contre
cet homme parce quil avait eu des
contacts avec des médias
étrangers". Les autorités
israéliennes ont interdit à Mordechaï
Vanunu davoir des contacts avec les
médias étrangers. Cette interdiction,
qui est en elle-même une violation des
droits humains, vient dêtre
prorogée pour une année
supplémentaire. Le juge chargé du
procès en cours contre Mordechaï Vanunu
est maintenant daccord pour ne pas
employer les informations fournies par
Microsoft mais il nen reste pas
moins que ces informations sont entre les
mains des autorités israéliennes et
quelles pourraient être utilisées
pour continuer de restreindre les
libertés de cet homme et de le harceler.
Lire notre édition
du 27 juillet 2004 ; notre édition du
25 décembre 2004 ; notre édition du
29 janvier 2005 (Grande-Bretagne).
Samedi 29 janvier 2005 : GRANDE-BRETAGNE
: Les étudiants ont
élu en tant que 119ème Recteur de
l'Université de Glasgow "l'espion
nucléaire" israélien, Mordechaï Vanunu,
assigné à résidence après avoir été
libéré de prison où il était
emprisonné depuis 18 ans dont 11 ans en
isolement, pour avoir dévoilé les
détails du programme d'armement
nucléaire d'Israël. Voir notre édition
du 25 décembre 2004. Les
étudiants demandent à Israël de
libérer sur-le-champ leur recteur. Plus
de détails : Vanunu, recteur de
l'Université de Glasgow ; Communiqué pour la
libération de Mordechaï Vanunu
Lundi 27 décembre 2004 N°
914/22310 : "L'espion
nucléaire" Mordechai Vanunu a été
mis en liberté samedi par la police
israélienne après avoir été arrêté
alors qu'il tentait de se rendre à
Béthléem pour assister à la messe de
minuit. Il a été placé en détention
pendant plusieurs heures. Il a reçu
ordre de ne pas quitter son lieu de
résidence à Jérusalem pendant 5 jours.
Voir notre édition
du 25 décembre 2004
Vendredi 12 novembre 2004 : La
police a arrêté jeudi à Jérusalem
"l'espion nucléaire"
Mordechaï Vanunu, l'homme qui avait
révélé au monde les secrets
nucléaires de l'Etat hébreu, libéré
après 18 ans de prison, dont 11 ans en
isolement, en avril 2004. Il est
soupçonné d'avoir transmis des
"informations secrètes à des
étrangers" et d'avoir "violé
les restrictions qui lui étaient
imposées par les services de sécurité
israéliens" depuis sa libération.
Mordechaï Vanunu, 50 ans, avait été
condamné en 1986 à 18 ans de prison
pour "trahison" et
"espionnage" après avoir
transmis au journal londonien Sunday
Times des informations sur la centrale
nucléaire de Dimona (sud d'Israël), où
il avait été employé. Après sa
libération en avril 2004, il lui a été
interdit de parler à des médias
étrangers et son passeport lui a été
retiré. Il doit également avertir à
l'avance la police de ses déplacements.
Voir
notre édition du 22 avril 2004
A LIRE : Israel
and the Bomb d'Avner
Cohen. Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; L'arsenal
nucléaire d'Israël
que n'ont jamais contrôlé ni l'ONU ni
l'AIEA ; Qui
expertisera l'arsenal nucléaire
d'Israël ? Israël : armes
secrètes ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute).
Lundi 26 juillet 2004 : L'ancien
technicien nucléaire israélien Mordechaï Vanunu,
libéré de prison en avril après 18 ans
d'incarcération, a, au cours d'une
interview à paraître lundi dans le
supplément hebdomadaire du quotidien
arabe Al-Hayat, mis en garde contre le
risque que la centrale nucléaire de
Dimona construite dans le sud d'Israël
il y a 40 ans, devienne en cas d'accident
"un deuxième Tchernobyl" par
"l'infiltration de radiations
nucléaires qui menacent des millions de
personnes dans les pays voisins"
ajoutant "la Jordanie doit soumettre
ses habitants dans les régions
frontalières avec Israël à des examens
médicaux pour s'assurer de leur
éventuelle irradiation et leur
administrer les médicaments
nécessaires". Il a également
indiqué que ses révélations sur le
potentiel nucléaire israélien
"sont suffisantes pour considérer
Israël comme un danger réel qui menace
l'ensemble du Moyen-Orient" et a
critiqué la visite début juillet du
chef de l'Agence internationale pour
l'énergie atomique (AIEA) Mohamed
ElBaradei en Israël déclarant :
"Il aurait dû refuser de visiter
Israël (dès lors) qu'il n'était pas
autorisé à inspecter le réacteur
nucléaire" de Dimona.
- Mardi
27 juillet 2004 : ISRAEL
: La Haute Cour
israélienne a refusé d'autoriser
Mordechaï Vanunu (photo),
technicien nucléaire qui a révélé
dans les années 1980 l'étendue du
programme nucléaire militaire
israélien, à quitter le pays. Libéré
le 21 avril 2004 après avoir passé 18
ans en prison pour trahison, dont 11 ans
en isolement, Mordechaï Vanunu est
interdit de tout contact avec des
étrangers, notamment avec les
journalistes, n'a pas le droit de
détenir un ordinateur, et est privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur
lui a interdit de quitter Israël pendant
au moins un an. Mordechaï Vanunu avait
saisi la Haute Cour estimant que cette
restriction de déplacement portait
atteinte à ses droits élémentaires. Il
a déclaré : "Je veux aller à
l'étranger et commencer ma vie d'homme
libre. Si Israël est une démocratie, il
devrait m'y autoriser". Le ministre
de la Justice, Yosef Lapid, a menacé de
le renvoyer derrière les barreaux s'il
ne respecte pas les restrictions qui lui
sont imposées. Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Campagne pour la
libération de Mordechaï Vanunu ; L'arsenal
nucléaire d'Israël
que n'ont jamais contrôlé ni l'ONU ni
l'AIEA ; Qui
expertisera l'arsenal nucléaire
d'Israël ? Israël : armes
secrètes ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute)
Mardi 1er juin
2004 :ISRAEL
: Dans un entretien
diffusé dimanche soir par la chaîne de
télévision britannique BBC, Mordechai Vanunu
"l'espion nucléaire" qui
avait dévoilé les détails du programme
d'armement nucléaire d'Israël, a
expliqué avoir révélé ces secrets
pour sauver l'Etat hébreu d'un
"nouvel Holocauste". Il s'est
expliqué en ces termes : "J'ai
pensé qu'il ne s'agissait pas d'une
trahison. Il s'agissait de dénoncer. Il
s'agissait de sauver Israël d'un nouvel
Holocauste. Ce que j'ai fait, c'est
informer le monde de ce qui se passait en
secret. Je n'ai pas dit 'nous devons
détruire Israël, nous devons détruire
(le réacteur) Dimona. J'ai dit, voyez ce
qu'ils font et faites votre
opinion". Plus de détails : Notre édition du
22 avril 2004 ; Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Campagne pour la
libération de Mordechaï Vanunu **
Les services de
sécurité israéliens envisageraient
d'incarcérer de nouveau Mordehaï
Vanunu. Lors de sa libération, après 18
années passées en prison, les services
de renseignements intérieurs lui avaient
interdit d'accorder des interviews à la
presse.
Vendredi 28 mai 2004 : ISRAEL
: Le site internet du
quotidien "Yedioth Ahronoth"
a révélé mercredi que le journaliste
britannique, Peter Hounam, qui avait
dévoilé en 1986 des secrets nucléaires
israéliens en interviewant le technicien
Mordechai Vanunu, a
été arrêté à son arrivée à son
hôtel par des agents du Shin Bet
(services de renseignement) pour des
"atteintes à la sécurité"
présumées. Une mesure de censure
interdit la publication de toute autre
précision. L'interview, publiée par le
"Sunday Times", avait conduit
des observateurs indépendants à
conclure qu'Israël disposait de 400
armes nucléaires. Le journaliste
britannique est venu en Israël pour la
libération de Mordechai Vanunu le mois
dernier. Il est resté depuis en
compagnie de l'ancien "espion
nucléaire" dans une église de
Jérusalem, malgré les restrictions
imposées par le Shin Bet sur les
contacts de l'ex-détenu avec la presse.
Plus de détails : Notre édition du
22 avril 2004.
Samedi 29 mai 2004 :
ISRAEL : La
police israélienne a libéré vendredi
le journaliste britannique Peter Hounam,
qui avait causé tout un émoi en 1986 en
publiant les révélations du technicien
israélien Mordechaï Vanunu sur
l'arsenal nucléaire du pays. Londres
s'était dit très inquiet par son
arrestation et avait contacté les
autorités israéliennes à ce sujet.
Jeudi 22 avril 2004 : ISRAEL :
Surnommé "l'espion nucléaire"
Mordehaï Vanunu, qui avait révélé au monde
les secrets nucléaires militaires de
l'Etat hébreu, libéré mercredi après
18 ans de prison, dont 11 ans en
isolement, a indiqué à sa sortie
"ne rien regretter" que l'état
hébreu "n'avait pas besoin de
l'arme atomique". Mordechaï Vanunu
s'est en outre plaint d'avoir fait
l'objet de "traitements barbares et
cruels" de la part des services de
sécurité israéliens. Le ministre de la
Justice, Yosef Lapid, a réfuté ces
accusations de mauvais traitements,
rappelant que d'autres pays comme les
Etats-Unis avaient par le passé
exécuté leurs espions. Avant sa sortie
de prison, les policiers lui ont
confisqué ses cahiers où il décrivait
le processus de fabrication et des
schémas de la centrale nucléaire de
Dimona. Il lui est interdit tout contact
avec des étrangers, notamment avec les
journalistes, n'a pas le droit de
détenir un ordinateur, privé de
passeport. Le ministre de l'Intérieur
lui a interdit de quitter Israël pendant
au moins un an. Il a appelé l'Agence
Internationale à l'Energie Atomique
(AIEA) à mener des inspections dans la
centrale nucléaire de Dimona. Bien que
l'Etat d'Israël n'ait jamais
formellement reconnu disposer d'un
arsenal nucléaire, de nombreux
observateurs étrangers estiment qu'en 40
ans , la centrale de Dimona a produit du
plutonium pour au moins 200 ogives
nucléaires. Israël n'a jamais signé le
Traité de non prolifération des armes
nucléaires (TNP) et refuse donc le
contrôle de ses installations
nucléaires par l'AIEA. Israël dispose
d'une deuxième centrale nucléaire à
Nahal Sorek, au sud de Tel-Aviv. Plus de détails : Mordechaï Vanunu
prisonnier d'opinion détenu en Israël
depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï
Vanunu ; Campagne pour la
libération de Mordechaï Vanunu ; L'arsenal
nucléaire d'Israël
que n'ont jamais contrôlé ni l'ONU ni
l'AIEA ; Qui
expertisera l'arsenal nucléaire
d'Israël ? Israël : armes
secrètes ; Israël sommé de
signer le Traité de non-prolifération
nucléaire ; Arsenal nucléaire
d'Israël en 2002
(données du SIPRI Stockholm
International Peace Research Institute)
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( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
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