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TOGO,
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d'Yvonne François

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LES ARCHIVES DU TOGO - SEPTEMBRE 2005 -

Mardi 27 septembre 2005 : Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a publié lundi 26 septembre 2005, un rapport qui attribue à l'Etat togolais "la responsabilité principale de la violence politique et des violations des droits de l'homme" lors des affrontements qui ont suivi l'élection présidentielle du 24 avril 2005 qui a vu la victoire de Faure Gnassingbé, fils du Président, le général Gnassingbé Eyadema décédé le 5 février 2005 d'une crise cardiaque, selon la thèse officielle, alors qu'il se rendait en Israël pour des soins,après 38 ans de pouvoir. Selon le OHCHR, 4 à 500 personnes sont mortes durant ces violences. Plus de détails : Le rapport du OHCHR

Mercredi 28 septembre 2005 : Après la publication lundi du rapport de la mission du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme qui attribue à l'Etat togolais "la responsabilité principale de la violence politique et des violations des droits de l'homme" lors des affrontements qui ont suivi l'élection présidentielle du 24 avril 2005 et qui aurait fait entre 400 et 500 morts, le gouvernement togolais, par la voix de son porte-parole Kokou Biossey Tozoun, ministre de la Communication, a réagi et a déclaré "en prendre acte" avec " intérêt", indiquant que "certains éléments factuels ou analytiques contenus dans ce rapport sont imprécis, discutables voire même erronés". Le ministre Tozoun a relevé que le rapport parle de "responsabilités partagées" et a souligné que "si au niveau de la conclusion la mission dit que la responsabilité principale incombe à l'Etat, c'est tout à fait normal qu'un état protège ses citoyens même si ceux-ci sont atteints de paranoïa collective". Lors d'une interview sur les ondes de la radio britannique BBC, le secrétaire général de la Ligue togolaise des droits de l'Homme (LTDH), Apédo-Amah Togoata, a déclaré que "l'ONU est arrivée aux mêmes conclusions que la Ligue en "imputant l'essentiel des responsabilités des violences aux autorités en place, aux auteurs du coup d'état constitutionnel et électoral" ajoutant "il faudrait que les autorités en place prennent conscience de l'état catastrophique des droits de l'Homme au Togo et que les choses soient mises en route pour améliorer la situation".




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