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Londres, la biographie de Peter Ackroyd, Bernard Turle
Plan de ville : London (en anglais)
Les grandes dates de l'histoire britannique d'Antoine Mioche
L'Empire immobile, ou, Le choc des mondes de Alain Peyrefitte
Histoire de l'Angleterre de Philippe Chassaigne
Churchill de François Bédarida
Churchill contre Hitler : Norvège 1940, la victoire fatale de François Kersaudy
Tony Blair, les rendez-vous manqués de Philippe Le Corre
 



LES ARCHIVES SEPTEMBRE 2005 DU ROYAUME-UNI




Vendredi 2 septembre 2005 : Les ministres européens des Affaires étrangères des 25 se sont réunis jeudi à Newport au Pays de Galles. Les principaux points abordés sont l'ouverture, le 3 octobre 2005, des négociations d'adhésion avec la Turquie, sommée par l'Union européenne de reconnaître la République de Chypre. Les ministres des 25 vont également discuter du sort de la Croatie, les négociations sur son adhésion avaient été repoussées à la mi-mars pour manque de coopération avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Le dossier du nucléaire iranien, la situation au Proche-Orient après le retrait israélien de Gaza seront également à l'ordre du jour. ** La chaîne de télévision satellitaire qatariote Al-Jazeera a indiqué jeudi avoir reçu une cassette vidéo dans laquelle le réseau Al-Qaïda revendique les attentats de Londres du 7 juillet 2005.

Mercredi 14 septembre 2005 : Une fusillade a éclaté mardi soir dans un grand magasin du centre de Londres. 2 personnes, un homme et une femme, ont été tuées. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce drame.

Samedi 17 septembre 2005 : Amnesty International a déploré lundi 12 septembre 2005 que les autorités du Royaume-Uni n’aient pas arrêté Doron Almog, général de l’armée israélienne, à son arrivée à l’aéroport de Londres-Heathrow le dimanche 11 septembre. L’organisation parle de "violation claire par le Royaume-Uni de ses obligations au regard du droit national et international". Un mandat d’arrêt pour présomption de crimes de guerre avait été émis à l’encontre du général israélien la veille par un tribunal anglais. Le général Almog, ancien commandant en chef de la région militaire sud d'Israël, est arrivé à l’aéroport de Londres-Heathrow le 11 septembre 2005 par un vol en provenance de Tel-Aviv. Toutefois, informé, semble-t-il, qu’il pourrait être arrêté, il a refusé de débarquer. La police métropolitaine de Londres, de son côté, aurait refusé de monter à bord pour procéder à l’arrestation du général et l’aurait ensuite autorisé à quitter le Royaume-Uni pour Israël par le vol El Al à bord duquel il était arrivé. Le Président du tribunal de Londres avait délivré un mandat d’arrêt contre le général Almog le 10 septembre 2005, au titre de la Loi sur les Conventions de Genève de 1957, sur la base de présomption d’implication du suspect dans la destruction, par l’armée israélienne, de 59 maisons de Palestiniens dans un camp de réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza le 10 janvier 2002, après des plaintes déposées par le Centre palestinien des droits de l’homme en Grande-Bretagne et une organisation israélienne appelée "Il y a des limites". Le général Almog commandait la région militaire sud d’Israël, qui inclut la bande de Gaza, entre décembre 2000 et juillet 2003. La "destruction ... de biens non justifiée par des nécessités militaires et exécutée sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire" est une violation grave de la Quatrième Convention de Genève (article 147) et constitue un crime de guerre. Dans son communiqué, Amnesty International poursuit : "Le Royaume-Uni a "l'obligation de rechercher les personnes prévenues d'avoir commis, ou d'avoir ordonné de commettre, l'une ou l'autre de ces infractions graves, et elle devra les déférer à ses propres tribunaux" (article 146). S’il ne le fait pas, il doit les remettre pour jugement à un autre Etat partie à la Convention, ayant la capacité et la volonté de le faire. La Quatrième Convention de Genève interdit expressément au Royaume-Uni de passer quelque accord que ce soit avec un autre Etat l’exonérant ce cette obligation (article 148). Et de conclure : "Le refus de procéder à l’arrestation d’une personne soupçonnée de crimes de guerre est une violation claire des obligations inconditionnelles du Royaume-Uni au regard de la Quatrième Convention de Genève et du droit national" et a demandé qu’une enquête soit ouverte sur le refus d’exécution du mandat d’arrêt. Voir le communiqué d'Amnesty International. Israël a réagi à cette affaire par l'intermédiaire du député Yuval Steinitz, qui préside la commission des Affaires étrangères et de la Défense, qui a déclaré : "Un Israélien qui porte plainte à l’étranger contre une personnalité de l’Etat est un traître qui contourne les lois de son pays. L’Etat doit se protéger contre ce genre de traîtrise".

Mercredi 21 septembre 2005 : Dans une vidéo diffusée lundi soir par la chaîne de télévision satellitaire qatariote, Al-Jazeera, Ayman al-Zawahri, le numéro 2 de l'organisation terroriste Al-Qaïda, a revendiqué la responsabilité des attentats du 7 juillet 2005 dans le métro de Londres qui ont fait 56 morts et 700 blessés.

Lundi 26 septembre 2005 : 10 000 personnes ont manifesté samedi contre la guerre en Irak, à l'appel de l'organisation "Stop the war" qui n'a pu mobiliser les 100 000 manifestants escomptés.



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