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LES ARCHIVES MARS 2005 DE LA RUSSIE


Mercredi 2 mars 2005 : Les familles des 118 marins morts lors du naufrage du sous-marin nucléaire russe Koursk en mer de Barents en août 2000 ont écrit au président Vladimir Poutine pour réclamer l'ouverture d'une nouvelle enquête et la poursuite des responsables de la marine ayant dirigé les opérations de sauvetage. Le Parquet russe a clos en juillet 2002 une enquête de près de 2 ans, sans désigner de responsables. Selon cette enquête, les marins ne pouvaient pas être sauvés et sont morts, au plus tard 8 heures après l'explosion. Les proches des sous-mariniers ont également déposé en janvier 2005 une plainte devant la Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg en France.
 
Samedi 5 mars 2005 : La chambre basse du Parlement, la Douma, a approuvé à l'unanimité vendredi un projet de loi destiné à renforcer la sécurité dans les aéroports en durcissant les conditions de recrutement des employés et autorisant les autorités à renforcer la sécurité dans les terminaux. Ce texte fait suite à l'explosion quasi-simultanée de 2 avions de ligne en août 2004, qui avait fait 90 morts. Cette loi doit maintenant être approuvée par la chambre haute et signée par le président Vladimir Poutine pour entrer en vigueur.
 
Mercredi 9 mars 2005 : La chaîne de télévision russe NTV a diffusé des images d'un cadavre à moitié nu qui semblerait être celui du leader indépendantiste tchétchène Aslan Maskhadov, Président de la République de Tchétchénie en 1997 avant d'être évincé par Moscou en 1999 lors de la reprise de la guerre dans cette province indépendantiste. Il aurait été tué au cours d'une "opération spéciale" à Tolstoï-Iourt, village du centre-nord de la Tchétchénie placé sous le contrôle des forces russes. Nikolaï Patrouchev, le chef du FSB, services secrets russes, a annoncé la nouvelle au Président Vladimir Poutine qui a plaidé pour une "augmentation des efforts visant à défendre les citoyens de cette république". Soupçonné par Moscou d'être impliqué dans plusieurs attentats commis en Russie, dont la prise d'otages à l'école de Beslan, en Ossétie du Nord, où 326 personnes avaient trouvé la mort, la tête du chef indépendantiste avait été mise à prix pour 10 millions de dollars.
 
Jeudi 10 mars 2005 : De nombreux députés ont salué mercredi "l'élimination du terroriste" Maskhadov. Le Président de la chambre basse du Parlement Boris Gryzlov a indiqué : "L'élimination d'un terroriste d'envergure internationale ne peut être considérée que d'une seule façon : le mal va désormais diminuer". La presse russe redoute cependant une radicalisation du conflit" avec 2 chefs de guerre intransigeants qui ne veulent "ni négociations, ni d'arrêt de la guerre", craignant l'escalade des opérations en Tchétchénie". Le vice-procureur général de Russie Nikolaï Chepel a indiqué que le corps d'Aslan Maskhadov a été formellement identifié par 3 de ses proches, dont son neveu, sur la base de Khankala, près de Grozny, siège de l'état-major des forces russes en Tchétchénie. Il a ajouté que le corps du chef indépendantiste ne serait pas remis à ses proches : "La législation en vigueur n'autorise pas que les corps des terroristes tués soient remis à leurs proches pour être enterrés". Moscou offre un million de dollars américains à celui qui tuera Chamil Bassaïev, accusé d'être l'instigateur des nombreux attentats qui ont frappé la Russie, notamment la prise d'otage de l'école de Beslan en Ossétie où 326 personnes avaient été tuées.
 
Mercredi 16 mars 2005 : Le quotidien "Moskovskiï Komsomolets" a mis en doute dans son édition de mardi la version officielle sur la mort du chef des indépendantistes tchétchènes Aslan Maskhadov. Selon la version officielle, Aslan Maskhadov a été tué dans une maison du nord de Grozny lors d'une opération spéciale des services de sécurité russes. Or d'après le quotidien, "Maskhadov a été interrogé avant d'être tué par balles, puis son corps a été amené dans le village de Tolstoï-Iourt où une opération spéciale a été simulée". Le quotidien affirme également que le sous-sol, où selon les autorités russes se cachait Aslan Maskhadov, n'était pas équipé d'un système de ventilation. Le leader indépendantiste n'aurait pas pu y demeurer plus de 10 minutes sans manquer d'air. Il ajoute qu'il n'y avait pas non plus de toilettes dans le bunker, et que le chef indépendantiste aurait quitter régulièrement le bunker, ce qui n'aurait pas manqué d'attirer l'attention des voisins. Le FSB (Federal'naya Sluzhba Bezopasnosti, Service fédéral de Sécurité, ex-KGB) a indiqué qu'il avait versé la récompense de 10 millions de dollars (7,5 millions d'euros) promise en septembre 2004 pour toute information conduisant à "l'élimination" d'Aslan Maskhadov. Il a ajouté qu'il versera d'autres récompenses pour des informations conduisant "aux autres chefs terroristes" notamment, le chef de guerre Chamil Bassaïev.
 
Jeudi 17 mars 2005 : Selon un porte-parole du Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB) cité par l'agence de presse russe ITAR-TASS, a confirmé l'octroi d'une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant au chef de guerre tchétchène Chamil Bassaïev, après l'élimination de l'ex-président tchéchène Aslan Mashkadov indiquant que "les agences (gouvernementales) garantissent la sécurité" des informateurs, "avec en option un nouveau passeport, un changement d'adresse et, si nécessaire, de la chirurgie plastique pour modifier l'aspect physique".
 
Vendredi 18 mars 2005 : Le "père" des privatisations russes, Anatoli Tchoubaïs, 49 ans, une des personnalités les plus connues du monde économique et politique russe, chef du monopole public de l'électricité (RAO EES Rossii, Electricité de Russie) depuis 1998, a échappé jeudi à un attentat lorsqu'un engin piégé a explosé au passage de sa voiture sur une route secondaire reliant le village de Javoronki, où il possède une maison, à la grande route Minsk-Moscou, des hommes ouvrant ensuite le feu à l'arme automatique sur son véhicule. Père du programme de privatisations très controversé lancé après l'effondrement de l'Union soviétique, et depuis très impopulaire, cet ancien premier vice-Premier ministre est membre de la direction du parti Union des forces de droite (SPS, opposition extra-parlementaire depuis les dernières législatives) qu'il veut réorganiser pour constituer une force d'opposition libérale crédible. Sur les ondes de la radio Echo de Moscou, l'ancien chef du Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB), Nikolaï Kovaliov a déclaré : "Anatoli Tchoubaïs a dû "toucher aux intérêts de quelqu'un lors de la redistribution des actifs dans le domaine énergétique", et cet attentat visait "non à le tuer, mais à lui faire peur". NDLR. RAO EES Rossii est la principale entreprise électrique de Russie et la troisième plus importante entreprise russe, derrière Gazprom (gaz) et Lukoil (pétrole). Propriétaire majoritaire de 52 entreprises électriques régionales, de 35 centrales électriques et de plus de 56 000 km de lignes de transport, RAO EES Rossii fournit 75 % de toute l'électricité consommée en Russie, en plus d'exporter dans les pays voisins. Le faible rendement financier de l'entreprise s'explique par sa difficulté à obtenir le paiement de l'électricité qu'elle distribue : en 1997, environ 10 % de ses clients acquittaient leurs dettes. RAO EES Rossii appartient au gouvernement russe (52,7 %), à diverses entreprises étrangères (30 %) et à divers investisseurs locaux (17,3 %). Plus de détails : L'électrochoc russe
 
Mercredi 23 mars 2005 : S'exprimant lors d'une interview à l'agence de presse suédoise TT (Tidningarnas Telegrambyra), réalisée par e-mail, et alors qu'une table ronde sur la Tchètchénie s'était ouverte à Strasbourg (France) en présence du président tchétchène pro-russe, Alu Alkhanov, Chamil Bassaïev, chef de guerre tchétchène, dont la tête est mise à prix par Moscou pour 10 millions de dollars, a promis de nouvelles attaques contre la Russie après la mort de l'ancien président tchétchène, Aslan Maskhadov lors d'une opération russe le 8 mars 2005. Il a ajouté : "Maskhadov a été tué en raison de la duplicité des Russes, et à cause de ses efforts de paix excessifs. Je suis maintenant libéré de mes engagements. Personne ne peut m'empêcher de répondre à la violence par la violence".
 
Vendredi 25 mars 2005 : Dans un communiqué publié jeudi, le ministère des Affaires étrangères, a appelé à "ramener la situation sur le terrain de la légalité" au Kirghizstan et à appliquer la Constitution de ce pays.
 
Lundi 28 mars 2005 : 20 000 personnes, selon des organisations de défense des droits de l'Homme, se sont rassemblées samedi à Blagovechtchensk et à Oufa, la capitale de la République du Bachkortostan (Oural) pour exiger la démission du président Mourtaza Rakhimov accusé de bafouer les droits de l'Homme. Les manifestants protestaient également contre la réforme sociale, entrée en vigueur le 1er janvier 2005 en Russie, qui a mis fin aux avantages en nature octroyés aux retraités, handicapés ou militaires, comme la gratuité des transports municipaux et des médicaments. ** Les autorités russes, citées par l'agence de presse Interfax, ont annoncé samedi avoir accordé l'asile au Président kirghize, Askar Akaievitch Akaïev renversé jeudi, après une demande faite par ce dernier, a indiqué samedi le Kremlin.
 
Mardi 29 mars 2005 : Le président Vladimir Poutine effectuera une visite officielle en Israël le 27 avril 2005, où il rencontrera le Premier ministre Ariel Sharon. ** Un site Internet de "résistance contre le terrorisme" qui a pour objectif d'expliquer à la population comment survivre pendant les attaques terroristes, a été ouvert en Russie avec l'appui du FSB (service fédéral de sécurité) ex-KGB : www.antiterror.ru
 
Mercredi 30 mars 2005 : Le président déchu du Kirghizstan, Askar Akaïev, réfugié à Moscou après les manifestations qui l'ont poussé à s'enfuir du pays a déclaré mardi ors d'une interview à la télévision publique russe qu'il "était prêt à démissionner s'il obtient les garanties nécessaires" et "si cela respecte totalement la législation en vigueur au Kirghizstan". Sur les ondes de la radio "Echo de Moscou", il avait indiqué "qu'il n'avait pas démissionné de son poste de Président" ajoutant : "Je suis le seul président élu et légitime du Kirghizstan. En ce moment, je ne vois aucune raison ni aucune justification pour démissionner". Il avait également déclaré que "le président du nouveau Parlement kirghize, Omourbek Tekebaïev, était le seul dirigeant légitime au Kirghizstan et qu'il pourrait négocier avec lui".
 
Jeudi 31 mars 2005 : Plus de 3 400 militaires russes ont été tués en Tchétchénie depuis le début de la seconde guerre russo-tchétchène lancée en 1999, selon des chiffres officiels donnés par le ministère de la Défense et jugés largement inférieurs à la réalité par l'ONG "Comités de mères de soldats" (The Committee of Soldiers' Mothers of Russia, CSMR) qui avance un bilan de 14 000 morts parmi les forces fédérales. Le bilan établi par le ministère de la Défense ne porte que sur ses 30 000 hommes déployées en Tchétchénie tandis l'ONG prend en compte les pertes parmi les 50 000 membres des troupes du ministère de l'Intérieur et du Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB, Federal'naya Sluzhba Bezopasnosti) également présentes en Tchétchénie. ** L'ancien responsable de la sécurité du groupe pétrolier russe Ioukos, Alexeï Pitchouguine, a été condamné à 20 ans de prison, à l'issue d'un procès à huis clos contesté. Alexeï Pitchouguine a été reconnu coupable jeudi par un jury d'assises d'avoir organisé le meurtre de 2 habitants de Tambov, Olga et Sergueï Gorini en 2002, de tentative de meurtre sur l'ex-chef du service de communication de la mairie de Moscou et ancienne conseillère de Mikhael Khodorkovski, Olga Kostina, en novembre 1998, et de coups sur un ancien responsable du groupe Rosprom, Sergueï Kolessov en 1998. L'accusation, qui demandait l'acquittement de leur client, aux vues "des nombreuses zones d'ombre contenues dans le dossier" a affirmé que le commanditaire du meurtre était Leonid Nevzline, associé de Mikhaïl Khodorkovski recherché par la justice russe et actuellement réfugié en Israël. Voir notre édition du 7 novembre 2003 (Russie)




 

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