- SOMMAIRE
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La Turquie
dans l'Europe de
Alexandre Del Valle
- Qui a peur
de l'islam ! La démocratie est-elle soluble dans
l'islam ? de Guy
Millière
- La Turquie
aujourd'hui : Un pays européen ? de Olivier
Roy, Collectif
- La Turquie
moderne et l'Islam de Thierry
Zarcone
- Histoire de
la Turquie contemporaine de Hamit Bozarslan
- MAI 2005
- Vendredi
13 mai 2005 : La Cour
européenne des droits de l'Homme (CEDH) qui
siège à Strasbourg (France) a jugé jeudi que
le procès du chef du PKK (Parti des Travailleurs du
Kurdistan), Abdullah Ocalan, n'avait
pas été équitable. La cour de Strasbourg a
estimé que le fondateur du PKK, condamné à
mort en 1999 pour séparatisme et haute trahison,
avant de voir sa peine commuée en prison à vie
en 2002, n'avait "pas été jugé par un
tribunal indépendant et impartial" lors de
son procès devant la cour de sûreté de l'Etat
d'Ankara ; qu'il n'avait pas eu normalement
accès à ses avocats pour préparer sa défense
et que le délai entre son placement en garde à
vue et sa présentation au juge avait été
excessif. La Grande chambre, dont les arrêts
sont définitifs, a en outre accordé aux avocats
de l'intéressé 120 000 euros de dédommagement,
somme devant être versée dans les 3 mois. La
Cour souligne qu'un "nouveau procès ou une
réouverture de la procédure, à la demande de
l'intéressé, représente en principe un moyen
approprié de redresser la violation
constatée". L'avocat d'Abdullah Ocalan,
Maître Mark Muller, a estimé que "la
Turquie doit respecter le jugement" ajoutant
qu'il "est temps que la Turquie rejoigne
l'Europe mais elle doit se plier aux règles du
club". ** Le Fonds monétaire
international (FMI) a
accordé un crédit d'un montant de 10 milliards
de dollars sur 3 ans à ce pays pour soutenir son
programme de réformes économiques.
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- Samedi
14 mai 2005 : Après que les autorités
de l'aviation civile des Pays-Bas aient annoncé
mardi l'interdiction pour une durée d'un mois de
la compagnie aérienne turque Onur Air pour des
"raisons de sécurité", plus de 9 000
Néerlandais passagers de la compagnie Onur Air
ont été bloqués en Turquie. Un responsable de
la compagnie, Esat Aksak a qualifié
"d'injuste" la décision néerlandaise
affirmant que "tout était fait pour
maintenir nos avions en bon état de
marche". Il a souligné que sa compagnie
volait vers la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne
et l'Autriche, sans problème ajoutant qu'Onur
Air assure 300 vols hebdomadaires vers l'Europe,
dont 75 vers les Pays-Bas.
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- Jeudi
19 mai 2005 : Le porte-parole du ministre
des Affaires étrangères, Namik Tan, a annoncé
mercredi que le Premier ministre irakien, le
Chiite "Ibrahim Jaafari effectuera une
visite de 2 jours en Turquie vendredi et samedi
21 mai 2005 afin d'évoquer les relations
bilatérales entre les 2 voisins sauf s'il y a un
problème de dernière minute".
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- Samedi
21 mai 2005 : Le ministre des Affaires
étrangères Abdullah Gül, qui
s'exprimait dans les colonnes du quotidien "Milliyet" a
déclaré vendredi que la Turquie
"n'envisageait pas de rejuger" Abdullah Ocalan, le chef
de l'ex parti des Travailleurs du Kurdistan, PKK . La Cour
européenne des droits de l'Homme (CEDH) qui
siège à Strasbourg (France) avait jugé le 12
mai 2005 que le procès d'Abdullah Ocalan,
n'avait pas été équitable. La cour avait
estimé que le fondateur du PKK, condamné à
mort en 1999 pour séparatisme et haute trahison,
avant de voir sa peine commuée en prison à vie
en 2002, n'avait "pas été jugé par un
tribunal indépendant et impartial" lors de
son procès devant la cour de sûreté de l'Etat
d'Ankara ; qu'il n'avait pas eu normalement
accès à ses avocats pour préparer sa défense
et que le délai entre son placement en garde à
vue et sa présentation au juge avait été
excessif. La CEDH considérait qu'un
"nouveau procès ou une réouverture de la
procédure, à la demande de l'intéressé,
représente en principe un moyen approprié de
redresser la violation constatée". Plus de
détails : Kurdistan, histoire d'un peuple
divisé : histoire et chronologie ; Qui est Abdullah Ocalan (vu par le
gouvernement turc) ; l'affaire Ocalan : danger de
massacre pour le peuple kurde
-
- Mercredi
25 mai 2005 : Le synode d'Istanbul
rassemblant 42 représentants de 14 Eglises
orthodoxes, dont ceux des patriarcats
d'Alexandrie (Egypte), d'Antioche (siège à
Damas, Syrie) et de Moscou (Russie) ainsi que des
Eglises de Chypre, de Grèce, de Serbie et de la
Pologne, s'est réuni mardi à Constantinople et
a décidé de destituer le patriarche de
Jérusalem Irénéos 1er, (65 ans),
accusé d'avoir vendu secrètement à des hommes
d'affaires juifs 2 bâtiments appartenant à son
patriarcat et abritant des hôtels près de la
porte de Jaffa, à Jérusalem-est. Les
Palestiniens considèrent ce secteur annexé par
Israël depuis juin 1967 comme la capitale de
leur futur Etat. Irénéos 1er avait été
destitué par sa propre hiérarchie au cours d'un
synode à Jérusalem le 7 mai 2005.
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- Jeudi
26 mai 2005 : Une conférence sur le
génocide arménien réunissant plusieurs
centaines de participants, qui devait se tenir
vendredi à l'Université du Bosphore à Istanbul
en association avec l'université de Bilgi et
celle de Sabanci, a été annulée sine die. Le
ministre de la justice, Cemil Cicek, avait
indiqué mardi devant le Parlement que cette
"conférence allait à l'encontre des
efforts du gouvernement de contrer la campagne
des Arméniens visant à faire reconnaître ces
tueries (NDLR. Le génocide arménien) comme un
génocide. Ajoutant : "Certains disent qu'il
n'y a pas de liberté ; eh bien, il y a la
liberté de poignarder les gens dans le dos et de
proférer des mensonges (...) Nous devons mettre
un terme à cette phase de propagande (...) de
trahison". Cette conférence devait
permettre de débattre de la position officielle
turque selon laquelle il n'y a pas eu de
génocide en 1915 mais seulement des massacres
dans le contexte de la première guerre mondiale,
les victimes étant aussi bien arméniennes que
turques. Le génocide arménien aurait fait
jusqu'à 1,5 million de morts entre 1915 et 1923.
Les autorités turques avancent le chiffre de 300
000 morts.
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