SOMMAIRE

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Jeudi 26 août 2004

Maîtres Irène Terrel et Jean-Jacques De Felice, avocats de l'ex-activiste d'extrême gauche italien Cesare Battisti, 49 ans, membre des "Prolétaires armés pour le communisme" réfugié en France depuis 1990, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en Italie pour son implication dans 4 homicides en 1978 et 1979 et sous le coup d'une procédure d'extradition vers l'Italie et qui s'est soustrait à son contrôle judiciaire, ont démenti l'information parue dans le quotidien "Libération" qui "révélait" que leur client "avait quitté la France" : "Je ne quitterai pas la France, je ne saurai pas le faire, c'est mon pays et je n'en vois pas d'autre dans mon futur", précisant "Enfermé à vie, 30 ans après les faits, ce serait la famille, les enfants, d'autres vies qui paieraient. Je ne peux pas courir ce risque, ne plus revoir mes enfants, le pays où ils sont nés, l'idée m'est insupportable". Cesare Battisti avait été placé sous écrou extraditionnel du 10 février au 3 mars 2004, contre l'avis du parquet général (ministère public), avant d'être placé sous contrôle judiciaire (retraits du passeport et pièces d'identité), avec interdiction de quitter l'Ile-de-France et de se rendre près des aéroports. Cesare Battisti semble exploiter temporairement une des très nombreuses failles juridiques du système judiciaire français, la police et la justice n'ayant pas de cadre légal pour l'arrêter, l'incarcérer ou le rechercher en l'absence de la délivrance d'un mandat d'arrêt. La cour d'appel de Paris a rendu le 30 juin 2004 un avis favorable à son extradition. Cesare Battisti s'était alors pourvu en cassation. Le Président Jacques Chirac déclarait lors du 23ème sommet franco-italien du 2 juillet à Paris qu'il "ordonnerait l'extradition si le pourvoi était rejeté" pour la plus grande satisfaction du Président du Conseil italien Silvio Berlusconi. NDLR. 1 - La détention provisoire est une mesure exceptionnellement ordonnée par le juge des libertés et de la détention de placer en prison avant son jugement une personne mise en examen pour crime ou délit puni d'au moins 3 ans d'emprisonnement (loi du 15 juin 2000, renforçant la présomption d'innocence et les droits des victimes). La détention doit être strictement motivée selon les conditions prévues par la loi et si une mesure de contrôle judiciaire parait insuffisante. 2 - C'est à occasion de ce 23ème sommet que Silvio Berlusconi a annoncé que la 1ère Constitution européenne serait signée par les 25 Etats membres le 20 novembre 2004 à Rome (Italie) dans "le même palais, dans la même salle" où a été signé le Traité de Rome en 1957, créant la Communauté européenne. La Constitution pour l'Union européenne élargie a été adoptée le 18 juin 2004 par les dirigeants européens à Bruxelles. Plus de détails : DOSSIER CESARE BATTISTI

Mercredi 25 août 2004

Selon le quotidien "Libération", l'ex-activiste d'extrême gauche italien Cesare Battisti, 49 ans, membre des "Prolétaires armés pour le communisme" réfugié en France depuis 1990, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en Italie pour son implication dans 4 homicides en 1978 et 1979 et sous le coup d'une procédure d'extradition vers l'Italie aurait "quitté la France" provoquant l'indignation du gouvernement italien. Dominique Perben, Ministre de la justice a déclaré que "certains commentaires de ceux qui prennent la défense de Cesare Battisti (NDLR. qui s'est soustrait à son contrôle judiciaire alors placé sous filature policière permanente) et approuvent sa fuite sont particulièrement affligeants et font preuve d'irresponsabilité". NDLR. Cesare Battisti était placé sous la "protection" de la mairie socialiste de Paris, mais également sous la précédente mandature de Jean Tibéri (Droite). Plus de détails : Editions du 23 août 2004 et du 3 juillet 2004 ; Les victimes de Battisti ; Livre : La Vérité sur Cesare Battisti de Fred Vargas ; Rencontre de Cesare Battisti ; Non à l'extradition de Cesare Battisti ; Appel de la Ligue des Droits de l'Homme, LDH "La France doit respecter sa parole".

Mercredi 25 août 2004 Suite...

ITALIE :
Dans l'affaire franco-italienne, Cesare Battisti, ex-activiste d'extrême gauche en fuite, (voir France), Carlo Giovannardi, ministre des Relations avec le Parlement a déclaré que "la France a eu un comportement scandaleux, confondant ceux qui ont les mains entachées d'horribles délits avec des persécutés politiques" dans le quotidien Il Sole-24 Ore. Roberto Calderoli, ministre des Réformes, a accusé Paris de "complicité pour avoir permis à l'auteur de plusieurs crimes de fuir avec la participation de tous ceux qui ont soutenu la position d'un criminel de la pire espèce". Romano La Russa, député européen d'Alliance nationale, a déclaré que "nos craintes se sont avérées justifiées : à la première occasion, le criminel a filé à l'anglaise. C'est le résultat qu'on obtient quand on veut protéger un condamné à la perpétuité, comme le fait la gauche européenne". Roberto Castelli, a accusé la gauche européenne de "défendre les assassins". Selon le quotidien Corriere della Sera, dans son édition de dimanche, la "disparition" (sous filature policière) de Battisti, le ministre de la Justice, Roberto Castelli va relancer les demandes d'extradition concernant une dizaine d'anciens terroristes réfugiés en France, souhaitant convaincre le ministre français de la Justice Dominique Perben "de faire un geste de bonne volonté". Enrico Villimburgo et Roberta Cappelli, ex-membres des Brigades Rouges, condamnés à la perpétuité pour les assassinats de policiers et militaires, figureraient en tête de liste des anciens terroristes réclamés par l'Italie (vivant en France). Demeure le cas de d'Alessio Casimirri, dernier membre en liberté du groupe des Brigades Rouges qui avait enlevé et assassiné le dirigeant de la Démocratie chrétienne Aldo Moro en 1978, réfugié au Nicaragua où il y a adopté la nationalité, la Cour suprême de Managua, la capitale, refusant son extradition. Un recours du gouvernement italien demeurerait possible.

Samedi
3 juillet 2004

FRANCE : Lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi à l'Elysée, en marge du 23e sommet franco-italien, le président Jacques Chirac, s'exprimant sur l'avis favorable donné par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris quant à l'extradition de Cesare Battisti, a souligné qu'il était du "devoir" et de la "responsabilité" de la France d'extrader au sein de l'espace judiciaire européen les personnes reconnues coupables de crimes terroristes" ajoutant "M. Battisti a été condamné en 1993 définitivement par la justice italienne pour plusieurs assassinats et crimes de sang. Au plan général, nous sommes aujourd'hui dans un espace judiciaire européen, un espace judiciaire commun, et si une personne a été condamnée pour des crimes de nature terroriste dans une démocratie et un Etat de droit, il est évidemment de notre devoir et de notre responsabilité de répondre favorablement à une demande d'extradition". La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) avait déploré jeudi l’avis de la chambre de l’instruction. Cesare Battisti, 49 ans, réfugié en France depuis 1990, sous la "protection" de la mairie socialiste de Paris, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en Italie pour son implication dans 4 homicides en 1978 et 1979. Le président François Mitterrand avait promis en 1985 l'asile aux militants des "années de plomb" ayant renoncé à la violence. Quelque 200 à 300 ex-activistes se seraient ainsi réfugiés en France. Cesare Battisti a engagé un pourvoi en cassation. S'il est accepté, il sera le 2ème réfugié italien à être extradé. Le 25 août 2002 de Paolo Persichetti, condamné à 22 ans de prison pour complicité dans l'assassinat du général Ligio Giorgieri le 20 mars 1987 à Rome, avait été livré à l'Italie.


Jeudi 1er juillet 2004

** La Cour d'Appel de Paris s'est déclarée favorable à l'extradition du terroriste d'extrême-gauche Cesare Battisti, réfugié à Paris depuis 15 ans, placé sous la protection de la marie socialiste de Paris. Il a été condamné en Italie à la prison à perpétuité pour 2 assassinats. La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a déploré l’avis de la chambre de l’instruction.






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