- SOMMAIRE
TUNISIE, Afrique,
archives, 2005, actualite, monde, tunisie,
president, Zine El Abidine, Ben, Ali, secretaire,
general, ligue, arabe, amr, moussa, ligue,
tunisienne, droits, homme, LTDH, khemais,
chammari, mohamed, mouada, projet, loi,
harcelement, sexuel, tunis, sommet,ligue, arabe,
president, honneur, fidh, patrick, baudoin,
refoule, Association, internationale, soutien,
prisonniers, politiques, AISPP, Organisation,
mondiale, contre, la, torture, OMCT,
isolement, prisonniers, opinion, pelerinage,
juif, La, Ghriba
-
-
- ARCHIVES
DE LA TUNISIE AVRIL 2005
-
- Lundi 4 avril 2005 : Le
président Zine El Abidine Ben
Ali a fait part,
"en son nom personnel et au nom du
gouvernement et du peuple tunisien"
de "ses vifs sentiments de sympathie
et de compassion en cette triste
circonstance" et "les efforts
louables qu'il a déployés durant son
pontificat pour que prévalent les
valeurs de tolérance et de solidarité
et pour la consécration du dialogue et
de la compréhension entre les religions
et les civilisations". Le président
Ben Ali avait rencontré le pape Jean
Paul II lors de la visite effectuée par
le souverain pontife en Tunisie en avril
1996. A cette occasion, le Pape avait
prononcé un discours à Carthage dans
lequel il avait prôné le dialogue et la
coopération entre les religions.
Jeudi
7 avril 2005 : Une vingtaine d'avocats
effectue depuis 2 jours à la maison du barreau
de Tunis, la capitale, situé face au palais de
justice, un "sit-in" pour exiger la
libération de leur confrère Mohamed Abou ,
défenseur des droits de l'homme, membre
fondateur du Parti pour la République (CPR) et
de l'Association internationale de soutien aux
prisonniers politiques (AISPP), placé en
détention depuis le 1er mars 2005. Selon
plusieurs ONG tunisiennes, l'arrestation de
Mohamed Abou qui milite au sein de plusieurs
organisations non reconnues, intervient après la
publication de 2 articles sur Internet. Le
premier comparait les prisons tunisiennes à
celle d'Abou Ghraïb en Irak et le second s'en
prenait au gouvernement tunisien pour
l'invitation adressée à Ariel Sharon, qualifié
de "criminel de guerre". Tunis a
proposé au Premier ministre israélien de
participer au Sommet mondial sur la société de
l'information (SMSI) qui se tiendra du 16 au
18 novembre 2005 dans la capitale tunisienne.
Samedi
9 avril 2005 : Une manifestation prévue
vendredi par l'opposition, et interdite par les
autorités, en signe de protestation contre
l'invitation faite au Premier ministre
israélien, Ariel Sharon, à se
rendre en Tunisie pour assister au Sommet mondial
sur la société de l'information (SMSI) qui se tiendra du 16 au
18 novembre 2005 dans la capitale Tunis, a été
empêchée par les forces de l'ordre qui ont
déployé un important dispositif dont des
blindés bloquant l'accès au centre de la
capitale. Maya Jribi, membre du PDP, Parti démocratique
progressiste, a dénoncé des
"mesures répressives illégales"
visant "à bâillonner le peuple tunisien et
à le priver de son droit de manifester
pacifiquement". Les organisateurs ont
affirmé leur "détermination à assumer
pleinement leur rôle dans la défense des droits
et des libertés" et à "continuer leur
lutte jusqu'à l'annulation de la visite d'Ariel
Sharon".
Jeudi
21 avril 2005 : Eric Goldstein, directeur
de recherches de l'organisation américaine de
défense des droits de l'homme, Human Rights
Watch (HRW) qui présentait mercredi,
pour la première fois à Tunis, un rapport de 39
pages, intitulé "Tunisia : Crushing the Person,
Crushing a Movement"
(Ecraser lhomme, Ecraser un mouvement),
demandant de "mettre un terme à la
politique qui vise à écraser les prisonniers
politiques en les jetant dans des cellules
disolement pendant des années et des
année", a indiqué que la Tunisie avait
"promis de cesser immédiatement l'isolement
cellulaire pour ses prisonniers islamistes et de
faire contrôler ses prisons". HRW ajoute :
"Le gouvernement interdit aux détenus
placés en isolement tout contact avec le reste
de la population carcérale, y compris au moment
de leurs exercices quotidiens dans la cour de la
prison. Ces détenus sont exclus de tous les
programmes culturels, éducatifs ou de formation
professionnelle. Leur communication avec le monde
extérieur et leur accès aux livres sont
également fortement restreints et les visites
familiales sont limitées tout au plus à une
seule brève visite par semaine, généralement
à travers un grillage de séparation. La
pratique tunisienne disolement prolongé ne
viole pas seulement les normes internationales
relatives au traitement des prisonniers mais elle
viole également la loi tunisienne, laquelle
autorise lisolement cellulaire comme forme
de châtiment pour une période maximum de 10
jours". Tous les prisonniers placés en
isolement prolongé sont des islamistes, pour la
plupart dirigeants du parti
interdit Nahdha. Après avoir pourtant
toléré le mouvement Nahdha pendant ses
premières années au pouvoir, le Président Zine
el-Abidine Ben Ali a déclenché, en 1990, une
répression à l'encontre du parti qui s'est
poursuivie jusqu'à ce jour. Le gouvernement
tunisien soutient que Nahdha est un mouvement
extrémiste qui cherchait à instaurer un Etat
fondamentaliste. Plus de détails : Tunisie : HWR : Des prisonniers
politiques placés en isolement cellulaire
pendant des années ; Les prisons tunisiennes
Jeudi
28 avril 2005 : Lors d'une conférence de
presse, les partis d'opposition rassemblés au
sein d'une "Alliance démocratique pour la
citoyenneté" ont accusé les autorités de
vouloir "exclure toute participation de
l'opposition démocratique" et dénoncé
mercredi l'invalidation de leurs listes aux
élections municipales prévues le 8 mai 2005
"sans justification claire, ni
explications". Ils ont indiqué que des
"pressions de toutes sortes, des menaces ont
été exercées sur les citoyens pour les
dissuader de présenter leur candidature ou les
inciter à se retirer, en usant de moyens
illégaux et détournés pour étouffer toute
voix de l'opposition". Selon des sources
officielles, les allégations de l'opposition
sont "fausses" et "dénuées de
tout fondement" ajoutant que les 10 listes
ont été invalidées à la suite de
"manquements à la loi électorale" :
26 listes n'ont pas reçu le récépissé
définitif les autorisant à se présenter aux
élections ; certains candidats "n'étaient
même pas inscrits sur les listes
électorales", tandis que d'autres listes
"ne comportaient pas un nombre suffisant de
candidats correspondant aux sièges à
pourvoir". Et de conclure : les allégations
de l'Alliance "tentent de déformer la
vérité et de tromper l'opinion publique".
Vendredi
29 avril 2005 : Le coordinateur général
des droits de l'Homme au ministère tunisien de
la justice et des droits de l'Homme, Mohamed
Habib Chérif, a signé jeudi avec le délégué
régional du Comité International de la Croix
Rouge (CICR), Bernard Pferferlé, un
accord portant sur les "activités
humanitaires du CICR en faveur des personnes
privées de liberté" qui autorise le CICR
à visiter les prisons tunisiennes.
L'organisation précise que "les visites aux
personnes privées de liberté auront un
caractère strictement humanitaire. Elle devront
permettre une évaluation objective par les
délégués du CICR des conditions de détention
et de traitement des détenus en Tunisie".
Le 20 avril 2005, Eric Goldstein, directeur de
recherches de l'organisation américaine de
défense des droits de l'homme, Human Rights
Watch (HRW) avait présenté, pour la
première fois à Tunis, un rapport de 39 pages,
intitulé "Tunisia : Crushing the Person,
Crushing a Movement"
(Ecraser lhomme, Ecraser un mouvement),
demandant aux autorités tunisiennes de
"mettre un terme à la politique qui vise à
écraser les prisonniers politiques en les jetant
dans des cellules disolement pendant des
années et des années". Voir notre édition du 21 avril 2005
Samedi
30 avril 2005 :Le porte-parole du
"Parti du travail patriote et
démocratique" (PTPD, parti de gauche qui
oeuvre pour défendre les libertés individuelles
et publiques, le droit à l'organisation
politique et la liberté de presse), Me Mohamed
Jmour, a déclaré à la presse que "le
responsable des affaires politiques au ministère
de l'intérieur avait opposé une fin de non
recevoir au dossier portant constitution de ce
parti en vue de sa légalisation".
Retour
Tunisie
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|