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Mercredi 1er août 2007 N°
1726/23122
- ARABIE SAOUDITE : La
secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le
secrétaire d'Etat à la Défense, Robert M. Gates,
poursuivaient mardi 31 juillet 2007 leur tournée
au Proche-Orient visant à trouver plus d'aide
auprès des pays voisins de l'Irak afin de
stabiliser le pays. Ils ont rencontré le roi Abdallah et les
ministres des Affaires étrangères du Conseil de Coopération du Golfe (Arabie
saoudite, Koweït, Qatar, Emirats Arabes Unis,
Bahrein, Oman), de Jordanie et d'Egypte qui ont
appelé dans un communiqué conjoint "à
mettre un terme à toute ingérence en Irak"
et à prévenir "le passage des terroristes
vers l'Irak" et à cesser "la
fourniture d'armes et l'entraînement des milices
et des groupes extra-gouvernementaux".
Washington soupçonne l'Arabie saoudite de
financer les insurgés sunnites en Irak. En
Egypte, lundi 30 juillet 2007, Condoleezza Rice
avait annoncé la signature de contrats
d'assistance militaire à l'Egypte (13 milliards
de dollars), à Israël (30 milliards de dollars)
et à l'Arabie saoudite (20 milliards de dollars)
dans le but "d'assurer leurs alliés qu'ils
pourront compter sur nous pour satisfaire leurs
besoins en matière de sécurité" précisant
que ces accords permettront "de soutenir les
partisans de la modération ainsi qu'une
stratégie plus large destinée à contrer les
influences négatives d'Al-Qaïda, du Hezbollah,
de la Syrie et de l'Iran".
ALLEMAGNE : Le coordinateur du
gouvernement allemand pour les relations avec les
Etats-Unis, Karsten Voigt, a
indiqué mardi 31 juillet 2007 dans une interview
à la radio "Deutschlandfunk" que
"la décision de fournir des armes à
l'Arabie saoudite, un Etat "tout sauf
démocratique", contredit la
"rhétorique" de Washington selon
laquelle le but principal de sa politique est de
promouvoir la démocratie au Moyen-Orient".
Il a ajouté : "Il y a quelques mois,
lorsque je suis allé à Washington, on m'a dit
que le principal problème pour la sécurité des
Américains dans la région était le manque de
démocratie (...) Et à présent on livre des
armes à des pays comme l'Arabie Saoudite qui
sont tout sauf démocratiques". Il a conclu
: "je doute fortement que cette décision
(de Washington) soit vraiment appropriée pour
endiguer l'influence de l'Iran dans la
région". L'organisation de défense des
droits de l'homme, Amnesty
International Allemagne, a
précisé par la voix de son porte-parole en
matière de défense, Matthias John :
"Cest le mauvais choix au mauvais
moment, car il revient à aider aussi des
régimes qui violent les droits de lhomme
dans leur propre pays. A notre avis, de tels
Etats ne devraient pas recevoir autant
darmes car le cas échéant ces armes
peuvent contribuer à une nouvelle dégradation
de la situation des droits de lhomme".
ETATS-UNIS : La Chambre des
représentants a adopté, lundi 30
juillet 2007, à l'unanimité, un projet de loi
exigeant que le Japon reconnaisse formellement et
accepte d'assumer ses responsabilités pour
l'exploitation sexuelle des "femmes de réconfort" par
l'armée japonaise durant la Seconde guerre mondiale. La
résolution, adoptée le 26 juin 2007 par la
commission des affaires étrangères de la
Chambre des représentants, indique que " le
gouvernement japonais doit reconnaître,
s'excuser et accepter ses responsabilités
historiques de manière claire et sans
ambiguïté pour la pression sexuelle exercée
par ses forces armées impériales sur ces jeunes
femmes, connues dans le monde comme les
"femmes de réconfort". La résolution
demande également au Premier ministre japonais
de présenter des excuses publiques, appelant le
gouvernement japonais à réfuter toutes
allégations selon lesquelles l'épisode ne s'est
produit jamais et en demandant de parler de
"ce crime horrible" aux générations
futures. Environ 200 000 femmes ont servi
d'esclaves sexuelles appelées "femmes de
réconfort" par les forces japonaises durant
la Seconde guerre mondiale et la plupart d'entre
elles étaient originaires des pays envahis par
le Japon à cette époque-là.
RUSSIE : Le Parquet général a
formulé lundi 30 juillet 2007 auprès des
autorités françaises une demande de
saisie-arrêt sur les biens de Boris Berezovski, homme
d'affaire russe et opposant au président
Poutine, ajoutant "avoir inculpé par
contumace M. Berezovski d'avoir détourné plus
de 13 millions de dollars appartenant à (la
banque) SBS-Agro". Boris
Berezovski s'était prononcé, dans une
interview, pour le renversement du régime en
place en Russie. Réfugié à Londres au
Royaume-Uni depuis l'an 2006, Boris Berezovski
avait obtenu en septembre 2003 le statut de
réfugié politique en Grande-Bretagne, malgré
l'exigence du Parquet général russe de
l'extrader vers la Russie. Ce proche
de l'ex-président Boris Eltsine est
soupçonné par Moscou de fraude et d'escroquerie
à grande échelle et est accusé de financer les
indépendantistes tchétchènes. Il a souvent
critiqué le président Vladimir Poutine lui
reprochant son "autoritarisme". ** Un
porte-parole de larmée de lair
russe, Alexandre Drobychevski, a annoncé que la
Russie a mis en service mardi 31 juillet 2007 un
premier chasseur-bombardier polyvalent Su-34. Cet
appareil présente une masse au décollage de
38,2 tonnes et peut emporter jusquà 8
tonnes de charge de combat. Son plafond de
service est de 15 000 mètres, sa vitesse
maximale sélève à 1 900 km/h, alors que
son rayon daction maximal sans
ravitaillement en vol est de 1 100 km. Installé
sur 12 points de suspension, larmement de
lappareil inclut un canon de 30 mm doté de
150 obus, des missiles téléguidés air-air de
quatre types et des bombes daviation. ** En visite
à Moscou pour 3 jours, le président de
l'Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas, a
déclaré mardi 31 juillet 2007 qu'il accepterait
d'entrer en négociations avec le Hamas à
condition que celui-ci renonce à son contrôle
de la bande de Gaza. Ajoutant : "Le Hamas
doit présenter ses excuses et assumer la
responsabilité des crimes qu'il a commis. Ses
actions ne peuvent être qualifiées autrement
que de crime gravissime contre le peuple
palestinien".
CAMBODGE : Kaing Khek
Iev, plus connu sous le nom de Duch, ancien haut
responsable khmer rouge, ancien directeur de la
prison khmère rouge Tuol Sleng, dans le centre
de la capitale Phnom Penh, dans laquelle 16 000
hommes, femmes et enfants ont été torturés
avant d'être exécutés, a été interrogé
mardi 31 juillet 2007 par les juges du tribunal
chargé de juger les personnes impliquées dans
le génocide cambodgien et inculpé de crimes
contre l'humanité et placé en détention
provisoire. Kaing Khek Iev était détenu depuis
1999 dans une prison militaire. Un mandat de
dépôt devait être émis après son
interrogatoire. 17 magistrats cambodgiens et 10
étrangers composent ces tribunaux spéciaux, mis
en place sous l'égide de l'ONU pour une durée
de 3 ans. Le budget des procès est estimé à
56,3 millions de dollars - 43 millions doivent
être financés par les Nations Unies et 13,3
millions par le gouvernement du Cambodge. Les
Nations Unies et le gouvernement du Cambodge
avaient conclu mercredi 15 mars 2006 deux accords
pour mettre en place les bases juridiques sur
lesquelles s'appuieront les Chambres spéciales
chargées de juger les anciens dirigeants khmers rouges. L'Assemblée
générale des Nations Unies avait adopté, le 13
mai 2003, une résolution approuvant un accord
entre l'ONU et le Cambodge sur la poursuite des
principaux responsables des crimes commis entre
1975 et 1979. Près de 2
millions de personnes ont trouvé la mort sous le
régime de Pol Pot, entre
1975 et 1979.
AFGHANISTAN : Le corps
d'un deuxième otage sud-coréen, exécuté par
balles par leurs ravisseurs, a été retrouvé
dans la nuit de lundi 30 à mardi 31 juillet
2007. Un nouvel ultimatum a été fixé par les
ravisseurs à demain "mercredi midi".
Ils exigent toujours la libération de 8 des
leurs détenus par les autorités afghanes qui
refusent tout échange et réclament la
libération des femmes "au nom de
l'Islam". ** Un attentat
à la voiture piégée a été perpétré mardi
31 juillet 2007 contre une base militaire
américaine près de Kaboul tuant 2 civils
afghans et 4 soldats des forces de la coalition
et blessant au moins 4 civils.
PAKISTAN : Des échanges de tirs
intenses ont opposé mardi 31 juillet 2007
l'armée à un groupe de combattants islamistes
à un poste de contrôle dans un district du
Waziristan du Nord dans le nord-ouest du pays à
la frontière avec l'Afghanistan, zone tribale
semi-autonome, faisant 18 morts parmi les
islamistes. 2 soldats pakistanais ont été
blessés. Après l'assaut de la Mosquée rouge
d'Islamabad par les forces pakistanaises les 10
et 11 juillet 2007, les chefs tribaux ont mis fin
le 16 juillet 2007 à un pacte de non agression
conclu en septembre 2006 avec le gouvernement
d'Islamabad, arguant que l'armée pakistanais
multiplie ses attaques contre ses partisans et
augmente ses effectifs dans la région.
EGYPTE : A l'issue d'une réunion
des ministères des Affaires étrangères de la Ligue Arabe qui s'est
ouverte mardi 31 juillet 2007 au Caire la
capitale, Youssef Ahmed, ambassadeur syrien au
Caire, a indiqué que la Syrie était opposée à
linitiative du président américain George W. Bush de
convoquer une conférence internationale sur le
règlement du conflit au Proche-Orient. Il a
estimé que "la convocation dune
conférence sur le règlement du confit au
Proche-Orient dans les conditions de la division
des Palestiniens conduira à une
catastrophe". Le secrétaire général de la
Ligue arabe, Amr Moussa, a quant
à lui indiqué au cours dune conférence
de presse à lissue de la réunion du
conseil que les pays arabes soutenaient le projet
de George W. Bush de convoquer un forum
international sur le règlement du conflit au
Proche-Orient, ajoutant toutefois que "cette
conférence ne peut être efficace que si toutes
les parties concernées y participent".
SOUDAN : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
mardi 31 juillet 2007 la résolution 1769 (2007)
qui autorise le déploiement d'une force hybride
ONU-Union africaine,
constituée d'environ 26 000 hommes, dans la
province du Darfour en proie à la guerre civile
depuis février 2003. La Mission est créée pour
une durée initiale de 12 mois sous le nom de
Mission conjointe des Nations Unies et de l'Union
africaine (UA) au Darfour (UNAMID sous son
acronyme anglais). Le déploiement final de la
Mission est fixé au plus tard à décembre 2007.
L'ambassadeur américain à l'ONU, Zalmay Khalilzad, a
prévenu que le Soudan s'exposerait à des
sanctions "unilatérales et
multilatérales" en cas de non respect de la
résolution. Elle autorise l'UNAMID à prendre
"les mesures nécessaires" prévues au
chapitre VII de la Charte de l'ONU pour protéger
son personnel, assurer la sécurité et la
liberté de circulation des travailleurs
humanitaires, prévenir les attaques et les
menaces contre les civils et soutenir la mise en
oeuvre de l'accord de paix du Darfour. Près de
200 000 personnes ont été tuées et près de 2
millions de personnes ont été déplacées dans
le conflit du Darfour. 4 millions de personnes
dépendent de l'aide alimentaire internationale.
RDC : Yakin Ertürk, Rapporteuse
spéciale du Conseil des droits de l'homme des
Nations Unies chargée de la question de
la violence à l'égard des femmes, ses causes et
ses conséquences, a dénoncé lundi 30 juillet
2007, dans une déclaration publiée à Genève
en Suisse, devant le Conseil des droits de
l'homme de l'ONU, les atrocités sexuelles
commises en RDC, en particulier au Sud-Kivu.
Yakin Ertürk s'était rendue en visite
officielle en République démocratique du Congo
(RDC), sur l'invitation du gouvernement, du 16 au
27 juillet 2007. 4 500 cas de violence sexuelle
ont été recensés au cours de 6 premiers mois
de l'année 2007. Elle a déclaré : En raison de
la gravité et de l'urgence de la situation dans
ce domaine en RDC, ma visite a porté
principalement sur la violence sexuelle, qui est
courante et commise par les groupes armés
non-étatiques, les Forces armées de la RDC, la
Police nationale congolaise et également par des
civils". Elle a ajouté : "La plupart
des cas de violence sexuelle au Sud-Kivu,
d'après nos informations, sont perpétrés par
des groupes armés non étatiques étrangers.
Certains de leurs membres semblent avoir été
impliqués dans le génocide rwandais et avoir
fui ensuite vers la RDC. Opérant dans la forêt,
ces groupes armés attaquent les communautés
locales, pillent, violent, emmènent les femmes
et les filles comme esclaves sexuelles et les
soumettent au travail forcé. Les atrocités
perpétrées par ces groupes armés sont d'une
brutalité inimaginable, qui va bien au-delà du
viol. Le viol et l'esclavage sexuel sont au coeur
de ces atrocités qui visent la destruction
physique et psychologique complète des femmes,
avec toutes les conséquences que cela entraîne
pour l'ensemble de la société". La
Rapporteuse spéciale du Conseil des droits de
l'homme des Nations Unies chargée de la question
de la violence à l'égard des femmes a
également rappelé qu'au "Sud-Kivu et en
Ituri, alors que les groupes armés
non-étatiques restent les acteurs principaux de
la violence sexuelle, près de 20 % de tous les
cas de violence sexuelle, d'après les rapports
dont nous disposons, sont commis par les FARDC
(forces armées congolaises) et la PNC (police
nationale congolaise). D'après nos informations,
certaines unités des FARDC prennent
délibérément comme cible les communautés
civiles qui sont soupçonnées d'appuyer les
milices et pillent, violent massivement et dans
certains cas tuent des civils. Des soldats ou des
policiers, individuellement, commettent eux aussi
de tels actes, se considérant au-dessus de la
loi. Ces actes constituent des crimes de guerre
et, dans certains cas, des crimes contre
l'humanité. Le droit international fait
obligation au gouvernement de traduire en justice
tous les criminels, y compris ceux qui
détiennent la responsabilité de
commandement". Plus de détails : La déclaration de Yakin Ertürk sur
le site de la MONUC
SYRIE : Les
ministres de la santé des pays voisins de l'Irak
(Egypte, Jordanie, Irak et Syrie) ainsi que des
organisations internationales comme
l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le
Haut Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) se sont
réunis dimanche 29 et lundi 30 juillet 2007 à
Damas pour une réunion portant sur la des
besoins sanitaires des Irakiens déplacés dans
les pays voisins de l'Irak. Les pays d'accueil
dispensent les soins aux Irakiens déplacés dans
le cadre de leur système national de santé.
Mais en raison de l'afflux de milliers d'Irakiens
quittant leur pays chaque mois, les services de
santé nationaux sont débordés. Plus de 2
millions d'Irakiens ont fui vers les pays
voisins, principalement la Syrie et la Jordanie.
Le HCR a enregistré plus de 160 000 Irakiens en
Syrie, en Jordanie, au Liban, en Egypte et en
Turquie, un nombre qui devrait atteindre les 250
000 d'ici la fin de l'année. Le HCR a lancé un
appel de 123 millions de dollars pour financer un
programme d'aide à grande échelle pour les
Irakiens présents en Jordanie et en Syrie,
incluant l'enregistrement, la nourriture, la
santé et l'éducation des Irakiens déracinés.
IRLANDE DU NORD : L'armée
britannique a officiellement mis fin à sa
mission mercredi 1er août 2007 après 38 ans de
présence militaire. 300 000 militaires
britanniques avaient été déployés pour lutter
contre les violences entre catholiques et
protestants. 763 avaient été tués. Les
opérations de sécurité seront maintenant à la
charge de la police nord-irlandaise (PSNI). 5 000 soldats
britanniques resteront dans les casernes
irlandaises.
FRANCE : FONCTION
PUBLIQUE : François Fillon, Premier
ministre, a annoncé que le déficit public
s'établira à 2,30 % du PIB en 2008. 22 700
postes de fonctionnaires partant à la retraite
ne seront pas remplacés en 2008. Dans
l'Education, 2 fonctionnaires sur 3 seront
remplacés. Les arbitrages budgétaires pour le
projet de loi de finances 2008 représenteront
700 à 800 millions d'euros d'économies par an
pour le budget de l'Etat, a confié le
Secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat,
auprès du ministre de la fonction publique et de
la réforme de l'Etat, Eric Woerth. NDLR.
Pendant la campagne présidentielle, Nicolas
Sarkozy s'était engagé à ne pas remplacer un
fonctionnaire parti en retraite sur deux soit 40
000 suppressions de postes en 2008. ** JUSTICE
: Le groupe socialiste au Sénat
(Opposition) a annoncé, mardi 31 juillet 2007,
avoir déposé un recours devant le Conseil constitutionnel contre le projet de loi sur la lutte contre la
récidive. Le texte, adopté
définitivement par le Parlement jeudi 26 juillet
2007, ne respecte pas le principe
"d'individualisation et de proportionnalité
de la peine" n'autorisant pas les juges à
déroger aux "peines plancher" prévues
pour les récidivistes que dans des cas limités.
Les sénateurs socialistes dénoncent également
"l'incertitude et le flou" que
provoque, dans la politique de répression, la
notion de "garanties exceptionnelles"
qui autoriserait le juge à ne pas appliquer de
sanction automatique en cas de multi-récidive.
Ils réclament l'abrogation de l'article 5 du projet de loi, qui
étend la possibilité pour la Cour d'assises des
mineurs ou le tribunal des enfants de ne pas
appliquer "l'excuse de minorité" pour
les récidivistes mineurs de plus de 16 ans. Le
groupe socialiste au Sénat invoque le
"principe de spécificité du droit pénal
des mineurs" pour réclamer sa suppression
par le Conseil constitutionnel. ** SPORT :
L'Union cycliste
internationale UCI a condamné
"fermement" mardi 31 juillet 2007
l'attitude des dirigeants du Tour de
France confrontés à plusieurs affaires
de dopage. "L'attitude de Patrice Clerc,
président d'ASO Amaury Sport
Organisation, et Christian Prudhomme,
directeur du Tour de France, est inacceptable. On
ne peut dans le même temps réclamer davantage
de contrôles et accuser la Fédération qui les
organise avec succès et dans le respect des
règles antidopage de chercher à nuire au Tour
de France". "Pour eux, apparemment, la
lutte antidopage est une bonne chose lorsqu'elle
protège l'image de leur course mais se voit
assimilée à du harcèlement lorsque ses
résultats lui font du mal. Pour lutter
sérieusement contre le dopage, il est
indispensable d'en assumer les effets
collatéraux. Il semble qu'ASO poursuive
davantage l'objectif d'un Tour profitable que
celui d'un Tour propre" accuse la
fédération internationale. Concluant : "Le
sport ne peut dépendre des seuls intérêts
d'acteurs privés qui souhaitent se donner leurs
propres règles pour mieux maximiser leurs
profits" ; "L'UCI, au nom du cyclisme,
ne peut accepter qu'ASO prenne de la sorte le
Tour de France en otage. Cette magnifique
épreuve est une part du patrimoine mondial du
cyclisme avant d'être une entreprise privée
très rentable" ; "Le cyclisme de
demain ne peut se construire qu'entre des acteurs
qui vont dans la direction de l'intérêt
général et se passera de ceux qui ne suivent
que leur propre intérêt".
La citation du jour : "Plus
grosse est la ficelle, plus la machine
fonctionne." Jacques Chirac, ancien
Président de la République.
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