- SOMMAIRE
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prison abou ghraib, bagdad, irak, croix-rouge,
- A
lire
- Pourquoi
Bush sera réélu de Guy
Millière
- Ce que veut
Bush : la recomposition du du monde de Guy
Millière
- Contre tous
les ennemis : Au coeur de la guerre américaine
contre le terrorisme de Richard
Clarke, Jean Bonnefoy (Traduction), Laurent Bury
(Traduction), Pierre Girard (Traduction)
- Avec l'aide
de Dieu de George W. Bush
- Le monde
secret de Bush : La Religion - - Les Affaires -
Les Réseaux occultes de Eric
Laurent
- Le Livre
noir des Etats-Unis de Peter
Scowen, Pierre R. Desrosiers (Traduction)
- Guerre à
l'Irak : Ce que l'équipe Bush ne dit pas de Scott
Ritter, William Rivers Pitt
LES ARCHIVES MARS 2005 DES
ETATS-UNIS
Mardi 1er mars 2005 : Le Département
d'Etat sur les droits de l'Homme dans le
monde a publié lundi son rapport annuel qui
critique la Russie et souligne que le bilan
général de la Russie en 2004 reste faible en
matière de droits de l'Homme, notamment dans la
république séparatiste de Tchétchénie, où
les droits de l'homme sont bafoués par tous les
belligérants. Ce rapport dénonce également
"des restrictions sur la presse, une
complaisance de la Douma, la chambre basse du
Parlement, les défaillances lors des récentes
élections nationales, la corruption au sein des
forces de l'ordre et des pressions politiques sur
le système judiciaire qui favorisent une
impunité des pouvoirs publics". Le rapport
critique également sévèrement l'Arabie
Saoudite dont "le bilan sur les violations
des droits de l'Homme (...) dépasse encore
largement ses progrès". "Des
informations crédibles font état de tortures et
d'abus sur des prisonniers par les forces de
sécurité, des arrestations arbitraires et des
détentions au secret. La police religieuse
continue à intimider, à pratiquer des abus et
à détenir des citoyens et des étrangers. La
plupart des procès sont à huis-clos et les
accusés se présentent habituellement devant les
juges sans avocat. Le gouvernement continue de
limiter la liberté de parole et de la presse, de
réunion et d'association et il existe des
informations selon lesquelles le gouvernement a
violé les droits à la vie privée" citant
les violences et discriminations contre les
femmes, les enfants et les minorités. Washington
a aussi critiqué l'Iran, la Syrie et le Yémen,
adressant quelques "remontrances plus
mesurées" à Israël pour son traitement
des prisonniers palestiniens. En Irak, selon le
rapport, le gouvernement soutenu par les
Etats-Unis a dans l'ensemble respecté les droits
de l'Homme. De "sérieux problèmes"
demeurent, mais les efforts de Bagdad sont
gênés par l'insurrection qui mène une campagne
de violence terroriste ayant des répercussions
sur tous les aspects de la vie". Le rapport
classe la Corée du Nord "parmi les régimes
les plus répressifs et violents du monde".
Il estime "qu'entre 150 000 et 200 000
personnes sont emprisonnées dans des camps de
détention dans des régions isolées et les
transfuges racontent que beaucoup ont succombé
à la torture, la maladie et la faim". ** L'inventeur
du Macintosh, l'ordinateur individuel d'Apple, Jef Raskin, 61 ans,
est mort samedi 26 février 2005 à Pacifica
(Californie) des suites d'un cancer. Plus de
détails : L'Aventure
Apple : Biographies : Jef RaskinMercredi 2
mars 2005 : 2 organisations américaines de
défense des droits de l'Homme, "American
Civil Liberties Union" (ACLU) et Human Rights First, ont
annoncé mardi avoir assigné en justice auprès
d'un tribunal fédéral de l'Illinois (nord) le
secrétaire d'Etat à la Défense Donald Rumsfeld pour
établir sa responsabilité dans la torture
pratiquée par des soldats américains sur des
prisonniers en Irak et Afghanistan. Le Pentagone a
"vigoureusement réfuté toute assertion ou
implication selon lesquelles le département de
la Défense a approuvé, autorisé ou justifié
une politique de mauvais traitements infligés
aux détenus" ajoutant "aucune
politique ou procédure approuvée par le
secrétaire à la Défense n'a été prise ou
aurait pu être interprétée comme une politique
de mauvais traitements ou justifiant les mauvais
traitements". ** La Cour suprême des
Etats-Unis, plus haute juridiction du pays, a
aboli mardi 1er mars 2005, avec 5 voix pour et 4
contre, la peine de mort pour les
criminels âgés de moins de 18 ans. L'abolition
de la peine de mort pour les mineurs était à
l'étude depuis le 13 octobre 2004. Elle a jugé
que les exécutions de criminels de moins de 18
ans étaient contraires à la Constitution car
elles violaient le Huitième amendement qui
interdit les châtiments cruels ou inhabituels.
Cette décision annule les condamnations à mort
prononcées à l'encontre de 72 mineurs au moment
des faits et empêche les Etats de requérir à
l'avenir la peine capitale pour les mineurs de 16
et 17 ans au moment de leur crime. Ce jugement
confirme une décision précédente de la Cour
Suprême du Missouri interdisant l'exécution de
personnes ayant commis des crimes alors qu'ils
étaient mineurs. En 1988, la Cour Suprême avait
interdit la peine de mort pour les adolescents de
moins de 16 ans. La branche américaine d'Amnesty international a parlé
d'une décision permettant de replacer les
Etats-Unis "dans le rang des pays honorables
ayant abandonné cette pratique archaïque".
** RELIGION : Plus de 40
cardinaux, évêques catholiques et rabbins venus
du monde entier ont participé les 28 février et
1er mars 2005 à New York, au 2e Symposium
judéo-catholique qui s'est tenu au Musée de
l'héritage juif (Museum of Jewish Heritage). Le
premier Symposium a été initié par le cardinal
Jean-Marie Lustiger, Juif et catholique, alors
archevêque de Paris, et le rabbin Israël
Singer, président du Congrès
Juif Mondial. "L'Alliance de
l'Espoir est une nouvelle étape dans les
relations judéo-catholiques" ; "Nous
n'en sommes plus au rapprochement, mais au faire
ensemble", soulignait le Père français
Patrick Desbois, secrétaire du Comité
épiscopal de France pour les relations avec le
judaïsme, cheville ouvrière de ce symposium,
déclarant à la radio privée RCF (Radios
Chrétiennes en France): "Catholiques et
Juifs étaient passés, depuis le Concile Vatican
II, de la réconciliation au dialogue de
spécialistes, et maintenant aux actions
communes". Parmi les participants à ce
symposium figurent le cardinal Walter Kasper,
président du Conseil pontifical pour l'unité
des chrétiens, les cardinaux Godfried Danneels
de Bruxelles ; Claudio Hummes du Brésil ;
Theodor E. McCarrick de Washington ; ou encore
Peter Kodwo Appiah Turkson du Ghana. Une
délégation de 8 prélats français suit
également les travaux, emmenés par le cardinal
Jean-Marie Lustiger et Monseigneur Jean-Pierre
Ricard, archevêque de Bordeaux et Bezas,
président de la Conférence des évêques de
France. Du côté juif, plus de 30 rabbins sont
présents, dont le rabbin Yaaacov Bleich
d'Ukraine et le rabbin Gilles Bernheim de France
et plusieurs autres rabbins américains. NDLR. Le
Père Patrick Desbois, dirige les recherches sur
les fosses communes des victimes juives des
"Einsatzgruppen" nazis en Ukraine
pendant la dernière guerre sous l'égide d'une
fondation judéo-catholique. Le communiqué du 2e
Symposium judéo-catholique fait état du fait
que "le CRIF vient déditer 3
conférences majeures du Cardinal Lustiger, du
Cardinal Barbarin et du président de la
Conférence des évêques de France, Mgr Ricard,
concernant les juifs et
lantisémitisme".
Jeudi
3 mars 2005 : La Chambre des
représentants a adopté mercredi un projet de
loi visant à pouvoir priver de financement
public américain les organisations humanitaires
qui ne se seront pas dotées d'un code de
conduite destiné à éviter l'exploitation
sexuelle et autres abus.
Vendredi
4 mars 2005 : Conformément à la loi sur
la prévention du terrorisme (Reform and Terrorism Prevention Act
of 2004) signée le 17 décembre 2004 par
le Président George W. Bush, l'Administration
Américaine de la Sécurité dans les Transports
(TSA, Transportation Security
Administration) interdira à partir du 14
avril 2005 plusieurs types de briquets, dont le célèbre
Zippo, à bord des avions et dans les
zones sécurisées des aéroports. Ils étaient
déjà interdits dans les bagages enregistrés,
mais les passagers avaient jusqu'ici le droit
d'en emporter 2 dans leurs bagages à main. La
société Zippo, basée à Bradford, dans le
nord-ouest de la Pennsylvanie, a annoncé que
cette interdiction ferait baisser ses ventes de
plus de 30 %. Zippo a vendu 14 millions de
briquets en 2004, selon son PDG Greg Booth, qui a
ajouté que "la nouvelle réglementation
"pourrait vraiment nuire à notre
activité" étant donné qu'aucun autre
fabricant de briquet ne devrait être autant
affecté par ces mesures. La société Zippo
estime logique l'interdiction des briquets en
cabine, mais elle est mécontente que ses
briquets aient été classés dans la catégorie
"dangereux" pour les bagages
enregistrés. Les Zippo répondent à des normes
de sécurité strictes, a conclu Greg Booth. Le
Zippo devint également tristement célèbre en
1965, lorsqu'un reportage de Morley
Safer (CBS) intitulé "The
Burning of the Village of Cam Ne" montrera
des soldats américains mettant le feu à un
village vietnamien avec leurs briquets Zippo.
Cette image qui brisa la censure et la propagande
militaire fit basculer l'opinion américaine sur
la guerre menée par Washington contre le
communisme. Plus de détails : La liste des produits prohibés dans
les avions et aéroports américains (format
Pdf)
Samedi
5 mars 2005 : ONU : Lors d'une séance du Conseil de sécurité de l'ONU, qui se
tient à New York, le Président en exercice de
l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE), Dimitri
Rupel, ministre des Affaires étrangères de la
Slovénie, a proposé vendredi au Conseil de
sécurité ses services en matière de
prévention des conflits dans le cadre de la
coopération régionale avec l'ONU malgré que
l'OSCE "traverse une période de transition
et souffre encore de dissensions qui peuvent
rappeler celles de la guerre froide".
Mardi
8 mars 2005 : Harry Stonecipher, PdG de Boeing constructeur
aéronautique, en poste depuis décembre 2003, a
été contraint à la démission lundi par le
conseil d'administration en raison d'une liaison
qu'il entretenait avec une salariée du groupe
qui, selon la compagnie, "était de nature
à diminuer son aptitude à diriger la
société". Harry Stonecipher avait été un
"ardent défenseur de l'éthique" au
sein de Boeing, mettant en place un code de
conduite drastique que devaient signer chaque
année tous les collaborateurs du groupe. Boeing
a nommé le directeur financier James A. Bell, 56
ans, au poste de PDG à titre provisoire. ** Le
président George W. Bush a nommé lundi au poste
d'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU, le
secrétaire adjoint chargé des questions de
désarmement, John Bolton qui
succède ainsi à l'ancien sénateur John
Danforth, 68 ans, pressenti pour remplacer Colin
Powell à la tête du Département d'Etat, qui
avait démissionné le 4 décembre 2004 et
effective au 20 janvier 2005 pour "raisons
personnelles". Il était en poste depuis 6
mois aux Nations Unies. Il avait succédé à
John Negroponte, nommé ambassadeur en Irak. ** Plus de 6
000 personnes ont été évacuées lundi près de
l'ancienne cité olympique de Salt Lake City
après la fuite d'un produit toxique chimique qui
s'est échappé du wagon d'un train de
marchandises. L'alerte a duré 5 heures. Les
autorités n'ont pas précisé la nature du
produit. ONU : Le Secrétaire Général de
l'ONU, Kofi Annan entame une
tournée en Espagne où il sera reçu mercredi 9
mars 2005 par le Premier Ministre espagnol, José
Luis Zapatero. A Madrid, lors du Sommet international sur la
démocratie, le terrorisme et la sécurité, qui se
tient du 8 au 11 mars 2005, il prononcera un
discours clé sur la lutte contre le terrorisme.
Ce sommet est organisé par le Club de Madrid et
parrainé par le Roi d'Espagne, Juan Carlos.
Vendredi 11, il participera aux cérémonies du
premier anniversaire des attentats de Madrid. Le
Secrétaire général se rendra ensuite à
Ramallah, en Cisjordanie, où il rencontrera
lundi 14 mars 2005 le Président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier
ministre Ahmad Qoreï. Au cours de sa visite dans
les Territoires palestiniens occupés, il
rencontrera des membres du Bureau de secours et
de travaux des Nations Unies pour les réfugiés
de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA). Mardi 15
mars, le Secrétaire général entamera une
visite à Jérusalem où il rencontrera notamment
le Premier ministre israélien Ariel Sharon et le
Vice Premier ministre Shimon Peres. Le même
jour, il participera à l'inauguration à
Jérusalem d'un nouveau musée retraçant
l'histoire de l'Holocauste. ONU : Le
Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan entame une
tournée en Espagne où il sera reçu mercredi 9
mars 2005 par le Premier Ministre espagnol, José
Luis Zapatero. A Madrid, lors du Sommet international sur la
démocratie, le terrorisme et la sécurité, qui se
tient du 8 au 11 mars 2005, il prononcera un
discours clé sur la lutte contre le terrorisme.
Ce sommet est organisé par le Club de Madrid et
parrainé par le Roi d'Espagne, Juan Carlos.
Vendredi 11, il participera aux cérémonies du
premier anniversaire des attentats de Madrid. Le
Secrétaire général se rendra ensuite à
Ramallah, en Cisjordanie, où il rencontrera
lundi 14 mars 2005 le Président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier
ministre Ahmad Qoreï. Au cours de sa visite dans
les Territoires palestiniens occupés, il
rencontrera des membres du Bureau de secours et
de travaux des Nations Unies pour les réfugiés
de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA). Mardi 15
mars, le Secrétaire général entamera une
visite à Jérusalem où il rencontrera notamment
le Premier ministre israélien Ariel Sharon et le
Vice Premier ministre Shimon Peres. Le même
jour, il participera à l'inauguration à
Jérusalem d'un nouveau musée retraçant
l'histoire de l'Holocauste.
Mercredi
9 mars 2005 : L'Université
de Cornell a annoncé lundi que
"Le lauréat du Prix Nobel (NDLR. 1967 de
Physique pour ses travaux sur l'énergie produite
par le soleil et d'autres astres), Hans Albrecht Bethe, "géant
de la physique et conscience de la science",
professeur émerite de physique à l'université
de Cornell, est mort dans sa maison
d'Ithaca" (New York), à l'âge de 98 ans.
Né en 1906 à Strasbourg, dans le nord-est de la
France, à l'époque ville allemande, d'un père
protestant et d'une mère juive, il fuit le
nazisme et se réfugie aux Etats-Unis en 1935,
où il a été nommé assistant à l'université
de Cornell, après avoir émigré en 1933 vers
l'Angleterre. Ses travaux sur les réactions
nucléaires lui ont permis de participer au
projet Manhattan à Los Alamos (LANL, Los
Alamos National Laboratory) Centre de
recherche situé au Nouveau-Mexique (sud) et
dédié uniquement au développement de nouvelles
armes de destruction massive. C'est là que fut
mise au point la première bombe atomique sous la
direction de Robert J. Oppenheimer,
responsable du projet Manhattan, qui a
coûté au total 2 milliards de dollars. Han
Albrecht Bethe s'est très vite prononcé contre
l'utilisation de la puissance nucléaire à des
fins guerrières et n'a cessé ensuite de
dénoncer la guerre froide entre les 2 blocs
soviétique et américain. Il a publié quelque
300 travaux dont beaucoup sont restés classés
secrets. Plus de détails : Les réactions nucléaires ; Appel du Professeur Hans Albrecht
Berthe le 31 janvier 1996 à l'occasion du 50ème
anniversaire de la fin de la Seconde Guerre
mondiale ; Le projet Manhattan ; Association pour la Préservation de
l'Héritage du Projet Manhattan (Manhattan
Project Heritage Preservation Association, Inc.,
MPHPA) ; Documents originaux, qui proviennent
des Archives Nationales Américaines sur la
decision d'utiliser la bombe atomique contre les
villes d'Hiroshima et Nagasaki. ONU : Après 4
ans d'âpres négociations, et sur recommandation
de sa Sixième Commission, chargée des questions
juridiques, l'Assemblée générale de l'ONU a
approuvé, mardi, par 84 voix pour, 34 contre et
37 abstentions, la Déclaration des Nations Unies sur
le clonage des êtres humains (format
pdf). Cette déclaration, non contraignante
juridiquement, invite les Etats Membres à
prendre des mesures pour "protéger comme il
convient la vie humaine" et à interdire les
formes de clonage humain "incompatibles avec
la dignité humaine". Les Etats Membres sont
également invités" à adopter les mesures
voulues pour écarter le risque de l'exploitation
des femmes dans l'application des sciences de la
vie et à adopter et à appliquer sans délai une
législation nationale donnant effet aux
dispositions de la Déclaration, sur la base du
texte déjà adopté par la Sixième
Commission".
Vendredi
11 mars 2005 : La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice (photo)
a annoncé jeudi que les Etats-Unis se
retiraient du protocole optionnel de la Convention de Vienne du 24 avril
1963 sur les relations consulaires permettant
l'intervention de la Cour
Internationale de Justice (CIJ) dans
le cas de détenus étrangers aux Etats-Unis
arguant que "son pays s'était retiré du
protocole donnant juridiction à la CIJ aux
Etats-Unis car il y a un problème de
compétences entre les pouvoirs judiciaires
fédéraux et des Etats américains". Ce
protocole optionnel autorise les pays étrangers
à saisir la CIJ lorsqu'on refuse à des suspects
incarcérés à l'étranger le droit de voir un
diplomate de leur pays. Condoleezza Rice a
affirmé que les Etats-Unis continueraient de
respecter la Convention de Vienne qui prévoit le
principe d'une assistance consulaire aux
détenus, qu'elle a qualifiée
"d'extrêmement importante". Plus de
détails : Violations de la Convention de
Vienne à 2 reprises par les Etats-Unis ; LA CIJ INDIQUE AUX ETATS-UNIS DE
PRENDRE TOUTE MESURE POUR EMPECHER L'EXECUTION DE
TROIS RESSORTISSANTS MEXICAINS DANS L'ATTENTE DE
SON ARRET DEFINITIF ** Selon des
informations données jeudi par le quotidien
"New York Times ",
Washington serait prête à retirer le statut
d'organisation terroriste au Hezbollah et
reconnaîtrait ainsi le mouvement chiite libanais
comme parti politique.
Samedi
12 mars 2005 : Un juge a été abattu et 3
fonctionnaires blessés au cours d'une fusillade
à l'intérieur d'un tribunal d'Atlanta (Georgie,
sud-est), au moment où un Noir américain de 34
ans, Brian Nichols, jugé pour viol, a saisi
vendredi l'arme d'un policier avant de s'enfuir
dans une voiture volée.
Lundi
14 mars 2005 : Selon le quotidien "The New
York Times", les Etats-Unis ont
lintention de libérer ou dextrader
environ la moitié des 540 détenus soupçonnés
de terrorisme dans la base de Guantanamo à Cuba.
D'après le journal, c'est le Secrétaire d'Etat
à la Défense, Donald Rumsfeld qui a pris
cette décision. Les prisonniers proviennent de
40 pays. Beaucoup dentre eux avaient été
arrêtés fin 2001 en Afghanistan. Les conditions
de détention sur la bas américaine de
Guantanamo ont de nombreuses fois été
dénoncées par les organisations de défense des
droits de lHomme. Plus de détails : De Kaboul à Cuba : le
statut des prisonniers de Guantanamo en droit
international ; la situation des prisonniers de
Guantanamo
; Guantanamo, un vide juridique total ; Prisonniers de guerre ? Non pour les
Etats-Unis. Oui, pour les Nations unies et la
Croix-Rouge ; Guantanamo : Déclaration du
gouvernement cubain à l'adresse de l'opinion
publique nationale et internationale (11
janvier 2002) ; Photos des humiliations subies par
les prisonnniers irakiens à la prison d'Abou
Graïb à Bagdad en Irak. ( !
) Lien déconseillé aux personnes
sensibles. ** Un homme
armé a ouvert le feu samedi au cours d'un office
religieux dans un hôtel de Brookfield, en
banlieue de Milwaukee (Wisconsin, nord des
Etats-Unis), tuant 4 personnes et une dizaine de
blessées pour la plupart dans un état critique
avant de retourner l'arme contre lui. ONU : 10 ans
après la quatrième Conférence mondiale sur
les femmes qui s'est
tenue du 4 au 15 septembre 1995 à Beijing
(Pékin en Chine), la 49e session de la Commission sur la condition de la
femme qui a débuté le 28
février 2005 à New York, s'est achevée
vendredi 11 par un appel aux gouvernements de
prendre toutes les mesures appropriées pour
éliminer la demande des femmes et des filles
victimes de trafics pour toute forme
dexploitation. La Commission a aussi
demandé aux gouvernements de prendre les mesures
voulues pour sattaquer aux causes profondes
du trafic, notamment la pauvreté et
linégalité des sexes, ainsi quaux
facteurs externes, les mariages et le travail
forcés, notamment en renforçant leur
législation et de punir les coupables, sur le
plan pénal et sur le plan civil. La résolution
adoptée sans vote leur demande également
dériger en crime la traite des personnes,
en particulier des femmes et des filles, sous
toutes ses formes et de condamner et sanctionner
les trafiquants et leurs intermédiaires, tout en
assurant protection et assistance aux victimes de
la traite, dans le plein respect de leurs droits
fondamentaux. Certains pays ont regretté à
linstar des Pays-Bas et du Royaume-Uni, que
ce texte ninclut toutes les formes
dexploitation, conformément au Protocole de Palerme contre la
traite des personnes, comme le
travail forcé, lesclavage ou le commerce
dorganes. La résolution sur "La
situation des femmes et des filles en
Afghanistan", adoptée sans vote telle
quamendée oralement, demande notamment au
Gouvernement afghan de faire en sorte que les
femmes puissent sinscrire sur les listes
électorales, en assurant notamment leur
sécurité, se porter candidates et voter lors
des prochaines élections à lAssemblée
nationale, qui se tiendront en 2005. Il est
également demandé au Gouvernement afghan de
sensibiliser davantage la population à la
nécessité de prévenir et déliminer la
violence à légard des femmes, y compris
la violence familiale et la violence sexuelle. La
situation des Palestiniennes a continué de
mobiliser lattention de la Commission qui a
approuvé une série de recommandations, par 38
voix pour, une voix contre (Etats-Unis) et deux
abstentions (Islande et Canada), quelle
présentera au Conseil économique et social pour
adoption finale. Ces recommandations demandent
notamment aux parties en cause, ainsi quà
la communauté internationale, de déployer tous
les efforts voulus pour assurer la pleine reprise
du processus de paix sur la base des éléments
convenus et du terrain dentente déjà
trouvé, et préconisent des mesures visant à
améliorer de façon tangible la difficile
situation sur le terrain et les conditions de vie
des Palestiniennes et de leur famille. La
commission de la condition de la femme des
Nations unies a également adopté une
résolution sur l'égalité économique entre les
sexes présentée par les Etats-Unis mais à
laquelle Washington s'est finalement opposé en
raison d'un amendement sur les "droits en
matière de reproduction". Ce texte a tout
de même été adopté, enrichi d'une formulation
proposée par l'Afrique du Sud soulignant que
"la méconnaissance des droits des femmes en
matière de reproduction altère gravement leurs
perspectives dans leurs vies privée et
publique".
Mercredi
16 mars 2005 : Le Comité pour la
protection des journalistes (CPJ,
Comitee to Protect Journalists) a publié
lundi son rapport annuel intitulé "Attacks on the Press in
2004" selon lequel 56
journalistes ont été tués dans l'exercice de
leur métier en 2004, dont "36
délibérement assassinés". ** Arrivée
samedi à Houston (Texas) pour une visite de 3
jours, la vice-présidente de Taïwan, Lu Hsiu-lien, a
déclaré que la loi "antisécession"
(NDLR. ratifiée lundi par l'Assemblée Nationale
chinoise) "ne présente pas seulement un
problème pour lîle, mais aussi pour
lensemble du monde. Et en premier lieu,
pour les Etats-Unis qui sont liés eux aussi par
une loi, le Taiwan Relations Act ou TRA, une
loi qui sert de clé de voûte aux relations
américano-taiwanaises en labsence de liens
diplomatiques. Le TRA est entré en vigueur le 10
avril 1979, après la reconnaissance par
Washington du régime de Pékin et la rupture des
relations diplomatiques avec Taipei, sous
ladministration de Jimmy Carter. Le TRA
définit le cadre des relations semi-officielles
qui lient désormais les Etats-Unis à Taiwan. Il
autorise en outre Washington à vendre à
lîle les armements nécessaires à sa
défense et à lui fournir une assistance
militaire matérielle en cas dagression,
les engageant à trouver une résolution
pacifique au conflit entre les 2 rives".
Jeudi
17 mars 2005 : Un rapport d'une commission
d'enquête du Sénat rendu public mardi soir à
Washington a révélé que 9 banques
américaines, dont Citigroup - plus
grande institution financière du pays -, Riggs
et Bank of America, dont
certaines travaillaient avec le général
Pinochet ou ses proches depuis près de 25 ans,
ont autorisé l'ancien dictateur Augusto Pinochet
(1973-1990) à ouvrir des comptes offshore ou
sous de faux noms dissimulant ainsi près de 13
millions de dollars. D'après le rapport de la
commission sénatoriale, la "Bank of
America" a ouvert 9 comptes à l'une des
filles d'Augusto Pinochet, comptes qui ont été
"clos l'an dernier" (2004) selon un
communiqué. D'autres banques sont citées par le
rapport du Sénat : Banco de Chile, Espirito
Santo Bank, Ocean Bank et Pina Bank (Floride),
Banco Atlantico et Coutts & Co.
International, aujourd'hui propriété de la
banque espagnole Banco Santander. ** Dans son
édition de mercredi, le quotidien "The New
York Times" a révélé que,
selon des sources militaires "non
identifiées", des enquêteurs ont recensé
"26 décès suspects de détenus pouvant
être considérés comme des homicides" en
Afghanistan et en Irak. Sur les 26 cas cités par
"The New York Times", 18 concernent des
enquêtes internes de l'armée de terre et de la
marine ayant conclu à la nécessité d'engager
des poursuites pour homicide présumé et 8
autres font toujours l'objet d'investigations. La
CIA est impliquée dans 4
affaires précise le quotidien ajoutant qu'un
seul cas concerne la prison irakienne d'Abou
Ghraib en Irak. Selon des chiffres, compilés à
partir de rapports d'enquête de l'armée et de
la marine américaine, ainsi que de la CIA et du
département de la Justice, transmis à l'agence
de presse Associated Press, 108
détenus sont morts dans les prisons américaines
d'Afghanistan et d'Irak, dont 26 des suites
possibles de mauvais traitements, et 20
d'"homicides justifiables". Pour
Anthony Romero, directeur exécutif de l'ACLU (American
Civil Liberties) Union des libertés civiles
américaines, cette "position est
inacceptable" ajoutant : "Il est
incroyable que, malgré les enquêtes de l'armée
elle-même, qui relèvent des cas de morts et de
mauvais traitements dans les zones de détentions
américaines, le gouvernement continue à
prétendre que ce qui se passe est uniquement
l'oeuvre de quelques soldats voyous". ** La
secrétaire dEtat Condoleeza Rice a débuté
mercredi par l'Inde une tournée en Asie qui
l'emmenera au Pakistan, au Japon, en Corée du
Sud et en Chine. En Inde, elle a annoncé que les
Etats-Unis sont prêts à coopérer avec New
Delhi dans le domaine du nucléaire civil avant
de se rendre au Pakistan.
Mardi
22 mars 2005 : Alors que s'ouvrait lundi
au Parlement européen de Strasbourg (France)
une réunion sur la Tchétchénie organisée par
le Conseil de l'Europe en
présence du président tchétchène, Alu
Alkhanov, l'organisation de défense des droits
de l'homme, Human Rights Watch (HWR),
basée à New York, a publié un rapport
intitulé "Pire qu'une guerre : les
disparitions en Tchétchénie, un crime contre
l'humanité" (format pdf) qui dénonce
"les disparitions massives en Tchétchénie,
où cette pratique peut désormais être
assimilée à un crime contre l'humanité".
Human Rights Watch accuse Moscou et demande à
l'Union européenne de ne pas "fermer les
yeux". Pour HWR, "la disparition est
une exaction caractéristique de ces 6 années de
conflit en Tchétchénie. La Commission des
droits de lhomme doit adopter une
résolution ferme afin de faire comprendre à la
Russie que cette pratique persistante de
"disparitions" aura des conséquences.
Les groupes locaux de défense des droits humains
estiment que depuis le début du conflit en 1999,
de 3 000 à 5 000 personnes ont
"disparu". Les statistiques du
gouvernement russe donnent le chiffre de 2 090
personnes. Toutes sont des civils ou des
personnes désarmées au moment de leur
arrestation. Les autorités russes déclinent
toute responsabilité quant au sort qui leur a
été réservé ou au lieu où elles se trouvent.
Selon Human Rights Watch, la vaste majorité des
"disparitions" sont perpétrées par
des agents du gouvernement - soit par des forces
fédérales russes, soit, de plus en plus
souvent, par des forces de sécurité
tchétchènes qui dépendent en fait des
autorités russes. Au cours des 5 dernières
années, les services de police ont ouvert plus
de 1 800 enquêtes criminelles dans le cadre de
"disparitions". Aucun cas na
abouti à une condamnation. Selon le rapport de
HWR, "le conflit en Tchétchénie,
aujourdhui entré dans sa sixième année,
est à lorigine de souffrances indicibles
pour des centaines de milliers de civils qui ont
été victimes dexactions perpétrées tant
par les forces russes que par les rebelles
tchétchènes. Ces derniers ont commis des actes
de terrorisme innommables en Tchétchénie et
dans dautres parties de la Russie. De leur
côté, outre les disparitions forcées, les
forces fédérales russes, associées aux forces
tchétchènes favorables à Moscou, ont
perpétré de nombreux autres crimes contre les
civils, notamment des exécutions
extrajudiciaires, des actes de torture, des
détentions arbitraires et des pillages.
Lécrasante majorité de ces crimes
nont pas fait lobjet dune
enquête et restent impunis. En 2000 et 2001, la
Commission des droits de lhomme de
lONU a adopté des résolutions appelant le
gouvernement russe à mettre un terme aux
exactions, à instaurer un processus efficace
pour que les responsables répondent de leurs
actes et à inviter les mécanismes de
supervision de lONU à se rendre dans la
région". Selon Human Rights Watch, la
Russie a "bravé les résolutions et
na pas respecté la majorité des
recommandations". ONU : Dans son
rapport intitulé "Dans une liberté plus grande
: vers le développement, la sécurité et les
droits de l'homme pour tous", le
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
présenté une réforme profonde des institutions
des Nations Unies et proposé notamment la
création d'un Conseil des droits de l'homme au
même rang que le Conseil de sécurité, dont les
nouveaux membres devront démontrer leur
engagement envers le développement économique.
Mercredi
23 mars 2005 : Un adolescent armé a
ouvert le feu dans un lycée d'une réserve
indienne près de la petite ville de Red Lake,
dans l'état du Minnesota dans le nord du pays,
avant de retourner l'arme contre lui, faisant 9
morts dont 7 dans le lycée et 18 blessés. Il
s'agit du pire carnage dans une école
américaine depuis celui de Columbine dans la
ville de Littleton (Colorado, ouest) le 29 avril
1999 où 2 adolescents de 17 et 18 ans avaient
tué 12 lycéens et un enseignant avant de se
suicider. Cette nouvelle affaire a fait resurgir
le débat sur les armes à feu. ** Le
sous-secrétaire américain au Trésor chargé
des affaires internationales, John Taylor, a
annoncé mardi qu'il quittera ses fonctions le 22
avril 2005. Dans une lettre au président il a
expliqué qu'il avait l'intention de ne servir
que pendant le premier mandat de George W. Bush.
Jeudi
24 mars 2005 : Le porte-parole adjoint du
département d'Etat Adam Ereli a exhorté mardi
Israël à mettre fin à ses "activités de
colonisation" estimant qu'il s'agit d'un
"élément vital, essentiel de la Feuille de
route qui va de pair avec les engagements des
Palestiniens" ajoutant que le développement
de la colonisation va à l'encontre de la Feuille
de Route. Israël avait annoncé lundi qu'il
allait continuer à construire des logements dans
les 3 principales colonies israéliennes de
Cisjordanie, Maalé Adoumim (à l'est de
Jérusalem), Goush Etzion (au sud de Jérusalem)
et Ariel (nord de la Cisjordanie). Voir notre édition du 22 mars 2005 (Israël) ** Lors d'une
intervention à l'université de Georgetown à
Washington, Imad Moustapha, ambassadeur de Syrie
aux Etats-Unis, a affirmé que "son
gouvernement ne savait pas quand il retirera ses
troupes du Liban, mais il a laissé entendre que
cela se passerait dans moins de 2 mois" et
que "le calendrier de retrait serait fixé
lors d'une réunion entre des responsables de
l'armée syrienne et libanaise la semaine
prochaine". ** Une
explosion s'est produite mercredi dans une grande
usine pétrochimique de British Petroleum (BP) à Texas
City, à 55 km au sud-est d'Houston, faisant une
vingtaine de blessés. Cet immense complexe
industriel s'étend sur 480 hectares. Environ 435
000 barils de pétrole brut y sont produits
chaque jour, soit 3 % de l'essence consommée aux
Etats-Unis. Environ 2 000 personnes y
travaillent.
Samedi
26 mars 2005 : Un haut responsable
américain a révélé, sous couvert d'anonymat,
que "l'assistance militaire existante (des
Etats-Unis) va être augmentée en ajoutant la
vente de F-16 Fighting Falcon (NDLR.
Avions de combat) au Pakistan, et nous allons le
notifier au Congrès" vendredi, ajoutant
"même si les quantités en question sont
relativement faibles, il n'y a pas de limite
fixée sur ce que les Etats-Unis vont vendre au
Pakistan". Cette vente a été faite malgré
les objections posées par l'Inde, pays voisin du
Pakistan. Le Premier ministre indien, Manmohan
Singh , a fait part de "sa grande
déception au sujet de cette décision",
soulignant qu'elle pourrait avoir "des
conséquences négatives sur la sécurité de
l'Inde". Les chasseurs-bombardiers F-16,
fabriqués par Lockheed-Martin, sont l'un
des avions de combat les plus vendus au monde,
avec plus de 4 000 exemplaires en exercice dans
une vingtaine de pays. Lancé en 1974, cet avion
compose 60 % de la force de feu de l'armée de
l'air américaine.
Mardi
29 mars 2005 : ONU : Célébration lundi à New
York de la 20ème Journée de solidarité avec
les membres du personnel arrêtés, détenus,
enlevés ou portés disparus alors qu'ils
s'acquittaient de leur mission au service de l'Organisation
des Nations Unies. Cette journée est
traditionnellement célébrée le 25 mars de
chaque année. Elle marque lanniversaire de
lenlèvement dAlec Collett en 1985
par des hommes armés près de laéroport
de Beyrouth au Liban alors quil était en
mission pour lOffice de secours et de
travaux des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Le sort
de ce journaliste britannique qui avait aussi
été Directeur du Centre dinformation des
Nations Unies à Accra au Ghana na toujours
pas été élucidé. Au cours de lannée
2004, 8 fonctionnaires des Nations Unies ont
été pris en otage en Afghanistan, en
République démocratique du Congo RDC, en
Somalie et au Soudan. Le rapport du Secrétaire
général sur la sécurité du personnel
humanitaire publié en septembre 2004 fait état
de 26 arrestations, détentions ou disparitions.
Mercredi
30 mars 2005 : ONU : Le secrétaire général
des Nations Unies Kofi Annan a exclu mardi toute
démission après la publication d'un second
rapport intermédiaire de la commission
d'enquête sur la gestion du programme
"Pétrole contre nourriture" dirigée
par l'ancien président de la Réserve fédérale
américaine Paul Volcker. Le
rapport accuse le fils du secrétaire général
des Nations unies, Kojo, et la COTECNA d'avoir
tenté de dissimuler leur relation après
l'obtention du contrat. La Cotecna avait été
chargée en 1998 par l'ONU d'inspecter les
importations de biens en Irak dans le cadre du
programme "Pétrole contre nourriture".
Ce programme avait été mis en place pour
permettre de 1996 à 2003 au régime de Bagdad,
alors sous embargo, de vendre du pétrole pour
acheter des biens de première nécessité pour
sa population. Le rapport indique clairement
"qu'il n'y a pas de preuves que la
sélection de Cotecna, en 1998, ait fait l'objet
de toute influence volontaire ou impropre de la
part du Secrétaire général dans le processus
de sélection ou d'appel d'offres". Voir notre édition du 9 décembre
2005 (ONU)
Jeudi
31 mars 2005 : Dans une lettre adressée
au président de la commission des Affaires
étrangères du Sénat, Richard Lugar, 59
ambassadeurs américains, pour la plupart à la
retraite, ont demandé de s'opposer à la
nomination de John Bolton comme ambassadeur à
l'ONU, indiquant que "l'actuel
sous-secrétaire d'Etat chargé du désarmement
John Bolton a l'expérience professionnelle
correspondant à ce poste, mais ses activités et
prises de position passées mènent à la
conclusion qu'il n'est pas l'homme qu'il faut, à
un moment où l'ONU entre dans une phase
essentielle de modernisation". John Bolton
est considéré comme un "faucon" de
l'administration Bush, et sa nomination a été
vivement dénoncée par l'opposition démocrate.
La lettre précise : "Que John Bolton tienne
à affirmer que l'ONU n'est précieuse que quand
elle sert directement les intérêts américains,
et que le Conseil de sécurité le plus efficace
serait celui dont les Etats-Unis seraient le seul
membre permanent, ne l'aidera pas à négocier
avec les représentants de 96 % de
l'Humanité". Et de conclure : "John
Bolton a un bilan exceptionnel en matière
d'opposition aux efforts visant à renforcer la
sécurité américaine par le contrôle des
armements", pour avoir retiré les
Etats-Unis de traités ou de négociations de
désarmement, en particulier le traité ABM sur
les missiles. John Bolton doit être entendu le 7
avril 2005 par la commission des Affaires
étrangères du Sénat américain, en vue de la
confirmation de sa nomination. Voir notre édition du 8 mars 2005
(Etats-Unis)
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