- SOMMAIRE
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Ghraib, gharib, irak, bagdad, general, mark,
kimmit
- A
lire
- Pourquoi
Bush sera réélu de Guy
Millière
- Ce que veut
Bush : la recomposition du du monde de Guy
Millière
- Contre tous
les ennemis : Au coeur de la guerre américaine
contre le terrorisme de Richard
Clarke, Jean Bonnefoy (Traduction), Laurent Bury
(Traduction), Pierre Girard (Traduction)
- Avec l'aide
de Dieu de George W. Bush
- Le monde
secret de Bush : La Religion - - Les Affaires -
Les Réseaux occultes de Eric
Laurent
- Le Livre
noir des Etats-Unis de Peter
Scowen, Pierre R. Desrosiers (Traduction)
- Guerre à
l'Irak : Ce que l'équipe Bush ne dit pas de Scott
Ritter, William Rivers Pitt
- Vendredi 2 avril 2004 : Une
réception a été donnée hier au
Congrès américain à Washington pour
marquer le 25e anniversaire du Taiwan
Relations Act (TRA), une loi qui sert de
clé de voûte aux relations
américano-taiwanaises en labsence
de liens diplomatiques. Le TRA est entré
en vigueur le 10 avril 1979, après la
reconnaissance par Washington du régime
de Pékin et la rupture des relations
diplomatiques avec Taipei, sous
ladministration de Jimmy Carter. Le
TRA définit le cadre des relations
semi-officielles qui lient désormais les
Etats-Unis à Taiwan. Il autorise en
outre Washington à vendre à lîle
les armements nécessaires à sa défense
et à lui fournir une assistance
militaire matérielle en cas
dagression.
Lundi
5 avril 2004 : Le secrétaire d'Etat
américain Colin Powell a reconnu vendredi soir
que les preuves qu'il a présentées en février
2003 à l'ONU sur des laboratoires mobiles
censés faire partie de l'arsenal irakien d'armes
de destruction massive n'étaient "pas si
solides". ** Tous les
étrangers qui souhaitent se rendre aux
Etats-Unis se verront imposer dès le mois de
septembre la prise de leurs empreintes digitales
et de photographies. Les voyageurs des pays
occidentaux qui n'ont pas besoin de visa pour
entrer dans le pays, notamment la Suisse, seront
également concernés par cette mesure qui
restera en vigueur pour au moins deux ans. Elle
mettra fin à une disposition qui permettait aux
ressortissants de 27 pays, pour la plupart
européens, d'entrer aux Etats-Unis pour des
séjours de moins de trois mois sans avoir à se
soumettre à une prise d'empreintes digitales et
de photographie d'identité.
Mardi
6 avril 2004 : Le Bureau des
communications stratégiques (Stratcom), service
de presse des forces de la coalition en Irak,
dirigé par des proches du président Bush, est
accusé "de n'être qu'un outil de
communication au service de la réélection du
président" en montrant l'Irak sous
"son meilleur jour" et de "veiller
à ce que les Américains aient une image
positive de l'invasion, de l'occupation et de la
reconstruction de l'Irak", où plus de 600
soldats américains sont morts depuis le début
des opérations militaires en mars 2003. Selon un
employé de la Stratcom, sous couvert d'anonymat,
le service de presse a envoyé des communiqués
"bonnes nouvelles" ciblés aux médias
américains, dans le but de détourner les
critiques de la politique de George Bush durant
les primaires démocrates. Pour Bob Boorstin, du
Centre pour le progrès américain, groupe
d'experts indépendants basé à Washington,
"partout et chaque fois qu'ils le peuvent
les partisans de Bush manipulent tout ce qu'ils
peuvent". Le bureau de la Stratcom est
composé de 21 membres du Parti républicain,
dont 11 ont travaillé dans l'administration
Bush, sur un total de 58 employés civils
américains, selon les chiffres fournis par Dan
Senor, le patron du bureau, ancien porte-parole
de l'actuel ministre américain à l'Energie.
Jeudi
8 avril 2004 : Le secrétaire d'Etat à la
Défense Donald Rumsfeld a affirmé que la
violence de ces derniers jours en Irak
"étaient l'oeuvre de quelques voyous, gangs
et terroristes", et non un
"soulèvement populaire contre l'occupation
américaine". Il a indiqué que les soldats
américains déployés en Irak pourraient rester
plus longtemps dans le pays.
Vendredi
9 avril 2004 : La conseillère du
président Bush pour la sécurité nationale,
Condolezza Rice, a été interrogée en audience
publique pendant plus de 3 heures par les membres
de la Commission d'enquête indépendante
chargée de faire la lumière sur les
responsabilités dans les attentats du 11
septembre 2001. Elle a rejeté les accusations de
négligence faites à l'encontre de
l'administration Bush indiquant que "le
président Bush comprenait la menace et
comprenait son importance" ajoutant
"Tragiquement, avant le 11 septembre, ce
pays n'était tout simplement pas sur le pied de
guerre".
Samedi
10 avril 2004 : L'ancien vice-président
américain Al Gore a été entendu à huis clos
vendredi pendant près de 3 heures par la
commission d'enquête sur les attentats du 11
septembre 2001.
Lundi
12 avril 2004 : La commission d'enquête
indépendante sur les attentats de septembre 2001
a forcé la Maison Blanche a publié samedi le
mémorandum classé "secret défense" ,
intitulé "Ben Laden déterminé à frapper
aux Etats-Unis", sur les activités
d'Al-Qaïda aux Etats-Unis et remis à George W.
Bush le 6 août 2001 plus d'un mois avant les
attentats du 11 septembre 2001 accusé d'avoir
"négligé la menace terroriste". C'est
la première fois que le secret défense est
levé sur ce type de documents. ** Le
"Miami Herald" a révélé dans son
édition de samedi que le prince héritier Felipe
d'Espagne et sa fiancée, l'ancienne
présentatrice de télévision Letizia Ortiz en
transit à Miami, entre les Bahamas et l'Espagne,
ont été soumis comme les autres passagers, à
un contrôle de sécurité. Le prince et son
garde du corps ont estimé "qu'ils n'avaient
pas à se soumettre à ce contrôle". Lauren
Stover, porte-parole de l'administration de
sécurité dans les transports, a expliqué que
"cette procédure est obligatoire pour toute
personne ne bénéficiant pas d'une escorte du
département d'Etat ou du Secret Service (service
de protection présidentiel)" ajoutant
"c'est la loi." Cette fouille a
provoqué un incident diplomatique. Le maire du
comté de Miami-Dade, Alex Penelas, a adressé à
la famille royale d'Espagne un courrier d'excuses
après ce qu'il a qualifié de "situation
lamentable" écrivant "les faits dont
je viens d'être informé font apparaître un
mépris apparent du protocole et un manque de
respect à l'égard de Son Altesse et de sa
délégation". Il a demandé
"l'ouverture d'une enquête complète sur
cette affaire".
Mardi
13 avril 2004 : Le président Bush a reçu
lundi dans son ranch du Texas le président
égyptien Hosni Moubarak. La situation en Irak et
le projet de démantèlement des colonies juives
de la Bande de Gaza ont été les principaux
points abordés. Au sujet de ce dernier point, le
président Bush a déclaré que le retrait ne
remplace pas le plan de paix officiel, la "feuille de route" (format
pdf) pour un règlement négocié : "il doit
faire partie de la feuille de route, pour que
nous puissions continuer à progresser vers la
solution de deux Etats". **
Le trafic aérien de l'aéroport de
Los Angelès a été paralysé lundi à la suite
d'une courte panne d'électricité qui a affecté
la tour de contrôle. Des centaines d'appareils
ont été contraints de rester au sol, ou en
l'air, faute de ne pouvoir ni atterrir ni
décoller.
- Mercredi
14 avril 2004 : Le porte-parole de la
Maison-Blanche, Richard Boucher, a indiqué
mardi, peu avant l'arrivée du premier ministre
israélien Ariel Sharon qui doit être reçu
mercredi par le président Bush, que le retrait
israélien de la Bande de Gaza est "une
occasion historique d'aller de l'avant et nous
souhaitons la saisir". Il a ajouté que de
nombreux points restaient néanmoins à discuter.
Ariel Sharon va tenter de convaincre George Bush
d'appuyer son projet de démantèlement des
colonies de la Bande de Gaza en échange de
l'annexion de 6 blocs de colonies en Cisjordanie.
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- Jeudi
15 avril 2004 : Après avoir reçu le
premier ministre israélien Ariel Sharon, le
président Bush a qualifié d"'acte
historique et courageux" le plan de
séparation unilatéral avec les Palestiniens qui
préconise le démantèlement de toutes les
colonies de la Bande de Gaza en échange d'un
bloc de 6 colonies en Cisjordanie. Le président
américain, George Bush, au cours de la
conférence de presse conjointe avec Ariel
Sharon, a ajouté que les réfugiés
palestiniens, dans le cadre d'un accord de paix
final, devraient être accueillis dans le futur
Etat palestinien, et non en Israël. Le
président Bush avait, jusqu'à présent,
toujours soutenu que "les colonies juives de
peuplement représentaient un problème et un
obstacle à la paix", assurant que "les
frontières définitives de l'Etat palestinien
devaient être négociées entre Israéliens et
Palestiniens sans participation des
Etats-Unis".
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- Vendredi
16 avril 2004 : Lors d'une conférence de
presse au Pentagone, le secrétaire d'Etat à la
Défense Donald Rumsfeld a annoncé jeudi que la
mission des 20 000 soldats américains de terrain
en Irak va être prolongée d'au moins 3 mois en
raison de la recrudescence des attaques. Les
Etats-Unis comptent 135 000 soldats déployés
sur le territoire irakien.
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- Samedi
17 avril 2004 : Le premier ministre
britannique Tony Blair a été reçu vendredi par
le président Bush. Lors d'une conférence de
presse conjointe, ce dernier a déclaré :
"Le Premier ministre et moi-même avons fait
notre choix : l'Irak deviendra libre, l'Irak
deviendra indépendant, l'Irak deviendra une
nation pacifique et nous ne vacillerons pas
devant la peur et l'intimidation" tandis que
Tony Blair indiquait que l'ONU "aura un
rôle central comme maintenant pour développer
le programme et l'organisation d'une transition
politique vers une démocratie irakienne
complète". ** Avant sa
rencontre avec le président Bush, Tony Blair a
rencontré le secrétaire général de l'ONU,
Kofi Annan. A propos de la décision américaine
de soutenir le plan de retrait unilatéral
israélien de la Bande de Gaza et l'annexion de
la Cisjordanie, le premier ministre britannique a
déclaré que "cette initiative pouvait
donner une nouvelle impulsion à la paix".
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- Lundi
19 avril 2004 : Après l'opération
extra-judiciaire de l'armée israélienne qui a
assassiné samedi le nouveau chef du Hamas, le
porte-parole de la présidence américaine Scott
McClellan a déclaré : "Comme nous l'avons
indiqué à plusieurs reprises, Israël a le
droit de se défendre contre des attentats"
appelant "instamment Israël à faire très
attention aux conséquences de ses actions".
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- Mardi
20 avril 2004 : Lors d'une communication
téléphonique avec le nouveau chef du
gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez
Zapatero, le président Bush a regretté le
retrait "soudain" des forces espagnoles
d'Irak et "mis en garde" le premier
ministre espagnol contre toute action qui
donnerait une fausse consolation aux
"terroristes ou aux ennemis de la liberté
en Irak". ** Le
président Bush a nommé John Negroponte, actuel
ambassadeur américain aux Nations Unies, comme
premier ambassadeur des Etats-Unis en Irak. Cette
nomination doit maintenant être avalisée par le
Sénat. Il entrera en fonction au 30 juin 2004
lors du passage de la souveraineté aux Irakiens.
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- Mercredi
21 avril 2004 : La Cour suprême a examiné
mardi la légalité des détentions illimitées
de prisonniers sur la base américaine de
Guantanamo, considérés par les Etats-Unis comme
des "combattants ennemis". Mardi, les 9
juges ont écouté les arguments des 2 parties,
ministère de la Justice et juristes, pour
déterminer si les quelque 600 détenus de
Guantanamo, pour beaucoup emprisonnés depuis
plus de deux ans sans avoir été inculpés et
sans accès à un avocat, ont le droit de
contester leur détention devant un tribunal
américain. De nombreuses associations de
défense des droits individuels dénoncent
régulièrement le "trou noir"
juridique dans lequel ils sont plongés.
"Les Etats-Unis ont créé une prison à
Guantanamo qui fonctionne entièrement en dehors
du droit", estiment notamment les juristes
du Centre pour les droits constitutionnels (CCR, Center for
Constitutional Rights) à New
York, qui représente plusieurs détenus à la
demande de leurs familles. Le Pentagone, de son
côté, affirme que les détentions à Guantanamo
visent principalement à empêcher le retour
"sur le champ de bataille" d'agents du
terrorisme mondial. ** Le Conseil
de sécurité de l'ONU, réuni en séance
publique, lundi à New York, a abordé la
question de l'exécution extrajudiciaire du
successeur de cheikh Yassine, Abdelaziz Rantissi
à la tête du mouvement Hamas. Nasser Al-Kidwa,
le représentant de la Palestine, a dénoncé
"le régime de terreur infligé au peuple
palestinien par la puissance occupante,
Israël." De ce point de vue, l'échec
récent du Conseil de sécurité à condamner
l'exécution extrajudiciaire du Cheikh Yassine a
enhardi le gouvernement israélien, a-t-il
estimé, avant de dénoncer le fait que le
Conseil de sécurité n'ait pas pris les mesures
nécessaires pour assurer la protection du peuple
palestinien, y compris à Jérusalem-Est, le
laissant, ce faisant, à la merci des actes de la
puissance occupante. Il a dénoncé la tentative
israélienne de retrait unilatéral de Gaza, dans
le but, selon lui, de donner une légitimité aux
colonies subsistant dans les territoires occupés
en contradiction avec les principes posés par la
Feuille de route et a appelé la communauté
internationale à réaffirmer qu'il ne saurait y
avoir de solution militaire au conflit. Nasser
Al-Kidwa a affirmé que "le terrorisme
résultait de l'occupation et non
l'inverse." L'ambassadeur d'Israël, Dan
Gillerman, a regretté que le Conseil de
sécurité se réunisse à nouveau non pas pour
condamner le meurtre de victimes innocentes mais
pour dénoncer la mort d'un architecte de ces
massacres, une démarche qui, selon lui, n'est
pas à porter au crédit de cet organe.
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- Jeudi
22 avril 2004 : Le président américain
George W. Bush et le vice-président Dick Cheney
seront entendus le 29 avril 2004, à huis clos,
par la commission fédérale sur les attentats du
11 septembre 2001.
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- Samedi
24 avril 2004 : Le président Bush a levé
vendredi les principales sanctions économiques
à l'encontre de la Libye après son renoncement
à mettre au point des armes de destruction
massive, impliquant la "reprise de la
plupart des activités commerciales, des
transactions financières et des
investissements" vers la Libye. La Maison
Blanche a précisé que les sociétés
américaines auront le droit "d'acheter ou
d'investir dans le pétrole et les produits
pétroliers libyens". Des restrictions sur
les exportations vers la Libye de marchandises
pouvant servir à la fois à des fins civiles et
militaires ont été conservées. La Maison
Blanche a ajouté qu'elle ne s'oppose plus à
l'adhésion de la Libye à l'Organisation
mondiale du commerce (OMC).
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- Lundi
26 avril 2004 : Environ 100 000 femmes
venus des 4 coins du pays et de 60 pays du monde
ont manifesté dimanche à Washington pour
réaffirmer leur droit à l'avortement.
L'avortement aux Etats-Unis a été légalisé en
1973 par une décision de la Cour suprême et
beaucoup d'associations de femmes dénoncent
l'adoption, au cours des derniers mois, de textes
considérés par les défenseurs de l'avortement
comme des moyens de remettre en cause
l'interruption volontaire de grossesse et
notamment un texte qui confère une personnalité
au foetus ou interdisant une méthode
chirurgicale d'avortement tardif pratiqué au
deuxième ou au troisième trimestre de grossesse
et n'autorise aucune exception. Voir notre édition du 29 mars 2004. Une
contre-manifestation de plusieurs centaines de
femmes opposées à l'avortement, protestant
contre ce qu'elles ont qualifié de "marche
de la mort" a eu lieu en parallèle. Plus de
détails : Avortement : pour le droit au libre
choix ; Statut de l'embryon et du foetus.
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- Mardi
27 avril 2004 : Dans une déclaration au
quotidien arabe "Asharq al-Awsat" la
sénatrice démocrate de l'Etat de New York,
Hillary Clinton, épouse de l'ancien président
Bill Clinton, a indiqué : "Je suis très
inquiète sur la situation en Irak. Beaucoup de
questions se sont posées depuis un an et
l'administration Bush n'a pas été franche avec
le peuple américain en ce qui concerne le coût
en hommes et en argent. (...) Nous sommes
actuellement dans le pétrin : d'un côté, nous
ne pouvons pas abandonner le peuple irakien et
quitter l'Irak comme ça, et d'un autre nous
n'avons pas assez d'hommes et nous n'avons pas
internationalisé la situation de manière à ce
que d'autres assument avec les Etats Unis la
responsabilité." Concluant : "(...)
cette administration, qu'on soit ou non d'accord
avec elle, refuse de reconnaître ses erreurs.
Son entêtement et son arrogance sont
insupportables et c'est pour cette raison que
nous continuons sur un chemin qui, je pense, est
semé de terribles dangers."
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- Jeudi
29 avril 2004 : Le Conseil de sécurité de
l'ONU a approuvé à l'unanimité mercredi sa
première résolution sur les armes de
destruction massive. Cette résolution
présentée par l'Espagne, les Etats-Unis, la
Russie, la France, les Philippines, la Roumanie
et le Royaume-Uni, interdit le commerce ou la
fabrication de telles armes par des acteurs non
étatiques, et demande aux Etats de mettre en
place les mesures appropriées à cet effet et
crée un Comité chargé de vérifier la mise en
uvre de ces dispositions.
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- Vendredi
30 avril 2004 : Le président américain
George W. Bush et son vice-président Dick Cheney
ont été entendus mercredi à huis clos à la
Maison Blanche par la commission d'enquête
indépendante sur les attentats du 11 septembre
2001 sans aucun enregistrement ni caméra. Les 2
hommes n'ont fait aucun commentaire à l'issue de
leur audition. La commission, qui a entendu plus
de 1000 témoins en privé ou en public et
dépouillé plus de deux millions de documents,
doit remettre son rapport fin juillet 2004. **
Le réseau de télévision
américain CBS a diffusé mercredi soir
les photos de prisonniers irakiens maltraités et
humiliés par des soldats américains dont des
femmes. Le général Mark Kimmitt, chef adjoint
des opérations militaires en Irak, a annoncé
lors d'une conférence de presse depuis Bagdad
mercredi la mise en cause de 6 militaires. Une
enquête avait été diligentée en janvier 2004
à la suite du témoignage d'un soldat qui avait
signalé ces maltraitances en fournissant des
photos. Voir notre édition du 22 mars 2004 (Irak).
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