Lundi 2 août 2004 : Selon le
ministre à la Sécurité Intérieure Tom Ridge,
le mouvement terroriste Al-Qaïda pourrait viser,
par des attentats à la voiture piégée, la
Bourse et la banque Citicorp de New York, les
bâtiments du Fonds Monétaire International
(FMI) et de la Banque Mondiale à Washington,
d'après des informations jugées
"crédibles, encore plus crédibles que
celles qui avaient déclenchées les
précédentes alertes" par les services de
renseignements américains qui pensent que ces
attentats seraient perpétrés avant la campagne
présidentielle du 2 novembre 2004. Notons que la
convention du parti républicain, parti de Geroge
W Bush, doit se tenir à New York fin août. Le
niveau d'alerte a été rehaussé passant
"d'élevé" à "très
élevé" pour les secteurs financiers à
Washington et New York.
Mardi
3 août 2004 : Fermée au public pour
raison de sécurité depuis les attentats du 11
septembre 2001, la statue de la Liberté de New York sera de
nouveau accessible à partir de mardi. Les
autorités, qui avaient annoncé cette
réouverture le 30 juin 2004, n'ont pas voulu
retarder l'événement, malgré les nouvelles
menaces d'attaques terroristes à New York dont a
fait état dimanche le secrétaire à la
Sécurité intérieure Tom Ridge. **
Après les nouvelles menaces
d'attentats, le baril de pétrole brut a frôlé
les 44 dollars à New York lundi, son cours le
plus élevé en 21 ans de cotation.
Mercredi
4 août 2004 : Lynndie England,
réserviste de 21 ans, poursuivie pour sévices
infligés à des détenus irakiens à la prison
d'Abou Ghraïb, a comparu mardi, à Fort Bragg en
Caroline du Nord, avec 5 autres soldats, devant
un jury fédéral qui sera chargé de déterminer
s'ils doivent ou non passer devant une cour
martiale. Lynndie England avait été photographiée souriante
aux côtés de détenus nus en position
humiliante ( ! ). Accusée
de mauvais traitements sur des prisonniers,
d'avoir désobéi aux ordres et d'actes
indécents, elle encourt jusqu'à 38 ans de
prison. Les avocats de la défense ont expliqué
que la jeune femme avait suivi les ordres de ses
supérieurs et que le gouvernement américain
avait fait d'elle un bouc émissaire. Lors de
l'audience, un enquêteur militaire a estimé que
les soldats impliqués avaient "agi pour
rigoler".
Jeudi
5 août 2004 : Après l'enlèvement
pendant quelques heures la semaine dernière,
dans la bande de Gaza, d'un Américain, le
Département d'Etat a appelé mardi "tous
ses ressortissants à quitter la Bande de Gaza
immédiatement et à différer tout déplacement
en Israël et en Cisjordanie".
Vendredi
6 août 2004 : Au cours d'une cérémonie
à laquelle assistait le secrétaire à la
défense, Donald Rumsfeld, le président George
W. Bush a promulgué jeudi une loi de finances
accordant une enveloppe de plus de 400 milliards
de dollars pour la défense des Etats-Unis en
2005. Le président Bush a déclaré : "Le
message est clair. Dans une époque de conflits
et de défis, l'Amérique est derrière son
armée. Le budget comprend 25 milliards de
dollars destinés à envoyer des troupes
supplémentaires en Irak et en Afghanistan. La
solde des soldats devrait augmenter de 3,5
%" ajoutant "l'excellence et le
professionnalisme de nos soldats volontaires
n'ont jamais été aussi élevés. L'Amérique
doit faire tout ce qu'elle peut pour encourager
ces Américains spéciaux à rester en uniforme
et cela commence en prenant soin de leurs
familles".
Samedi
7 août 2004 : Lors de la cérémonie
commémorant l'explosion des bombes nucléaires
sur Hiroshima (6 août 1945) et Nagasaki (9 août
1945) il y a 59 ans, le secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan, a déclaré : "Même si
des progrès ont été réalisés dans le domaine
du désarmement, des dizaines de milliers d'armes
sont entreposées dans des arsenaux un peu
partout dans le monde et des informations
inquiétantes font état d'efforts en cours pour
développer de nouveaux types d'armes
nucléaires. Ces armes nucléaires toujours
présentes font peser l'ombre d'une guerre
atomique sur le monde" ajoutant "Mon
vu le plus ardent est que la Conférence
(des Parties chargée de l'examen du Traité sur
la non-prolifération des armes nucléaires) non
seulement confirme à nouveau les engagements
pris mis mais que les mots se traduisent en
actes." Plus de détails sur l'attaque
d'Hiroshima ; Chronologie de l'attaque d'Hiroshima ; Bombe atomique américaine sur
Nagasaki ; histoire de la bombe atomique.
Lundi
9 août 2004 : La chambre d'accusation du
tribunal militaire de Fort Bragg (Caroline du
Nord) a suspendu l'examen du cas de la soldate
Lynndie England (21 ans), enceinte de 8 mois,
sous le coup de 19 chefs d'inculpation, notamment
mauvais traitements et sévices ( ! ) sur des
prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraïb
à Bagdad en Irak, désobéissance aux ordres et
d'actes indécents, elle encourt jusqu'à 38 ans
de prison. Elle a été dépeinte comme une
militaire indisciplinée et sous l'influence du
caporal Charles Graner, également inculpé, et
dont elle est enceinte. La chambre d'accusation a
répondu à la demande des avocats de l'accusée
qui souhaitaient plus de temps pour trouver des
témoins.
Mercredi
11 août 2004 : Le président George W.
Bush a nommé Porter Goss, Républicain de
Floride et actuel président de la commission du
renseignement de la Chambre des représentants,
pour succéder à George Tenet à la tête de la CIA (Central
Intelligency Agency). L'amiral à la retraite
Stansfield Turner, chef de la CIA à l'époque de
l'administration Carter et favorable à la
candidature de John Kerry, a parlé de "Sale
jour pour la CIA" après le choix de Porter
Goss le qualifiant de "pire nomination
jamais effectuée" à ce poste, et de
purement politique. Selon lui "Goss a été
désigné uniquement pour aider George Bush à
remporter des voix en Floride".
Vendredi
13 août 2004 : Revers pour le maire
démocrate de San
Francisco, Gavin Newsom, qui entre
février et mars 2004 avait célébré des
mariages homosexuels, estimant le droit
californien "discriminatoire" et par
conséquent "anticonstitutionnel". Bill
Lockyer, ministre de la Justice de l'Etat et une
association religieuse qui avaient demandé à la
Cour suprême de Californie de faire cesser
immédiatement ces unions, obtenant gain de cause
le 11 mars 2004 ont eu la confirmation par cette
même Cour de l'annulation de près de 4 000
mariages entre homosexuels. C'est la
consternation dans les milieux homosexuels de San
Francisco, ville jusqu'ici considérée comme le
berceau de la contre-culture américaine. C'est
donc dans l'état du Massachusetts (nord-est) que
le 17 mai 2004, le mariage des homosexuels a
été légalisé, une première pour un Etat
américain.
Samedi
14 août 2004 : Le porte-parole adjoint du
département d'Etat, Adam Ereli, a indiqué que
les opérations militaires en Irak ne sont pas
soumises à la trêve traditionnellement
observée pendant les Jeux Olympiques, que les
Etats-Unis ont pourtant signée en 2003 à l'ONU
et que les soldats américains en Irak ne
respecteraient pas la trêve qui appelle tous les
pays en conflit à observer un traditionnel
cessez-le-feu pendant les épreuves olympiques.
Lundi
16 août 2004 : L'ouragan Charley a touché
vendredi l'Etat de Floride faisant au moins 16
morts et des milliers de sans abris. La ville de
Punta Gorda, sur la côte est, a été
dévastée. L'ouragan était accompagné de vents
dépassant les 230 km/heure et de vagues de 4,50
mètres de haut. Près de 80 % des habitations
ont été endommagées. Les dégâts sont
estimés entre 5 et 11 milliards de dollars
(entre 4 et 8,8 milliards d'euros). Le
Président George W. Bush s'est rendu sur place.
Mardi
17 août 2004 : S'exprimant à la
convention des Anciens combattants des guerres
étrangères à Cincinnati (Ohio), le président
George W. Bush a annoncé le retrait d'Europe et
d'Asie de quelque 70 000 à 100 000 soldats
américains,
au cours des 10 prochaines années.
Ces retraits concernent 70 000 soldats
américains basés en Allemagne, 37 500 en Corée
du Sud et 48 000 au Japon où ils avaient été
déployés pour "constituer 2 des principaux
remparts de l'Amérique contre le
communiste".
Jeudi
19 août 2004 : Commémoration jeudi au
siège de l'ONU à New York, ainsi
qu'au siège de du Haut Commissariat aux droits de
l'homme à Genève en Suisse,
du premier anniversaire de l'attentat contre le
siège de l'ONU à Bagdad, le 19 août 2003, qui avait
fait 22 morts dont le représentant spécial du
secrétaire général de l'ONU, le Brésilien
Sergio Vieira de Mello, Haut Commissariat aux
droits de l'homme, et une cinquantaine de
blessés. Une plaque commémorative sera
dévoilée lors des cérémonies à New York et
à Genève.
Vendredi
20 août 2004 : 5 journalistes, 2 reporters
du "New York Times", 1
du "Los Angeles Times", 1
de l'agence Associated Press et un
correspondant de la chaîne de télévision ABC, ont été
condamnés à 500 dollars d'amende par jour pour
outrage à magistrat pour avoir refusé de
révéler leurs sources dans une affaire
d'espionnage en 1999-2000 où un scientifique
américain originaire de Taiwan, Wen Ho Lee,
travaillant aux laboratoires de Los Alamos,
accusé d'espionnage au profit de la Chine.
Arrêté le 10 décembre 1999, il avait été
détenu jusqu'au 13 septembre 2000 malgré ses
dénégations avant d'être remis en liberté.
George Freeman, avocat du "New York
Times", a annoncé qu'il ferait appel
ajoutant que "la confidentialité des
sources est essentielle pour que nous puissions
donner au public le point de vue le plus large
possible des évènements importants de la
journée, particulièrement quand ils concernent
les actions de gouvernement. Les journalistes ne
pourraient tout simplement pas faire leur travail
s'ils étaient forcés à identifier leurs
sources confidentielles". **
Doug Bereuter,
vice-président de la Commission du renseignement
et membre influent de la Commission des relations
internationales de la Chambre des représentants,
a estimé jeudi dans une lettre aux électeurs de
sa circonscription du Nebraska que "la
guerre en Irak est un gâchis coûteux"
déclarant : "je pense que lancer une action
militaire préventive était une erreur, sachant
ce que je sais maintenant sur la confiance
accordée à des renseignements ténus ou
insuffisamment corroborés ayant servi à
conclure que l'Irak avait conservé un important
arsenal d'armes de destruction massive". Il
a ajouté : "La réputation de notre pays
n'a jamais été aussi basse dans le monde et nos
alliances se sont affaiblies. Le coût humain est
déjà important, et va croissant, et les coûts
financiers immédiats et à long terme sont
incroyables". Concluant "il n'existe
pas de manière rapide et facile pour mettre fin
à nos responsabilités en Irak sans créer de
plus importants problèmes dans la région, et
dans le monde musulman."
Samedi
21 août 2004 : Mousa Mohammed Abou
Marzouk, numéro 2 du bureau politique du Hamas,
et Muhammad Hamid Khalil Salah et Abdelhaleem
Hasan Abdelraziq Ashqar, tous 2 arrêtés jeudi
soir, ont été inculpés pour
"participation à une vaste opération de
racket et de blanchiment visant à financer des
actes terroristes en Israël et dans les
territoires palestiniens". Mousa Mohammed
Abou Marzouk, qui est désormais considéré
comme "un fugitif" aux yeux de la
justice américaine, a fait ses études aux
Etats-Unis où il y a vécu 15 ans. Il a été
arrêté en 1995 pour terrorisme, puis expulsé
vers la Jordanie, qui l'a ensuite envoyé en
Syrie. Damas a estimé que "l'Amérique est
en pleine campagne électorale présidentielle
(...) et voulant faire oublier l'Irak et la
Palestine, accroit la pression sur la
Syrie". En décembre 2003, le président
américain George W. Bush avait signé une loi
imposant des sanctions économiques et politiques
à Damas accusée de soutenir des groupes
terroristes. Cette loi vise à restreindre les
exportations et les investissements américains
en Syrie, abaisser le niveau de la
représentation diplomatique américaine à Damas
et limiter la liberté de circulation des
diplomates syriens aux Etats-Unis. Elle prévoit
également l'interdiction d'exportations de
produits de haute technologie qui peuvent avoir
un usage militaire. Elle autorise la
Maison-Blanche à geler les avoirs syriens aux
Etats-Unis et à revoir le droit de survol de
l'espace aérien américain par des appareils
syriens. L'administration américaine veut que
Damas cesse son soutien au Hezbollah chiite
libanais et aux organisations palestiniennes
basées à Damas, qu'elle considère, comme des
"mouvements terroristes" menaçant
Israël.
Lundi
23 août 2004 : La Commission parlementaire sur les
attentats du 11 septembre (en
anglais, 9-11 Commission, National Commission on
terrorists Attacks upon United States) a été
officiellement dissoute vendredi 1 mois après la
publication de son rapport. Ses 10 membres, 5
Républicains et 5 Démocrates, souhaitent
toutefois poursuivre leur campagne publique en
faveur de la quarantaine de recommandations
faites dans leur rapport en organisant des
débats par groupe de 2 (un membre de chaque
parti) dans plusieurs villes du pays avec l'aide
de fonds privés. 4 rapports
additionnels doivent encore être publiés dans
les semaines à venir, notamment sur le
financement du terrorisme et la politique
anti-terroriste.
Mardi
24 août 2004 : Un soldat américain est
passé devant la cour martiale du tribunal
militaire à Camp Pendleton, au nord de San
Diego, en Californie pour violence envers un
prisonnier irakien, Nagem Sadoun Hatab, ayant
entraîné la mort en juin 2003, 2 jours après
son arrestation. Le sergent Gary Pittman est le
premier militaire américain à comparaître en
cour martiale pour le décès d'un prisonnier. Il
comparaissait avec 2 autres militaires inculpés
également dans cette affaire. Ils ont démenti
les faits assurant que le prisonnier est mort de
"cause naturelle". Selon un rapport
d'autopsie, le prisonnier avait 7 côtes cassées
et était décédé par suffocation après
l'écrasement de la cage thoracique. Selon un
soldat qui a témoigné en échange de
l'immunité, Gary Pittman aurait donné un coup
de pied violent dans la poitrine du prisonnier,
menotté et cagoulé, le projetant à au moins un
mètre. Plus de détails : Sévices contre les prisonniers
irakiens.
Jeudi
26 août 2004 : Un rapport interne de
l'Armée de Terre sur les sévices et mauvais
traitements infligés aux prisonniers irakiens
détenus dans la prison d'Abou Ghraïb à Bagdad
a été rendu public mercredi. Il a "mis au
jour de graves fautes et une perte des valeurs
morales", a déclaré le général Paul
Kern, chef de la commission d'enquête militaire.
27 agents de l'unité de renseignement de la
prison d'Abou Ghraïb ont encouragé ou fermé
les yeux sur certains mauvais traitements
infligés à des détenus irakiens. 8 autres
membres de l'unité ont eu connaissance des
sévices mais n'en ont pas informé leur
commandement. L'ensemble de ces personnels
pourraient subir des sanctions disciplinaires
pour ces abus commis entre fin juillet 2003 et
début février 2004. Les enquêteurs
recommandent également la prise de possibles
sanctions à l'encontre de 5 gradés. Il leur est
reproché d'avoir créé les conditions propices
à la survenue de ces exactions. Le rapport fait
une distinction entre les sévices décrits par
les photographies à l'origine du scandale, qui
seraient le fait d'un nombre réduit de gardiens
et de soldats, et les mauvais traitements
infligés lors d'interrogatoires. Le rapport
accuse "d'autres agences
gouvernementales" (terme employé par le
Pentagone pour désigner la CIA) : "Il est
clair que les pratiques d'interrogatoire
prônées par d'autres agences gouvernementales
ont conduit à une perte de responsabilité à
Abou Ghraïb".
Samedi
28 août 2004 : Dans une interview au
quotidien "New
York Times", le président américain
a admis "avoir mal évalué la situation en
Irak", 4 jours avant la tenue de la Convention
républicaine du 30 août au 2 septembre
2004 à New York. ** Le
président George W. Bush a signé vendredi le
décret renforçant les pouvoirs du directeur de
la CIA (Central Intelligence
Agency, service de renseignements) créant le
centre anti-terroriste national.
Lundi
30 août 2004 : Alors que s'ouvre lundi à
New York, (ville démocrate) placée sous haute
sécurité, la Convention
républicaine du 30 août au 2 septembre
2004, qui doit officialiser la candidature du
président George W. Bush à la présidentielle
de novembre, entre 100 000 et 250 000
Américains (400 000 selon les organisateurs) ont
manifesté à New York pour protester contre la
politique du président américain. Environ 400
personnes ont été interpellées. Michael
Bloomberg, le maire de New York, son
prédécesseur Rudolph Giulani, Laura Bush, la
femme du président, et le gouverneur de
Californie Arnold Schwarzenegger se succèderont
à la tribune. ** Le
porte-parole de la Maison-Blanche, Richard
Boucher, a annoncé samedi dans un communiqué
que "le secrétaire d'Etat Colin Powell a
informé le ministre grec des Affaires
étrangères Petros Molyviatis qu'en raison d'un
agenda chargé à Washington, il ne pourra pas
faire le voyage à Athènes pour assister aux
cérémonies de clôture des Jeux
Olympiques". ** Selon la
chaîne de télévision CBS News, "Le
FBI mène une enquête en bonne et due forme et
se trouve sur le point de démasquer quelqu'un
dont les agents pensent qu'il espionnait non pas
pour le compte d'un ennemi mais pour
Israël". Il aurait également transmis des
documents ultra-confidentiels sur l'Iran par
l'intermédiaire de l'AIPAC (American
Israel Public Affairs Committee), le lobby
pro-israélien à Washington, qui a qualifié ces
allégations de "fausses et dénuées de
fondement". L'ancien ambassadeur d'Israël
à Washington, Itamar Rabinowitch, a déclaré :
"Notre influence aux Etats-Unis relève du
mythe (...) Mais il est clair que cette affaire
va nuire aux juifs américains". CBS News
croit savoir qu'il s'agit d'un "analyste
jugé digne de confiance" affecté à une
unité chargée d'élaborer la politique
irakienne du Pentagone. Selon le FBI un espion
israélien, susceptible d'avoir influencé la
politique de l'administration Bush envers l'Iran
et l'Irak, serait en place au sommet de la
hiérarchie du Pentagone. L'ambassade d'Israël
aux Etats-Unis a aussitôt démenti
catégoriquement cette information.
Mardi
31 août 2004 : Alors que la Convention
républicaine s'est
ouverte lundi sous haute surveillance policière
(37 000 policiers déployés), les manifestations
se succèdent à New York pour
protester contre la politique du président George W. Bush.