SOMMAIRE
Lundi 21 février 2005 962/22358

Le Président américain George W. BushBELGIQUE : Le Président américain George W. Bush (photo) est arrivé dimanche soir à Bruxelles, placée sous haute sécurité avec la mobilisation de 2 500 policiers assistés par 250 agents des services secrets américains, pour une tournée européenne de 5 jours. Accompagné de sa femme, Laura, il a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier ministre Guy Verhofstadt et par 3 ambassadeurs américains en poste à Bruxelles, l'un auprès de l'Union européenne, l'autre auprès de l'OTAN et le troisième en poste en Belgique. Le Président américain participera aux sommets de l'OTAN et Union européenne-Etats Unis, qui se tiendront mardi à Bruxelles où les débats porteront essentiellement sur le dossier du programme nucléaire iranien et la levée de l'embargo sur les ventes d'armes à la Chine imposé après le massacre de la place Tiananmen, le 4 juin 1989. Lundi soir, il doit dîner avec le Président Jacques Chirac dans la capitale belge. Il se rendra mercredi en Allemagne où il aura des entretiens avec le chancelier Gerhard Schroeder, et s'envolera jeudi pour la Slovaquie où il rencontrera le président russe Vladimir Poutine, dans la capitale Bratislava. Un millier de personnes a manifesté pacifiquement dimanche dans le centre de Bruxelles pour protester contre la venue du président américain George W. Bush encadrées par pas moins de 2 500 policiers. Habituellement, lors des sommets de l'Union européenne qui se tiennent chaque année à Bruxelles un millier de policiers sont déployés. D'autres manifestations près de l'ambassade américaine et près des bâtiments de l'Union européenne sont prévues lundi à l'appel d'une coalition d'une centaine d'organisations de défense de l'environnement, des droits de l'Homme et de la paix.
SUISSE : Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), l'ancien Premier ministre néerlandais, Ruud Lubbers, en poste depuis le 1er janvier 2001, a démissionné de son poste en raison du "manque de confiance de M. Annan à son égard" et ce à la suite des accusations de harcèlement sexuel formulées contre lui. Il avait été accusé en mai 2004 par une Américaine de 51 ans employée au siège du HCR à Genève "de gestes déplacés à son endroit", à la fin de l'année 2003. Après une enquête interne, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avait estimé en juillet 2004 "qu'il n'y avait pas lieu de donner suite à la plainte". Vendredi le quotidien britannique "The Independant" avait relancé l'affaire en publiant les détails de l'accusation.
ESPAGNE :
36 millions d'électeurs avaient été invités dimanche à se prononcer par référendum sur la constitution européenne. Le oui a l'emporté avec 76,49 % des suffrages, mais avec un taux d'abstention avoisinant les 58 %.
PORTUGAL : Le Parti socialiste (PS) a remporté une victoire historique en obtenant la majorité absolue des sièges au parlement lors des élections législatives anticipées de dimache. Un sondage à la sortie des urnes lui octroyait entre 45 et 49 % des voix et 124 à 136 sièges sur 230. Le Parti social démocrate (PSD) du Premier ministre Pedro Santana Lopes n'obtient que 25 à 29 % des voix, soit 62 à 70 sièges. Le taux d'abstention a atteint 29 à 33 %, l'un des plus faibles des derniers scrutins. En 2002 lors des précédentes législatives anticipées, le taux d'abstention avait atteint 38,5 %. Un nouveau gouvernement, le troisième en 8 mois, sera donc mis en place avec comme Premier ministre pressenti, le chef du PS, José Socrates, ancien ministre de l'Environnement.
ITALIE :
La circulation a été interdite dimanche à Milan aux voitures et aux motos et dans plusieurs villes du nord de l'Italie comme Asti, Modène, Ferrare et Parme pour lutter contre la pollution. Seules les voitures électriques et autres véhicules "propres" pouvaient circuler.
FRANCE :
Le président de la Polynésie française, Gaston Flosse, 73 ans, et son gouvernement ont été renversés par une motion de censure vendredi. Elle a été présentée à l'initiative du leader indépendantiste Oscar Temaru et adoptée par 30 voix, une voix de plus que la majorité absolue requise. Avant le vote, les 27 représentants du Tahoeraa Huiraatira, le mouvement en Polynésie de Gaston Flosse qui est par ailleurs sénateur de l'UMP, le parti de droite du président français Jacques Chirac, avaient quitté l'assemblée territoriale à la faveur d'une suspension de séance. Seuls les 28 élus de l'Union pour la démocratie (UPLD) et les 2 élus centristes de l'Alliance pour une nouvelle démocratie (ADN) ont pris part au vote. L'assemblée a décidé à l'unanimité de fixer au 28 février 2005 la date de l'élection d'un nouveau président de la Polynésie. La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 23 février 2005. ** Maître Sylvain Maier, l'avocat du président ivoirien, Laurent Gbagbo entre 1989 et 2000, a été mis en examen pour "corruption et trafic d'influence" par un juge parisien. Il est soupçonné par la justice française d'avoir aidé les dirigeants d'une société de nettoyage à obtenir un marché "anti-graffitis" à Paris. Avant de devenir chef de l'Etat ivoirien en 2001, Laurent Gbagbo avait eu des démêlées avec la justice de son pays qui l'avait notamment accusé d'avoir inspiré des "casses perpétrées" en 1990 par des militants de l'opposition. L'avocat français, Sylvain Maier, était un de ses défenseurs pendant cette période. ** CENSURE : ANTISEMITISME, Selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), la société Eutelsat SA cessera la diffusion du service de télévision iranien Sahar1, au plus tard le 10 mars 2005, suite à une mise en demeure du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) du 10 février 2005. Motifs : Les feuilletons ''Pour toi, Palestine ou les yeux bleus de Zahra'' (NDLR. Qui évoquent un trafic d'organes israéliens sur les cadavres de Palestiniens) et ''Al-Shatat'' (Diaspora), diffusés en décembre 2004 et janvier 2005, et l'émission ''Le monde en question'', diffusée en français le 3 février 2005, consacrée à ''l'instrumentalisation de l'holocauste à des fins politiques" sont contraires aux dispositions des articles 1er, 15 et 33-1 de la loi du 30 septembre 1986 précitée et de l'article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse. Plus de détails : Analyse de Marc Knobel, chercheur au CRIF ; Décision du CSA
UKRAINE : L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a annoncé samedi, à 2 jours de la visite à Bruxelles du président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, qu'elle allait financer la destruction de 133 000 tonnes de munitions et d'un million et demi d'armes légères et a qualifié ce programme de "plus grand effort de démilitarisation dans le monde". Ce programme, dont le coût total est estimé à plus de 25 millions d'euros, vise à détruire, "en 4 phases étalées sur 12 ans, des munitions, des armes légères et des systèmes anti-aériens légers (de type lance-roquettes), pour la plupart stockés en plein air". Les Etats-Unis ont "accepté de prendre la direction" de la première phase de 3 ans du projet, dont le coût sera de 7 millions d'euros. Le Royaume Uni et la Norvège ont déjà annoncé qu'ils prendraient part à l'effort financier. Il s'agit du sixième projet de désarmement mis en oeuvre par l'OTAN depuis septembre 2000 dans le cadre du programme de "Partenariat pour la paix" lancé avec d'anciens pays du bloc soviétique après la fin de la Guerre froide. En 2002-2003, plus de 2 millions de mines anti-personnel avaient été détruites en Ukraine, en Albanie, en Moldavie et au Tadjikistan.
ISRAEL :
Après 40 ans d'occupation, le cabinet du Premier ministre Ariel Sharon a voté, par 17 voix pour et 5 contre dimanche le retrait israélien de la Bande de Gaza et de 4 colonies de Cisjordanie qui devrait débuter en juillet 2005 et s'étaler sur 8 semaines et impliquant l'évacuation de plus de 8 000 colons. Ce retrait ne concerne pas le contrôle de l'espace terrestre, fluvial et aérien de Gaza. 5 ministres du Likoud d'Ariel Sharon ont voté contre le plan, avec en tête le ministre des Finances Benyamin Netanyahou, principal rival du Premier ministre au sein du parti conservateur. Les médias israéliens ont qualifié ce vote de "décision historique". Le gouvernement a également accepté le tracé modifié du "mur de sécurité" qu'érige l'Etat hébreu dans le but "d'empêcher des attentats terroristes palestiniens" . Selon, Israël, le mur englobera environ 7 % de la Cisjordanie occupée (hors Jérusalem-est, annexée) contre 16 % pour le tracé initial, tout en incluant les plus importantes implantations, où vivent la majorité des quelque 240 000 colons israéliens. ** Le premier ministre Ariel Sharon a signé une directive rendant illégale la présence des colons israéliens dans la Bande de Gaza et dans le nord de la Cisjordanie à compter du 20 juillet 2005. L'ordre stipule que les colons juifs encore présents dans les secteurs sensés être évacués pourront alors être expulsés de force. ** Le conseiller juridique du gouvernement, Menahem Mazouz, a prononcé un non-lieu en faveur du Premier ministre Ariel Sharon dans une affaire de corruption et de financement politique illégal. Son fils, Omri, a lui été officiellement inculpé. L'enquête avait débuté il y a 3 ans après des révélations sur la possible création de sociétés-écrans destinées à financer illégalement la campagne menée par Ariel Sharon en 1999 pour l'investiture du Likoud. Omri qui est l'un des plus proches conseillers politiques de son père, est poursuivi pour fraude, abus de confiance et faux témoignage ; des charges passibles d'une peine allant jusqu'à 7 ans de prison. La Cour suprême avait confirmé le 19 août 2004 l'abandon des poursuites contre le premier ministre Ariel Sharon, décidé le 15 juin 2004 par le procureur général, Menahem Mazuz pour faute de preuve dans l'affaire dite "de l'île grecque". Voir notre édition du 16 juin 2004. Les juges ont rejeté 3 appels présentés par les députés d'opposition Yossi Sarid, membre du Meretz, et le travailliste Eitan Cabel ainsi que par le Mouvement pour la bonne gouvernance contre le classement de l'affaire de corruption qui concernait le premier ministre.
JORDANIE :
Le ministre des Affaires étrangères, Hani Mulqi, a annoncé l'arrivée dimanche à Tel Aviv du nouvel ambassadeur de Jordanie en Israël en la personne de Marouf Al-Bakhit. Ce Général de division en retraite, titulaire d'un doctorat en science politique, a présidé une commission nationale qui a supervisé l'application du traité de paix de 1994 entre la Jordanie et Israël. Il prend ses nouvelles fonctions en Israël 4 mois après que les 2 pays aient marqué le 10e anniversaire de leur traité de paix, promettant de rester engagés par ce qu'ils ont appelé un pacte "stratégique". Le nouvel ambassadeur de Jordanie en Israël était auparavant en poste en Turquie. Le retour des ambassadeurs avait été décidé, le 8 février 2005, à Charm el-Cheikh, en Egypte lors du sommet réunissant le Président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Ariel Sharon et où un cessez-le-feu entre les 2 parties avait été conjointement décidé. L'Egypte et la Jordanie avaient rappelé leur ambassadeur à Tel-Aviv en novembre 2000 pour protester contre la répression israélienne à la suite du déclenchement de l'Intifada en septembre 2000, et pour protester contre l'usage abusif d'Israël de la force contre les populations civiles palestiniennes.
IRAK : De nouveaux attentats ont été perpétrés samedi à l'occasion des célébrations marquant la mort de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet où 91 personnes ont été tuées en 2 jours. ** Un dignitaire religieux kurde sunnite, Moullah Mohammad Roustom Kaka, chef du Comité kurde des oulémas, proche du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), a été assassiné à Kirkouk. Un responsable de PDK à Kirkouk a imputé la responsabilité de l'assassinat "aux forces de l'ordre et à l'administration de Kirkouk". Les Kurdes revendiquent le rattachement de la ville à leurs provinces du nord. Ils ont remporté les élections du Conseil de province à Kirkouk, lors du scrutin du 30 janvier 2005.
RUSSIE :
Après une opération de 3 jours visant à démanteler un mouvement islamiste Jammat Iarmouk qui opère dans la petite république autonome de Kabardie-Balkarie proche de la Tchétchénie, les forces armées russes ont donné l'assaut dimanche à l'arme lourde contre un appartement de Naltchik, tuant 3 "activistes liés à la rébellion tchétchène" selon la police, qui s'y étaient retranchés la veille. Les médias locaux ont rapporté qu'une dizaine de membres des forces spéciales russes, épaulés par des blindés, ont donné l'assaut laissant l'appartement en flammes.
THAILANDE :
Les anciens présidents américains George Bush, père de l'actuel président, et Bill Clinton sont arrivés samedi sur l'île de Phuket, première étape de leur tournée des pays asiatiques touchés par le raz-de-marée du 26 décembre 2004. lls ont été accueillis par le ministre des affaires étrangères Surakiart Sathirathai. Ils se sont rendus en hélicoptère à Baan Nam Khem, dans la province méridionale de Phang Nga, afin d'évaluer les efforts de reconstruction dans la plus touchée des régions thaïlandaises. Dans ce village de pêcheurs, près de 2 000 personnes ont été tuées. George Bush a été nommé responsable de la coordination de la collecte de fonds par son fils, l'actuel président américain George W. Bush tandis que Bill Clinton a été désigné par les Nations Unies comme émissaire spécial pour les opérations "post-tsunami". Ils doivent se rendre également en Indonésie, au Sri Lanka et aux Maldives.
INDONESIE :
Un puissant séisme de magnitude 6,9 degrés sur l'échelle de Richter a secoué samedi matin l'île de Sulawesi provoquant la panique dans les communautés côtières de la région. Le 26 décembre 2004, un séisme de 9,0 degrés sur l'échelle de Richter survenu au large de la province indonésienne d'Aceh avait déclenché un raz-de-marée faisant plus de 300 000 morts.
ETATS-UNIS :
Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a plaidé devant une Commission du Sénat pour la mise en place d'un programme de 42 millions de dollars visant à améliorer les conditions de détention sur la base américaine de Guantanamo à Cuba pour "se conformer aux Conventions de Genève sur les emprisonnements de longue durée". Le chef d'état-major interarmées américain, le général Richard Myers, a quant à lui déclaré : "Nous nous orientons vers des conditions de longue détention parce qu'il y a quelques prisonniers à Guantanamo qui sont suffisamment mauvais au point que vous ne vouliez pas les libérer". Environ 650 prisonniers originaires de plus d'une vingtaine de pays, capturés pour la plupart en Afghanistan à l'automne 2001 et soupçonnés de terrorisme, sont détenus à Guantanamo. Washington considère ces prisonniers comme des "combattants illégaux", leur refusant le statut de prisonniers de guerre prévu par la troisième Convention de Genève. Le Pentagone a décidé l'an dernier de créer des tribunaux militaires d'exception chargés d'examiner le statut de "combattant ennemi" des détenus à Guantanamo, comme une parade à la décision de la Cour suprême d'autoriser ces détenus à contester leur détention devant la justice civile.
ONU : Après 4 ans de débats, la commission juridique de l'Assemblée de l'ONU a adopté vendredi soir, par 71 voix pour, 35 contre et 43 abstentions, une déclaration non contraignante, présentée par le Honduras, appelant les gouvernements à interdire toutes les formes de clonage humain y compris les recherches sur les cellules souches embryonnaires. Le texte doit maintenant être présenté à l'Assemblée générale devant ses 191 Etats membres.
CANADA : Le Premier ministre libéral Jean Charest a procédé à un remaniement ministériel majeur. Seuls 6 ministres de l'ancien cabinet qui comptait 24 membres, restent en place. 3 ministres quittent le cabinet, dont Sam Hamad , ministre à l'Energie, Jacques Chagnon à la Sécurité publique et surtout le ministre des Finances, Yves Séguin. Tous 3 redeviennent simples députés. Le nouveau cabinet comptera 27 membres dont 10 femmes. Dans son allocution, Jean Charest a exigé de son cabinet "qu'il fasse preuve de discipline, de cohérence et de solidarité." Ce remaniement survient alors que le gouvernement Charest atteint des sommets d'impopularité.
HAITI :
480 prisonniers se sont évadés de façon spectaculaire samedi du pénitencier national de Port-au-Prince la capitale, dont l'ancien Premier ministre lavalas Yvon Neptune et son ex-ministre de l'extérieur Jocelerme Privert. Un agent de l'autorité pénitentiaire nationale, Oléus Guerrier, a été tué pendant l'assaut de la prison par une bande d'hommes armés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités lors de cette évasion. Selon un gardien de prison s'exprimant sous couvert d'anonymat, le commando "aurait bénéificié de complicités à l'intérieur du pénitentier".Yvon Neptune et Jocelerme Privert étaient détenus respectivement depuis le 27 juin 2004 et le 6 avril 2004. Ils sont tous deux inculpés pour leur implication présumée dans un massacre d'opposants au Président Jean-Bertrand Aristide, commis à la mi-février 2004 à Saint-Marc, qui a fait une cinquantaine de morts et de disparus.
TOGO :
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a pris samedi des sanctions à l'encontre de ce pays. Elle a notamment interdit tout déplacement à l'étranger des dirigeants togolais et imposé un embargo sur les ventes d'armes à destination du pays. Elle exige suite au décès du président Gnassingbé Eyadéma, le 5 février 2005, le respect de la Constitution togolaise qui prévoit un intérim du président de l'Assemblée nationale et l'organisation d'une élection présidentielle dans les 60 jours. Dans une déclaration, le président de la Commission de l'Union Africaine, l'ancien président malien, Alpha Oumar Konaré, déclare que la décision de Faure Gnassingbé de rester au pouvoir "viole la constitution du Togo". Les Etats-Unis ont également indiqué, dans un communiqué lu samedi par le porte-parole du département d'Etat Richard A.Boucher qu'ils "ne considèrent pas comme légitime la désignation de M. Gnassingbé comme président investi et l'appellent à démissionner immédiatement".
RDC :
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'une soixantaine de personnes sont mortes de la peste pulmonaire dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). La maladie frappe la région de l'Ituri, déjà en proie à des combats, et coupée des réseaux d'aide humanitaire. Selon l'OMS, l'épidémie s'est déclarée fin décembre 2004 dans la mine de diamants de Zobia, qui emploie environ 7 000 mineurs. La mine avait été réouverte le 16 décembre 2004 et le premier cas de peste est apparu le 20.
AFRIQUE DU SUD :
L'institut "Statistics South Africa" a annoncé que la hausse des mortalités enregistrées entre 1997 et 2002 était due au sida. Selon l'Institut, le nombre de décès est passé de plus de 300 000 à près de un demi million, une progression de 57 %. Selon l'enquête, la mortalité progresserait le plus chez les femmes et dans la tranche d'âge allant de 20 à 49 ans. Voir le rapport (format pdf, en anglais)




La citation du jour : "Les financiers ne font bien leurs affaires que lorsque l'Etat les fait mal". Talleyrand




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